Êlfeng, princesse de Mirkwood tome II

16. départ pour Minas Tirith

Aragorn fit semblant de dormir, mais il attendit tout de même que Legolas et sa soeur (surtout elle, on ne va pas se mentit) soient rentrés. Une fois ces deux là couchés, il s'autorisa à dormir.

Êlfeng fut réveillée par un rayon de soleil en plein visage. Contrairement à ce que l'on pense, cela n'a rien de plaisant ! Elle eut beau se retourner, la lumière l'atteignait quand même.
Elle resta encore quelques minutes allongée, sans bouger, respectant le sommeil des autres.
Mais elle n'était pas la seule à avoir été dérangée par le soleil. Les deux jeunes hobbits se levaient en douce. Elle les suivit :
"Hey !
-Bonjour Êlfeng !
- comment allez vous ? Ca va mieux Pippin ?
- Voui...
- Ça n'a pas l'air... Je n'insiste pas plus.
- Et vous dame Êlfeng ?
- Je vais bien Merry merci.
- Je n'aimais pas Neal, mais j'avoue que sa presence me manque.
- Pourquoi parlez vous de cela ?
- Il vous manque non ?
- J'admets que oui... mais peu importe, venez, Gandalf nous attend dans la grande salle. Il vaut mieux que nous y soyons à l'heure. Surtout vous Pippin.
Le plus jeune des hobbits se dirigea vers la salle d'un pas traînant. Il avait voulu regarder, maintenant il devait assumer. Comme s'y attendait Êlfeng, Gandalf, Legolas, Aragorn, Gimli, Theoden et des autres rohirrims étaient déjà présents. Elle s'assied à côté de son frère et prit un verre de vin. Qu'elle but malgré le regard en coin de Legolas. Gandalf prit la parole :

"Il n'y avait pas de mensonges dans les yeux de Pippin. C'est un crétin...mais un crétin honnête au moins. Il n'a rien dit à Sauron sur Frodon et l'Anneau. Et nous avons été étonnement chanceux. Ce que Pippin a vu dans le Palantír n'est qu'un aperçu du plan de notre ennemi. Sauron s'apprête à attaquer la Cité de Minas Trirth. Sa défaite au Gouffre de Helm lui a montré une chose : l'héritier d'Elendil approche.
Aragorn sembla encore plus soucieux que d'habitude, et tous les regards posés sur lui n'arrangeaient rien. Apres avoir marqué une pause, le magicien reprit :
-Les Hommes ne sont pas aussi faible qu'il ne le supposait, ils ont encore de la bravoure et de la force pour le défier. Sauron crains cela. Il ne prendra pas le risque de voir les peuples de la Terre du Milieu s'unir sous une même bannière. Il rasera Minas Tirith jusqu'à la dernière pierre plutôt que de voir le retour d'un roi sur le trône. Si les feux d'alarme du Gondor sont allumés, le Rohan doit se tenir prêt à entrer en guerre.
Toute l'attention se tourna vers Théoden.
-Dites-moi... Pourquoi devrions-nous courir au secours de ceux qui ne sont pas venus au notre ? Que devons-nous au Gondor ?
Êlfeng lui jeta un regard meprisant, digne du sorcier Neal. Comment pouvait il penser à cela ? Sa survie et celle de son peuple dépendait de cette alliance ! Visiblement, elle n'était pas la seule. Aragorn déclara immédiatement :
- Je vais y aller.
- Non !
- Gandalf, Ils doivent être prévenus !
- Ils le seront.
Gandalf s'approcha de Aragorn et lui murmura à l'oreille.
-Vous rendrez à Minas Tirith par une autre route. Une route sur laquelle l'ennemi ne vous attendra pas. Comprenez ceci: les choses qui sont en mouvement ne peuvent être arrêtées. Je vais aller à Minas Tirith...et je ne vais pas y aller seul.
Son regard se posa sur Pippin, puis sur Êlfeng qui comprit. Elle les accompagnerait jusqu'à Minas Tirith, en tant que soutien si les nazguls les attaquaient, mais aussi que guet. Rien ne valait la vue et l'ouïe des elfes.
De toutes manières, Êlfeng les aurait suivi d'une manière ou d'une autre. Depuis sa plus tendre enfance, on lui avait compté les splendeurs de cette cité des hommes. Longtemps elle avait désiré la voir.
Elle se dirigea à la suite de Gandalf et du hobbit qui semblait perdu.
- De tous les hobbits curieux, Peregrin Touque, vous êtes le pire ! Allez, hâtez-vous !
- Où allons-nous ?, demanda innocemment Pippin.
- Pourquoi as-tu regardé ? Pourquoi il faut toujours que tu regardes ?, le reprimenda son cousin.
Êlfeng senti une main sur son épaule, comme elle s'y attendait, son frère la retenait.
- Êlfeng... Je ne veux pas que tu y ailles.
- Désolée Legolas, mais j'irai. Je ne suis plus la petite fille que tu dois protéger. J'ai grandi et je dois prendre mes décisions.
- Je savais que tu ne renoncerais pas... Pour une fois, sois prudente ! Et écoute Gandalf.
- Promis Legolas !
Elle le serra dans ses bras, puis elle parti et lui cria.
- À bientôt !
- Sous prudente petite soeur..., murmura à nouveau l elfe, bien que sa soeur ne puisse l'entendre.
Elfeng passa près des deux hobbits qui parlaient toujours.
- Et toi, tu viens avec moi ? Merry ?
- Allez, viens.
- Êlfeng ! Attendez !
- Aragorn ?
- Je voulais t' avouer quelque chose...

- C'est loin Minas Tirith?, les interrompi Pippin.
- Trois jours de route à vol de Nazgûl, répondit Gandalf a la place des jeunes gens. Et espérez que nous n'en ayons pas à nos trousses...
- Voilà, je voulais te  dire que... je me suis particulièrement attaché à toi... alors garde ça.
Il lui donna un collier.
- Aragorn. .. Je ne peux accepter ça !
- Je crois que si, tu le peux.
Il lui souri et lui donna le collier.
- Il appartenait à ma mère. Et maintenant il t'appartient.
- Je ne sais pas quoi dire...
Elle se jeta à son cou et l'embrasse sur la joue.
- Merci beaucoup Estel.
Pour toute réponse, l'homme rougit et bafouilla un "Je t'en prie" inaudible.
Elfeng dut se séparer de lui et grimpa sur sa monture.
- Mais bientôt on va se revoir... N'est-ce pas ?, Pippin question ait toujours Merry.
-Je n'en sais rien. J'ignore ce qui va se passer.
- Cours, Grispoil. Montres-nous ce que célérité veut dire.
- Merry !"
Êlfeng jeta un dernier regard à son frère et à Aragorn, d'un hochement de tête, elle leur fit comprendre que tout irait bien.

Hey !
Vu que la suite n'est pas arrivée à l'heure,  j'ai écrit un peu plus que d'habitude ^^
J'espère que ca vous plait toujours !
Merci pour tous vos lus et votes, je ne vous remercie pas assez, c'est vraiment énorme !!
J'attends vos commentaires^^
La suite le week end ou lundi prochain !
Biz💘