Le livre des Légendes

Fin Partie II - Uther

Ils font tous la fête.
C'est agréable de les entendres.
De les voir danser.
J'aimerais aussi danser, chanter.
Mais j'en ai pas la force.
Je suis assis la à ma place, un sourire faux sur les lèvres.
Je le fait pour Arthur.
Il a tout organisé.
Il le mérite.
Je joue avec le vin dans mon verre.
Il est rouge.
Rouge.
Rouge Carmin.
Beaucoup trop rouge pour un bon vin.
Qui m'a servit?
Je ne vois plus très bien.
Tout est flou.
Ils dansent trop vite.
La table tremble.
C'est Arthur il se lève et applaudit.
Je fait de même, je dois suivre.
Je regarde autour de moi cherchant à me rappeler qui est le serviteur qui m'a servit.
Il etait petit.
Un peu gros.
Blond peut être ou chatain....
Je pose mon verre, voila le plat mais je n'ai pas faim.

"Père vous vous sentez bien"
- oui....avons nous un spectacle durant le repas mon fils ?

Il me sourit, cela voudrait dire que oui. Je vois chevalier, femme et politique se diriger vers leurs sièges. Une musique rythmée se fait entendre.
Le petit homme au foulard bleu se retrouve seul sur la piste.
"Bien le bonsoiiiiiiiiir peuple de la haute cours de Camelote "
J'entend déjà des petits rire. Ce garcon à un vraiment un accent atypique.
J'espère que son humour me conviendra.
J'ai besoin de rire.
Je vois le foulard bleu du jeune homme volé. Je vois encore flou.
C'est désagréable.
Il retire son chapeau liberant ses cheveux blond.
Tient.
Blond.
Ma tête se baisse.
Je fixe mon assiette sans rien pouvoir faire.
Je me sent tellement faible.
Arthur je veux me reposer.
Regarde moi.
Regarde ton vieux père peiner.
Il ne me voit plus.
Je n'existe deja plus pour lui.
Ma gorge me gratte.
Un rale me vient.
Je commence à tousser.
Pour combien de temps ?
Je tousse.
Encore et encore.
Ma vue baisse je ne vois que des ombres.
Je tousse et je vois flou.
Que m'arrive t'il ?
Ce n'est pas normal.
Je sent un bras autour de moi.
Un écho, la voix d'Arthur.
"Appelez Gaius vite ! Appelez le medecin"
Mais ?
Arthur j'ai déjà mal.
Mon souffle.
J'étouffe.
Oh, excuse moi.
Mais je ne sent plus rien.
Je me sens léger, la douleur s'estompe.
Du bruit je passe au silence.
De la lumière je passe à l'ombre.
Il était temps.