Chapitre 17

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Je suis réveillé par les rayons du soleil. Les rideaux ne sont pas fermés et on peut apercevoir un ciel parfaitement dégagé.
Léna est paisible et dort comme un bébé. Toutes traces de cette nuit s'est évaporées.
On verra peut être ses yeux rouges mais, elle le cache très bien. Et puis, elle est toujours magnifique.
Son teint a repris sa couleur habituelle. Lorsqu'elle était dans cette maison, elle était blanche et couverte de griffures et de sang. Maintenant, elle a retrouvé son teint un peu bronzé qui fais rêver n'importe qui.
Un petit sourire se dessine sur son visage et elle se rapproche encore plus de moi. Elle pose son bras sur mon torse tandis que je continue à l'observer.
Sa respiration me berce et je commence à sentir les yeux se refermer. Mais non. Je lutte. Je ne veux pas m'arrêter de la regarder.

Ses yeux s'ouvrent lentement et me regarde. Je crois même qu'ils s'illuminent.
Elle s'étire et se replace correctement sous la couette un peu plus éloigné de moi mais pas trop non plus. Je peux sentir la chaleur de son corps si prêt du mien.

-Léna : ( endormie ) Pourquoi tu me regardes comme ça ?
-Moi : Je ne te regarde pas, je t'admire.
-Léna : Mais c'est mignon tout plein ça. Je savais pas que derrière cette carrure de bad boy, il pouvait y avoir quelqu'un de très mignon.
-Moi : Parce que je ne le suis pas d'habitude ?
-Léna : Ho si ! Je voulais dire... romantique.
-Moi : Tu n'as pas idée.

Elle rigole et se place sur le dos pour regarder son plafond. Son sourire s'efface petit à petit et on peut y apercevoir de la peur.

-Moi : Léna ?
-Léna : Hum hum ?
-Moi : Racontes moi.

Elle tourne sa tête pour me faire face un instant. Je sais qu'elle a peur d'en parler mais je sais aussi, qu'au fond d'elle, elle sait qu'elle peut tout me dire.
Elle respire normalement et entre-ouvre ses lèvres de temps en temps mais elle se ravise. Elle hésite à parler.

Mais elle se lance.

-Léna : J'étais là bas. Je sais que c'est un souvenir. C'est toujours la même pièce. Quelques fois, elle change mais c'est toujours la même chose que je ressens. De la peur, le froid et de la tristesse. Les souvenirs ne tournent qu'autour de ça.
Cette fois j'étais sur une chaise, attachée. Mes mains me faisaient atrocement souffrir. Je suis sûre qu'elles étaient en sang tellement que les cordes étaient serrées. Mes pieds aussi. J'avais mal partout en réalité. Plusieurs hommes étaient autour de moi et ne faisaient que me regarder. Je pleurais et je soupirais un nom. Je ne sais pas lequel. Ça fait plusieurs jours que j'essaye de trouver. Plusieurs fois que mes paroles se coupent dès que je parle de quelque chose ou alors quelqu'un. C'est comme si, on ne voulait pas me rappeler tout à fait ce que je veux vraiment. 

Je l'écoute attentivement. Elle se livre complètement. Tous ses sentiments, ses peurs et ce qu'elle désire le plus.

-Léna : À un moment, un homme est entré mais je n'ai pas vu son visage. Il faisait beaucoup trop sombre dans la pièce. Il fait toujours sombre d'ailleurs. Il était au téléphone et parlait avec quelqu'un. Il était en train de le faire tourner en bourrique j'en suis sûre. Il n'arrêtait pas de se moquer. Puis il m'a tendu le téléphone. C'était la voix d'un homme. Je n'arrive vraiment pas à savoir qui s'était et comment je le connais. Je lui demandais de m'aider et il m'a promis qu'il viendrait me chercher.

Mon cœur se serre. Je crois savoir de quoi elle parle.

-Léna : Mais je suis sûre d'une chose. Cette personne au téléphone, avec qui j'ai parlé, était importante pour moi. Et j'étais importante pour lui.
-Moi : Pourquoi tu dis ça ?
-Léna : Il m'a dit "je t'aime".

Never Back Down ( Tome 2 )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant