Chapitre 8

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-Benji : Andy calme toi !
-Moi : Nan comment veux tu que je me calme !?

On avait une chance sur deux de la trouver ici mais évidemment, elle n'y était pas. Mon cœur en a prit un coup je l'admets. J'ai espéré tellement fort que maintenant j'en souffre plus, car oui, espérer fait mal.
Et pour couronner le tout, on m'annonce quand ce moment même, elle est en train de souffrir le martyre alors que j'étais prêt du but. J'étais à deux doigts de la serrer dans mes bras, de la rassurer, de sécher ses larmes et de l'embrasser comme jamais je ne l'ai fais auparavant. Je l'aurais réconforté en lui disant que tout était fini, que j'étais la avec elle.
Mais non, tous mes espoirs se sont écroulés. Et on me demande de me calmer ! C'est la meilleur !

-Valentin : On devrait rentrer avant que quelqu'un n'arrive.
-Benji : Il a raison. Allez viens Andy.

Je suis toujours scotché sur cette pièce. Si sombre, si effrayante et si froide. Comment a-t-elle réussi à tenir jusque là ? Dans des circonstances pareilles ?
C'est une battante c'est vrai, la meilleure de toute. Je me souviens comment elle s'était battue contre Rachel pour lui montrer qu'elle n'avait plus peur d'elle. Que maintenant elle savait s'imposer dans n'importe quelle situation. Les entraînements qu'on a eu tous les deux était... intéressants cela dit.
C'est sûrement grâce à ça et je pris pour qu'elle continue à se battre comme elle le fait.
Mes yeux passent de la fenêtre cassée qui se trouve à ma gauche pour balayer la pièce jusqu'à la droite mais mon regarde se poste devant moi, sur le mur, ou encore le sol.
Je m'agenouille et identifie ce que je viens de trouver. Pitié, faites que ce ne soit pas ce que je pense.
Je passe mon doigts sur le liquide qui se trouve par terre et l'étale.
C'est du sang... son sang. Ça ne peut être que le sien.

-Benji : Qu'est ce que t'as trouvé ?
-Moi : ...
-Benji : Ho merde...
-Valentin : C'est du sang ?!
-Benji : Le sang de Léna je crois.
-Moi : Il est mort !

Je me lève en fureur et sort de cette pièce qui n'est autre qu'un cauchemar.
C'est ça, c'est un cauchemar. Je vais me réveiller dans mon lit, avec le sourire aux lèvres car je sais que je la reverrai. J'irai la retrouver et elle me sautera dans les bras pour m'embrasser.
Je ferme les yeux puis les rouvre plusieurs fois mais rien. Je suis toujours dans cette fichue maison abandonnée qui n'est autre qu'un repère de l'homme le plus répugnant qui puisse exister sur cette terre.

Je descends les escaliers puis sort et prends un bol d'air frais. J'en avais besoin. Mes idées redeviennent un peu plus clair.
Mes deux amis me suivent au pas de course en silence. Ils ont compris que j'étais de très mauvais poil.
Pourtant...

-Valentin : Comment on fait maintenant ?
-Moi : On continue.
-Valentin : Continuer quoi ?
-Moi : Les recherches ! Tu comptais pas abandonner maintenant, si ?
-Valentin : Non, bien sûr que non ! Mais maintenant qu'on a plus d'autres pistes...
-Moi : Il rappellera. Il ne peut pas s'en empêcher.
-Benji : Il aime savoir Andy souffrir.
-Moi : C'est un pauvre psychopathe qui n'a pas les couilles de se montrer tout de suite. Il aime faire patienter les gens. Il aime s'amuser si je peux dire ça comme ça...
-Valentin : Et là son jouet, c'est Léna ? Sérieusement !?
-Moi : Et je suis le pantin.

Apres cette déclaration qui paraissait si évidente, je balance mes affaires dans le coffre et me place sur la place passagère. Je ne suis vraiment pas d'humeur à conduire. Sachant en plus qu'on s'arrêtera cinq minutes après être parti pour changer de conducteur sous prétexte que je roule trop vite.

-Benji : ( en entrant dans la voiture côté conducteur ) Sage décision mon ami !
-Moi : Ta gueule.

Valentin entre en silence avec son ordinateur.

Never Back Down ( Tome 2 )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant