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PDV TaeNi : 

Ça faisait combien de temps que j'attendais dans cette salle d'attente ? Je ne le savais même plus. Je perdais la notion du temps. Je regardais dans le vide, je regardais son corps qui respirait à une tendance régulière, il y était passé de près mais ne m'avait pas abandonné. Je savais qu'il allait revenir, qu'il me reviendrait comme on disait. Tout ça à cause de ce connard de Jin. Il avait été jugé dangereux et emmené en hôpital psychiatrique. 

Les appels de Jin, le coup de feu, Nam en sang. Cette scène tournait en boucle dans ma tête jusqu'à me rendre complètement chèvre. On voulait que j'aille voir un psychologue mais on me laissait deux semaines de répit. Je ne fermais plus l'œil de la nuit, j'avais peur que ça recommence. Que Nam me réveille, m'embrasse et que je finisse par le perdre. Il était tellement important pour moi, j'avais l'impression que nous étions sur la même longueur d'onde. C'est complètement dingue. 

- TaeNi, calme-toi, me souffla mon frère en posant sa main sur ma cuisse. 

En effet, cette dernière tressautait de façon permanente et incroyablement agaçante. Mon frère en profita pour me prendre dans ses bras comme il savait si bien le faire. Il savait que ça me calmait mais pour un court moment. 

La porte s'ouvrit laissant voir une infirmière. Nous nous levâmes tous en même temps tandis qu'une autre femme fermait le rideau de la chambre. Non ! Pas ça ! 

Suga et Jimin me serrèrent fort les mains et je retins mon souffle. 

- Ses jours sont hors de danger, il a un état stable qui ne risque plus de flancher. Le pansement mit sur son foie tient parfaitement. Il vient de se réveiller et a demandé à voir une certaine TaeNi. 

Tout le monde souffla et je me sentis mal à l'aise. Ce n'était pas à ses parents d'y aller normalement ? Sa mère me regarda avec un grand sourire me faisant comprendre que je pouvais y aller. Je lui rendis son sourire et fonçais dans la chambre. 

Je crus que j'allais pleurer lorsque je le vis avec les yeux ouverts. 

- Yo ! me salua-t-il tout sourire.

Je souris pour la première fois depuis longtemps avant de m'asseoir sur son lit. 

- Tu sais que tu es un idiot qui a faillit me faire faire trois crises cardiaques ? 

- Il fallait que je me fasse désirer. 

Je soufflais en le traitant d'idiot avant de lui faire un câlin. Putain ce qu'il m'avait manqué. Il me prit à son tour dans ses bras en me faisant de petits bisous sur la joue. Je finis par l'embrasser en comprenant qu'il faisait exprès pour que je fasse le premier pas. 

- Je t'aime, me souffla-t-il. 

Je souris avant de lui répondre ce que je ressentais pour lui. Il était là, près de moi, en vie et en presque parfaite santé. Je ne voulais rien de plus, je le voulais juste lui et qu'il ne m'abandonne plus jamais. 

×××
Hello ! Avant dernier chapitre de cette fiction, sniff sniff.

Bonne soirée ! ♡

Rap Monster Où les histoires vivent. Découvrez maintenant