Chapitre 20

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Nous arrivons bientôt dans la salle d'embarquement. Nous avons déjà passé le contrôle de la douane et tout ça. Il ne nous reste plus qu'à passer l'endroit qui ne me porte jamais chance.
Léna ne m'a toujours pas lâché la main et je ne m'en plains pas. Elle a même du mal à me lâcher pour pouvoir poser ses affaires dans les bacs.

-Moi : Léna ? Il faut que tu mettes ton sac là dedans.

Elle s'exécute en respirant fortement.
Elle dépose son sac, sa veste dans les bacs. Je lui rappelle qu'il faut qu'elle sorte son téléphone de son sac et que si elle a une ceinture, elle doit l'enlever également.

Elle passe sans problème de l'autre côté de la pièce.
Moi, j'enlève ma ceinture mais théoriquement je ne sais pas à quoi ça sert. À chaque fois, je fais sonner ce machin là et ça m'énerve !
À chaque fois, je me fais tripoter devant tout le monde et ça en devient exaspérant quand on prend souvent l'avion.

-Contrôleur : Allez y monsieur, passez.

Je passe et je souffle. Ça sonne encore. Je vois Léna qui est en train de se moquer de moi. Elle a déjà rangé ses affaires et elle m'attend. Stéphanie est déjà partie en avant pour aller aux toilettes avant d'embarquer.

-Contrôleur : Monsieur, par ici s'il vous plaît.
-Moi : Ne vous inquiétez pas, je connais la chanson.

Je lève les bras et il m'examine. C'est gênant. Léna n'arrête pas de rire et moi, je me fais tripoter par quelqu'un qui est, je dois l'avouer, assez bizarre. Il m'a regardé d'un air admiratif quand il m'a vu passer. Alors oui, ça devient très gênant.

Il me demande de repasser sous l'appareil et il sonne encore une fois.
Ha non ! Celle là, on ne me l'avait jamais faite ! Pas deux fois !

-Contrôleur : Je suis désolé mais il va falloir que vous retiriez votre haut monsieur.
-Moi : C'est une blague j'espère ?
-Contrôleur : Pas du tout.
-Moi : Fais chier.

J'enlève rapidement mon t-shirt en soufflant. C'est pas que mais tout le monde me regarde à présent. Pas que ça me gêne, au contraire. Beaucoup de filles sont retournées pour me regarder mais un seul regard capte mon attention. Léna.

Elle n'a plus cette peur dans ses yeux. Juste de... l'admiration ?
Oui c'est ça.
Je souris. Elle le remarque et commence à rougir.

-Contrôleur : C'est bon monsieur, vous pouvez y aller.

Je le remercie et me rhabille. Je prends mes affaires et m'approche de Léna.

-Moi : Alors ? On a admiré le spectacle ?
-Léna : Le spectacle de tes chevilles qui gonflent ? Je suis en train oui.

Nous rigolons et certaines filles qui m'avaient reluquer lancent des regards noirs à Léna.

Ha, la jalousie quand tu nous tiens.

-Léna : Qu'est ce qu'elles ont à me regarder comme ça ?
-Moi : Elles sont jalouses.
-Léna : De moi ? Et pourquoi ça !?
-Moi : Parce que je suis avec toi princesse.

Elle rougit encore une fois mais ne dit rien. Elle est toujours habituée à ce que je l'appelle comme ça.

Je lui prends la main et je sens son corps se crisper. Mais elle redevient calme en me regardant droit dans les yeux.

-Stéphanie : Hey les jeunes ! Vous venez ? C'est l'heure d'embarquer !
-Léna : Bon bah... On y va alors.

On avance tous les deux vers Stéphanie puis nous entrons dans l'avion.
J'adore prendre l'avion. Pour moi, c'est le meilleur moyen de transport qu'il puisse exister !
J'adore les décollages. Le bruit des réacteurs quand ils accélèrent me rendent complètement dingue. Dès qu'ils se mettent en route et qu'on est sur la piste de décollage, je me dis : ça y est, c'est les vacances. Je pars vraiment. Et là, c'est une explosion de joie. Je pourrai passer ma vie dans un avion si je le pouvais.

Never Back Down ( Tome 2 )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant