SuperVengers Tome 1: Us Against The World

Chapitre 6 Partie 3

Quand Isabella ouvrit les yeux elle n'était plus dans la vieille usine avec les autres, mais elle était seule dans une chambre. La décoration était des plus royales, les murs étaient rose et le sol recouvert de tapis, près du lit à baldaquin se trouvait une grande cheminée. Un miroir en face d'elle lui renvoyait son reflet, sa tenue habituelle de Déméter avait disparue, à la place elle portait une robe de satin dont le bustier était noir et la jupe verte tout comme les bretelles tombantes. La robe était brodée de motifs floraux. 

Elle crut rêver, elle connaissait cette robe et cette chambre. Elle partit vers la fenêtre et vit un pont qui reliait l'endroit où elle était à un village. Elle voyait des fanions vert et violet sur lesquels le profil de la reine ressortait en or. Elle n'avait plus aucun doute, elle était à Arendelle, habillée comme la princesse Anna.

"Bienvenue dans mon monde, c'est ici que le jeu commence, rassurez-vous, ce n'est rien de bien compliqué, il vous suffit juste de trouver un puits magique. N'ayez pas peur, le monde est petit, vous trouverez... Avec un peu de jugeote. "

La brune se retourna, elle était seule dans la chambre et pourtant elle entendait cette voix qu'elle reconnut. Il était étrange qu'elle entende les pensées de l'imposteur alors qu'elle ne pouvait pas le faire avant. Elle prit un moment pour réfléchir. Elle était dans un film Disney, elle était une princesse, elle était loin de ses amis et devait trouver un puits magique. Avec un peu de jugeote, ça, c'était plus le point fort de Saundra. Pas qu'Isabella soit stupide mais elle était bien trop naïve et distraite, et sans son amie elle risquait de vite oublier sa mission.
Alors que la télépathe cherchait un moyen de sortir discrètement du château, fouiller le pays et quitter l'île d'Arendelle pour chercher ce puits, quelqu'un tapa à la porte. Avant d'entrer, il informa l'italienne devenue princesse que le bal allait bientôt commencer. Il n'en fallut pas plus pour que la jeune femme pousse un petit cri d'excitation avant de courir vers la salle de bal. Elle arriva pile après la première danse, et contrairement au film, elle se plaça près de la reine.

- Salut, dit d'un ton joyeux Isabella.

- Bonjour, dit Elsa, tu es fort belle.

- Merci, pourtant je n'ai pas trop eu le temps de me coiffer, les cheveux détachés ce n'est pas très formel mais bon.

Un homme vint interrompre la conversation des deux filles pour présenter le Duc de Weselton, qu'il prononça mal se qui énerva le petite homme. Il proposa à Elsa de danser avec lui. Connaissant bien le film et ne voulant pas subir le moment très gênant où le Duc fait le coq, Isabella poussa légèrement sa fausse sœur en disant qu'elle serait ravie de cela. Il emporta la reine qui lança un regard suppliant à la brune.
Isabella se retint de rire de l'infortune de la nouvelle reine quand elle sentit l'odeur de chocolat. Au loin elle vit toute une table remplie de sucreries de l'autre côté de la foule. Elle tenta de se faufiler entre les invités quand l'un d'eux la bouscula par inadvertance. Étant plutôt maladroite, Isabella se prit les pieds dans sa robe et faillit tomber à la renverse quand une main attrapa son bras et la ramena sur ses deux pieds avant qu'elle ne rencontre le sol.

L'homme qui venait de la sauver n'était autre que Hans, Isabella adorait ce personnage et ne put retenir un petit soupir quand ils se mirent à danser. Il était si majestueux dans son costume blanc et elle avait une folle envie de passer ses doigt dans sa chevelure rousse, mais elle devait faire semblant d'être la vraie Anna. Elle ne pensait déjà plus à retrouver les autres, après tout elle profitait du moment présent. Isabella n'entendait aucunes pensées, personne ne la regardait comme si elle était une grenade à deux doigts d'exploser et surtout l'homme qui dansait avec elle le faisait car il en avait envie pas car le chef de la famille Genovese l'avait "demandé".
Après plusieurs danses, les deux décidèrent de s'éloigner de la foule et de se trouver un coin à l'écart. Ils s'étaient assis à la rambarde du balcon et discutaient depuis de longues minutes.

- Attendez, vous avez combien de frères ? Demanda Isabella même si elle connaissait la réponse.