Never Back Down ( Tome 2 )

Chapitre 11

-Jason : Mais c'est pas possible !! Y'a jamais de bouchons sur cette route d'habitude !
-Moi : Contourne la je sais pas moi, fais quelque chose, mais dépêche toi !
-Benji : Calme toi Andy, ce n'est pas de sa faute !
-Moi : Comment tu veux que je me calme !! Ma copine s'est évanouie devant moi et elle ne respire plus ! Et tu me demandes de me calmer !
-Valentin : Andy, c'est pas le moment de péter un câble, ok ? Ressaisis toi, elle a survécu à bien pire, tu te rappelles ?

J'acquiesce faiblement. Il a raison mais quand même ! Ils seraient pareil que moi si leur copine avait perdu connaissance juste après vous avoir dit "Je t'aime" et vous avoir embrassé comme si c'était un baiser d'adieux. Rien que d'y penser, ça me tue.

-Valentin : Jason sors juste ici. Tu prendras la deuxième à droite. Normalement, on arrivera plus rapidement à l'hôpital !

Jason s'exécute rapidement et le compteur monte de plus en plus. Personne sur la route, c'est le moment d'accélérer.
On passe dans des endroits qui me sont complètement inconnus.
J'aurai aimé les connaître plus tôt. Ils sont magnifiques. Je pourrai peut être les faire découvrir à Léna si...

C'est pas vrai ! Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ces choses là ! Personne ne pense que j'ai assez souffert !?
Je veux juste avoir une vie comme les autres et être heureux. Je pense que j'ai assez donné pour ce qui est de perdre quelqu'un.

-Valentin : Hey mec elle va s'en sortir, ok ?
-Moi : Je... Oui, oui.

Il me tend un mouchoir. Je n'avais même pas remarqué que d'autres larmes avaient coulé. À force, on ne les sent plus.

-Jason : On arrive.

Je crois que c'est la première fois que ces mots sont comme une délivrance pour moi. Je me précipite dehors avec Léna dans mes bras.

Je relève la tête et aperçoit l'entrée de l'hôpital. Nous y pénétrons tous ensemble dans une rapidité affolante.
On arrive près d'une infirmière derrière son ordinateur. Elle n'a pas l'air d'avoir entendu notre entrée fracassante dans cet hôpital si calme.

-Moi : Madame excusez-moi, mais c'est une urgence !
-Infirmière : ( sans me regarder ) Nom, prénom ?
-Moi : MAIS PUTAIN REGARDEZ MOI QUAND JE VOUS PARLE !

Elle sursaute sur mon ton qui se veut autoritaire. Elle lève enfin son regard de son ordinateur pour me regarder. Mais apparement, elle percute pas. C'est dingue ça !

-Moi : NAN MAIS REGARDEZ UN PEU ! J'AI MA COPINE INCONSCIENTE DANS LES BRAS ! VOUS ATTENDEZ LE DÉLUGE OU QUOI !?
-Infirmière : Je vous pris de baisser d'un ton jeune homme.
-Benji : C'est vrai, tu cris un peu trop fort...
-Moi : Très bien, ça va maintenant !? Mon ton vous convient !? Vous allez maintenant vous décidez à appeler quelqu'un pour l'aider !? Elle est en train de mourir !

Elle prends son téléphone et appelle des infirmiers pour venir chercher Léna. Et bien... c'est pas trop tôt ! Si elle était restée aussi lente qu'une limace, je l'aurai moi même amené en salle d'autopsie.

Plusieurs infirmières arrivent avec une civière d'hôpital. Ils me demandent de poser Léna délicatement sur celle ci.
Je m'exécute mais ne lâche pas sa main. Je ne veux pas la laisser seule encore une fois. 

-Infirmier : Je suis désolé monsieur mais nous devons l'emmener le plus vite possible au bloc. Lâchez la s'il vous plaît.

Je ne réagis pas. Sa main est accrochée à la mienne comme si c'était son moyen de connexion pour rester en vie. Pour rester en contact avec moi. Mais je ne veux pas briser ce lien.