« Les poumons remplis de haine » [1]

Partie 42

| Destinés à faire des prouesses, sa vesqui la hess |

Selem,

PDV AYMEN

Ça fait 3h que mon terma est posé sur c'te chaise aussi confortable que le macadam.
Quoi que, le macadam c'est confortable. Ça t'fait vibrer, courir, des doses d'adrénaline à en perdre la raison. Taper des boulettes à l'arrivé des condés, marchander le dernier gramme pour des billets de 100€.

Contrairement à d'autre j'ai juste guetter un peu vers 14-15 ans et puis j'ai arrêté. J'préfère taper des foot avec une bouteille de Coca vide ou une canette oasis écrasé.

J'ai aimer la hess. Ça paraît bizarre mais j'l'aime. J'ai connu que sa khey. M'assoir sur un banc avec un shab et parler. Faire des tours du quartier avec ses shab tant qu'il fait jour.

J'ai tellement kiffer la hess que je m'imagine pas vivre dans le luxe. Mon p'tit hlm F2 à Marceau me suffis amplement.

J'me lève et va à l'accueil redemander si y a des nouvelles de Nazir. Pour la 4eme fois, avec la même phrase de merde '' désolé, on en sais pas plus. Repasser plus tard ''. J'vais repasser ta mère ouais.

Moi: bonsoir, j'pourrais avoir des nouvelles de Nazir s'il vous plaît.

La secrétaire c'est une p'tite kehla avec ses grande mèche rouges et noires. Son p'tit badge avec son blaze.

Elle: le nom svp.
Moi: Nazir S******
Elle: *cherchant sur l'ordi* il vient de sortir du bloc opératoire. Revient demain.
Moi: ÇA FAIT 3H J'SUIS LA POUR SAVOIR QUI FAUT REVENIR DEMAIN ? HÔPITAL DE MERDE TFOU AHLIK BANDE DE PUTES !

Foutage de gueule.fr wAllah. J'pue le seum et la haine c'est abusé. J'ai envie d'la vider d'son sang c'te pute.

Si demain inch'Allah jsuis toujours en vie, je viendrais.

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J'rentre à la casa, avec son putain de visage épinglé dans mon veau-cer. Elle s'est barrée sans même m'dire au revoir. Quoi que j'pense pas qu'elle était vraiment partante pour bouger avec ceux qui l'ont pris.

Je tej mes chaussures et mon manteau pour vite me jeter dans mon lit. Quesque ça fait du bien.
Hamdulilah.

Mon tél vibre, ah, un message.
J'le saisis et le déverrouille pour répondre.

« Keh3 - c qd kon s'voit bb ?
Moi - quand tu s'ra hlel pétasse. »

J'aurais pu répondre '' ouais j'arrive '' en pensant à c'que j'ai sous la ceinture mais wAllah flemme.
Dans un élan, j'me lève et va faire mes ablutions. Une fois finie j'saisis un qamis blanc et mon tapis de prière.

Et puis c'est alors que j'ai prié. J'ai fais Fajr, Dohr, Le Asr, Maghreb et 'Ishâ. Aller hop.

Sans oublier de mentionner son putain d'blaze dans chaque doua'as. Que Dieu m'la garde jusqu'à son retour inch'Allah ☝

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PDV AMEL

C'est toujours la même routine, avec la Mariata qui gueule dès qu'elle se réveille. Elle a ses règles depuis mon arrivée. Bref laisse tombé.

Je sors de la chambre, descends les escaliers et qui voilà ?
Luis le pd (le collègue de Mario qui me hais.) :

Luis: c'est quand qu'tu pars toi ?

J'le téma de travers et soupire. Il cherche vraiment la merde lui c'est ABUSÉ.

Moi: quand tu fermera ta putain d'gueule. Tiens, t'as jamais songer à l'faire sa ?

Il est deter à me saouler, je pars en direction de la cuisine pour graille quand, j'sens l'autre tahane me suivre.

Luis: joli petit cul *rire de porc* tu le fais partager ?

Oulalaaa. J'me retourne et lui donne un crochet AINSI qu'un joli cracha sur son beau tee-shirt.

Moi: fils de pute.

Mario arrive juste après ça. Il était énervé et il m'attrapa par l'épaule.

Mario: VIENS AVEC MOI ! LUIS VA CHERCHER LES ARMES. ANTONIO PRÉPARE LES AFFAIRES DE CHICA ! J'LE RÉPÈTE PAS 22 FOIS FISA (zehma vite) !

Il me tire, et puis dans un élan de Confiance (trouver en 23 secondes)

Moi: y s'passe quoi ?
Mario: ils viennent te chercher chica. Ça y est, c'est la fin. Tu va rentrer chez toi en France.
Moi: mais qui vient ?

Au lieu de 15 jours j'serais rester 1 semaine ici. J'allais quitter la Colombie. J'étais dégoutée de quitter Mario. J'l'ai tellement admiré que le fait de plus le voir s'enfumer des cigares, le voir cracher la fumée les yeux vers le ciel. De voir ses rides, ses mains pire que niquée et ses p'tit ongles rongés. Putain, quel bonhomme ce Mario.

Il me lâcha, et dit avec hésitation :

Mario: un certain Ibrahim.

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Le retour d'Ibra ? l'Algérien fier revient chercher la belle marocaine ? Affaire à suivre ...