22. La reconquête d'Osgiliath

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Êlfeng resta à peine quelques minutes allongée, ne pensant que à Aragorn et cela lui faisait mal, elle décida d'aller voir la cérémonie de Pippin.
Elle se hâta de traverser les apartements privés et se rendit dans la salle du trône, où le hobbit recitait son serment. Denethor l'observait avec intérêt et captivation. Cependant, l'arrivée de la jeune elfe le fit grimacer.
"Je jure d'être fidèle et de servir le Gondor. En paix ou en guerre, dans la vie ou, Pippin begaya, ou dans la mort, dés ce moment et jusqu'à ce que mon Seigneur me délie, ou que la mort me prenne.
- Je ne l'oublierais pas et ne manquerais pas de récompenser ce qui est donné. La fidelité par l'amour. La valeur par l'honneur, le parjure par la vengeance.
Après avoir souri et prononcé ces paroles, l'intendant du Gondor s'adressa sèchement à son fils.
- Je ne pense pas que nous devrions abandonner à la légère les défences extérieures, défences que ton frère a longtemps gardées intactes.
- Qu'aurais-je dû faire selon vous ?, demanda impuissament Faramir.
- Je n'aurais cédé ni le fleuve du Pelennor, ni le Fort. Osgiliath doit être reprise.
- Mon Seigneur, Osgiliath est occupée !
Êlfeng se reconnut en Faramir. Denethor était certes largement plus irritant et irritable que Thranduil, mais ils se ressemblaient en certains points. Tous deux avaient du mal avec leurs cadets.
- Il faut savoir prendre des risque à la guerre. Y-a-t il un capitaine ici qui ait le courage d'éxécuter la volonté de son Seigneur ?
- Souhaiteriez-vous donc que nos places eussent été échangées. Que je soit décédé et que Boromir ait vécu ?
La réponse que donna Denethor laissa Êlfeng sans paroles.
- Oui. Oui, je le souhaiterais.
- Puisque vous êtes privé de Boromir, je ferais ce que je pourrais à sa place. Père, si je dois revenir, ayez meilleure opinion de moi.
- Cela dépendra de la manière dont tu reviendra.
Faramir quitta la pièce, totalement déprimé, mais détermine a reconquérir Osgiliath.
- Comment pouvez vous dire cela a votre propre fils ?, explosa Êlfeng.
- Ces affaires ne vous regardent pas jeune sotte.
- Elles ne me regardent peut être pas, mais laissez moi vous dire que vous êtes un véritable Yrch de vous comportez ainsi ! Vous êtes tout sauf un bon intendant.
- Taisez vous !
- Lorsque Aragorn viendra, vous ne serez plus rien ! Et là, vous serez heureux d' avoir un fils sur qui compter !
- Cela suffit ! Enfermez la !"
Des gardes apparurent et emmenèrent Êlfeng. Cette dernière se laissa faire pour garder son honneur et ne pas s'essouffler en vain.
A peine enfermé, la jeune elfe s'ennuya déjà. Elle essaya de crocheter la serrure, mais en vain.
Êlfeng se mit à chantonner des comptines elfiques, avant de faire les cents pas.
Elle se résolu à rester assise sans rien faire, se toutes façons, Pippin et Gandalf ne la laisserai pas ainsi.
Au bout d'une heure, des pas se furent entendre :
"On m'a dit qu une demoiselle était en détresse, souria Elgarm.
- Elgarm ! Les Valars soient loués ! Merci !
Êlfeng lui sauta au cou pour le remercier.
- Je vous en prie !
- Comment avez vous sû que je me trouvais ici ?
- Pippin. Il est venu me chercher après que vous ayez été envoyé ici, il m'a d'ailleurs raconté la raison pour laquelle vous êtes là.
Elgarm ria bruyamment.
- Vous avez bien fait de le faire taire ainsi ! J'aurais aimé être là bas.
- Mais comment êtes vous entré ici ?
- Je connaissais le garde, mais ce n'était pas lui d'accord ?
- D'accord, ria Elfeng. Mais où est Faramir ?
- Pourquoi donc ?
- Il veut reconquérir Osgiliath, mais c'est une cause vaine !
- Vite. Suivez - moi."
Êlfeng était rapide, mais Elgarm l'était encore plus. Elle avait un tout petit peu de mal à le suivre au début, puis elle le rattrapa, ayant une meilleure endurance. Ce ne fut qu'au bout de cinq minutes qu'ils arrivèrent à l'entrée de Minas Tirith,  où un rassemblement se formait.
Au centre de ce rassemblement, les cavaliers, guidés par Faramir, s'apprêtaient à partir pour Osgiliath.
Gandalf essayait déjà de raisonner le jeune homme, mais en vain :
"Faramir! Faramir! Votre père est devenu fou ! Ne sacrifiez pas votre vie sans réfléchir !
- Comment prouver mon allégeance, si ce n'est en cet instant ?, murmura l'homme.  C'est la Cité des Hommes de Numénor. J'offrirais ma vie avec joie pour défendre sa beauté, sa mémoire et sa sagesse.
- Votre père vous aime Faramir. Et il s'en souviendra avant la fin.
Faramir continua son chemin, ignorant cette dernière phrase.
- Faramir, je vous en prie ! Essayer de reconquérir Osgiliath est suicidaire !
- Dans ce cas, je mourrai pendant cette reconquête.
- La peste soit de la nuque roide des hommes, jura la princesse.
- Êlfeng, il n'est pas prudent de rester ici, lui murmura Elgarm, la guerre approche, retournons vers vos appartements.
- Je ne fuierais pas la guerre Elgarm.
- Vous n'allez quand même pas vous battre ainsi, vous n'avez ni cotte de maille, ni bouclier.
- Vous avez raison...
- Venez, je sais où aller."

Hey!
Comment vous allez ?
J'avais dit que je mettrai un affrontement entre Denethor et Êlfeng alors le voici ^^ bien qu'un peu court x)
J'attends vos commentaires !
La suite la semaine prochaine.
Biz💘

Ps: la semaine dernière, cela faisait 1 an que j'étais sur wattpad,  pour "fêter" cela, j'ai décidé de faire une F.A.Q. ^^
C'est sur mon livre de tag ;)

Êlfeng, princesse de Mirkwood tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant