Chapitre 3

32 3 0
                                    

On descend de la voiture et je vais caresser le chien. Il est toujours aussi mignon.
Rentrés dans la maison on dépose les valises dans les chambres et on va s'assoir autour de la table basse dans le salon.

"-Ana, tu ne nous a pas parlé depuis notre départ. Dit quelque chose, exprime c e que tu pense."

Grand mère m'a parle gentiment et me regarde l'air inquiète. Mais je ne peux pas tout lui pardonner comme ça, se serait trop facile.

"-Ce que je pense? Je pense que c'est n'importe quoi. Je pense que la vraie raison de notre venu n'est pas à cause de ta santé. Je ne sais pas ce que c'est mais ce n'est pas à cause de ta santé. Je pense que papa aurait dû m'en parler plus tôt. Je pense que tu nous a abandonnés."

Je me suis lâchée et je vais beaucoup mieux. Mon père prend la parole et essaye de me calmer.

"-Ana, la raison de notre venu ici est vraiment à cause de la santé de ta mamie. Je ne pouvais pas t'en parler plus tôt car elle est venu hier me proposer de venir ici. Et ta mamie ne nous a pas abandonnée mais elle était en colère contre moi, pas contre toi."

J'ai l'impression qu'il me ment sur le premier point. Et qu'il est sincère pour la suite. Je dois être folle pour croire que mon père puisse me mentir car il ne m'a jamais mentit. Je décide donc d'oublier cette histoire. Une fois que les deux me vois calmée ils décident de prendre la parole, c'est grand mère qui commence:

"-Comme tu le vois rien n'a changé et pareil au village. Tout les enfants que tu connaissais ont bien grandis et sont toujours là. Et d'autres enfants sont apparus. "

Elle croit vraiment que je ne sais pas comment ça fonctionne. Je ne suis pas aussi conne.

"-Si tu veux dans l'heure nous pourrons aller au village à pied faire des petites course ou t'acheter des vêtements."

Je hoche la tête et je me tourne vers mon père comme je vois qu'il a envie de parler.

"-On te trouvera pleins d'activités et tu essayeras de suivre les cours par ordinateur."

Je hoche une nouvelle fois la tête je ne m'en suis toujours pas remise. Je me lève et prend mon manteau et met mes chaussures.

"-On y a ?"

Ma grand-mère me fait un large sourire et se dépêche de mettre son manteau et ses chaussures. Visiblement elle est super heureuse d'aller se promener avec moi. Mon père nous laisse partir pendant que lui range les bagages. On s'enfonce dans la forêt. C'est un raccourci d'après grand mère. Je regarde autour de moi. On est en hivers et il ne fait pas si froid. Ça fais longtemps que je n'ai pas vu de neige. Les arbres sont géants et découverts. Tout à coup j'aperçois une biche. Je m'arrête net. Ma grand mère me regarde bizarre. Je lui montre du doigt la biche. Elle mange quelques brins d'herbe et relève la tête vers nous. Elle nous observe et part en courant. Je sourit bêtement et on se remet à marcher.

"-J'espère qu'un jour tu me pardonneras comme mon fils m'a pardonné."

Elle sort ça comme ça. Elle ne sait pas que je l'ai déjà à moitié pardonnée.

"-Oui tu seras pardonnée."

Un sourire se dessine sur ses lèvres. Et justement on arrive juste au village.

InimaginableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant