Je suis bien.
Cette petite phrase est si simple, trois petits mots qui désignent ce que je ressens. Nombreuses personnes se morfondent, en comptant leurs problèmes du bout des doigts, en soupirant devant leur vie maussade.
Allongée sur mon lit, j'essaie de chasser toutes ces questions stupides:
— Pourquoi suis-je obligée de travailler ?
— Pourquoi ne pourrais-je jamais voyager ?
—Pourquoi dois-je subir une existence qui n'est pas ce que je rêve ?
Je n'ai pas la pression pour savoir si je vais arriver à boucler mes fins de mois, ni cette responsabilité qui pèse sur les épaules des Hommes.
J'ai grandi dans un monde où les problèmes n'existent pas tant que ça n'arrive pas chez nous. On s'énerve sur un ordinateur qui ne marche pas, on râle car on n'a pas ce que l'on veut. Pire, on se rend compte que la guerre existe que lorsque des attentats surviennent dans notre cher pays libre.
Sur cette terre, c'est ceux qui n'ont rien qui profitent des petits bonheurs. Ça c'est aussi pour les enfants.
Personne ne va en pleine nuit contempler les étoiles, s'émerveiller devant cet univers gigantesque, ces miracles de la nature.
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Apprentie Optimiste
PoesiaJ'ai besoin de mettre des mots sur les sentiments, comme si écrire me permet de me libérer, de pouvoir m'exprimer. Parler de ce qui me tient à cœur, des vérités qui peuvent être changées. Soixante milles pensées se bousculent et ma plume en attrape...
