Partie 10

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( /!\ Attention, long chapitre en approche /!\ )

Certains éléments de ce chapitre ( et donc une partie de ce qui va suivre ) ont été un petit peu inspiré d'une fanfiction déjà existante. Par respect pour l'auteur, je lui fait la petite pub qui se doit : C'est donc " Sa véritable famille ", de @CharlineBah. J'ai beaucoup apprécié cette fanfic, je vous la recommande ( surtout pour les amateurs de Frans ;-)

Sur ce, place au texte !
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Lorsque j'ouvre les yeux, je trouve qu'il fait étonnement chaud.
Je n'arrive pas à situer la source de cette chaleur jusqu'à ce que je voie le bras de Sans autour de mon ventre.
Tout me reviens : le cauchemar, ma crise de panique...
Je sens mes joues chauffer et un léger sentiment de honte m'envahit.
Je n'aurai peut-être pas dû le laisser me voir comme ça...
Mais en même temps il a été vraiment gentil, et il m'as bien aidée.
J'essaie de me lever mais son bras me retiens.
Il chuchote :
《 - Attends... 》
Mes joues chauffent de nouveau.
《 - Sans, tu fais quoi, là ? 》
Il ouvre les yeux.
《 - Tu me tiens chaud. 》
Je ris un peu. J'ai failli avoir peur !
Je me rallonge donc, mais vois ses pommettes devenir bleues.
《 - Euh, t'es pas obligée de rester, si tu veux pas, hein... 》
Je rigole.
《 - Non, non, ça va. 》
Nous restons donc ainsi quelques dizaines de minutes.
Rester comme ça est tellement apaisant que je manque de me rendormir.
Certes, je suis un peu gênée ( et je crois que lui aussi ), mais le fait qu'il soit à côté de moi ne me dérange pas tant que ça.
Lorsque nous somnolons tous les deux, une voix féminine retentit.
《 - Excusez-moi si je vous réveille, mais il est temps de se lever ! J'espère que vous avez bien dor... Oh. 》
Sans et moi nous relevons d'un même mouvement et nous nous éloignons l'un de l'autre.
《 - J-je dérange peut être ?
- Non, c'est pas du tout ce que tu crois ! En fait, je, on, euh...
- J'ai fait un cauchemar. Et il est venu me rassurer. Rien de plus, d'accord ? 》
Elle ne semble pas tout à fait convaincue, d'après son petit sourire en coin.
《 - D'accord. Vous venez prendre le petit-déjeuner ? 》
Je hoche la tête, prends mes affaires et par m'habiller dans une pièce, n'importe laquelle pourvu qu'elle ferme à clef.
Quand je monte, Sans discute avec Alphys, autour de son bureau qu'elle a aménagé pour en faire une table. Flowey, dont le pot est posé sur la table, rumine dans son coin.
Je les rejoins.
Alphys m'adresse tout de suite la parole.
《 - Bon, je pense savoir comment m'y prendre pour séparer vos âmes. Je ne garantis pas à 100% que ça marche, mais j'ai bon espoir. Sans, tu m'aideras.
- Pas de problème.
- Chara et Flowey, il va falloir que vous m'obéissiez au doigt et à l'oeil. 》
Je hoche la tête.
Flowey soupire.
Alphys le regarde en fonçant les sourcils.
《 - C'est bien compris ?
- D'aaaaaaaaaaccord. Je serais sage.
- Bien. Bon, mangez, on descendra après. 》
Je regarde ce qu'elle m'as servi, un chocolat chaud et des tartines de pâte à tartiner au chocolat.
J'ai l'impression que Sans ai retenu ce que je lui ai dit sur le chocolat et qu'il l'a influencée sur le choix... Ce qui ne me déplais pas, au contraire.
Nous mangeons sans trop parler.
J'appréhende cette opération, je me demande ce qu'il va se passer...
Soudain, une question troublante me viens en tête.
《 - Euh, j'ai une question ?
- Hmm ?
- Quand on va nous séparer, Frisk restera dans ce corps, non ?
- Effectivement.
- Mais moi, j'irai... Où ? 》
Sans et Alphys se regardent.
《 - Normalement, comme le corps d'Asriel revenait de lui même... On se disait que le tiens reviendrais sûrement.
- Oui, mais Asriel avait toutes les âmes humaines et toutes les âmes de monstres. C'est peut être ça qui lui à " recrée " son corps ? 》
Silence.
《 - Peut être... C'est plausible. Mais, que veux tu que l'on fasse ? 》
Une idée germe dans mon esprit, mais elle est assez compliquée, et... Dérangeante.
《 - J'aurais peut-être une idée, mais je doute qu'elle vous plaise. 》
Sans me regarde d'un air méfiant.
《 - Elle ne met en jeu la vie de personne ?
- Non !
- Alors c'est OK pour moi. Tu explique ? 》
Je prends une inspiration.
《 - Lorsque je suis morte, et là j'entends moi seule, pas moi avec Asriel, mon corps n'as pas disparu en poussière. Je veux dire, c'est normal, pour un humain. Mais j'étais toujours là, en tant que " fantôme ", si on veux. Je voulais laisser le plus de temps possible à Asriel pour prendre mon âme. Et j'ai vu Toriel jeter un sort à mon corps, un sort qui permet de figer un objet dans le temps. Elle me l'avait expliqué un jour : c'est un talent très rare et qui demande un effort magique immense. En gros, si on jette le sort sur un jeune arbre, il s'arrêtera de pousser. Et lorsqu'on annule le sort, il continuera à pousser normalement, comme s'il ne s'était rien passé. Donc, euh, c'est un peu dégoûtant dis comme ça, mais si on ouvrait ma tombe, il serait " comme neuf ". 》
Ils me regardent avec de grand yeux.
《 - Tu veux profaner une tombe ?!
- Euh, oui, mais c'est ma tombe, et je vous rassure, vous avez mon accord. 》
Sans éclate de rire.
《 - Et elle est où ?
- Dans les Ruines. À l'endroit même ou Frisk est tombée pour la première fois. 》
Nous nous regardons, silencieux.
《 - Mais, euh, c'est peut-être pas une bonne idée...
- Au contraire, c'est vraiment une excellente idée ! Je me demandais s'il n'allait pas falloir que je te construise un corps robotique comme Mettaton. 》
Je soupire, soulagée.
Soudain, Flowey se racle la gorge.
《 - Et, moi ? Je vous signale que moi, mon corps est tombé en poussière. Et que cette fois, nous n'avons pas toutes les âmes de monstres. 》
La déception me tord le ventre. Pourrais-je revoir mon frère un jour ?
《 - En fait, si on réfléchis bien, il te suffirait d'avoir une âme humaine et ton âme. Toutes les âmes que tu a absorbées t'ont rendu très puissant, mais elles ne te serviront pas si tu veux simplement retrouver ton corps. 》
J'interviens.
《 - Mais... Nous n'allons pas utiliser une des âme humaine, si ?
- Non, il ne vaut mieux pas.
- Mais alors, comment faire ? 》
Nous réfléchissons.
Soudain, une petite étincelle d'espoir nait en moi.
《 - Vous ne pensez pas que cinq âmes d'humains morts et deux âmes d'humains vivants pourraient quand même détruire la Barrière ? 》
Silence.
Je peux presque voir les rouages du cerveau d'Alphys tourner.
Je continue.
《 - Je suis sûre que si nous nous y mettions à deux, avec Frisk, nous pourrions la détruire. Après tout, c'est la magie humaine qui vous a enfermés ici, non ? À nous deux, nous pourrions peut-être réussir à la détruire ! 》
Ils me fixent tous.
《 - Chara, il va falloir en parler au roi. C'est trop important et incertain pour laisser ça entre nos mains. 》Dis Alphys d'une voix douce.
Je soupire.
《 - Alors si vous lui en parlez, n'oubliez pas de lui rappeler que ça lui permettra de revoir ses deux enfants. Et il faudrait aussi en parler à Toriel.
- Ça, je peux m'en charger. 》 Intervient Sans. 《 Je la connais un peu, et je suis, hem, le plus rapide.
- Je t'accompagne. 》Lui répondis-je. 《 Il n'y a qu'avec moi qu'elle te croira.
- Et donc moi, je vais prévenir Asgore 》 Complète Alphys.
Flowey fronce les sourcils.
《 - Et moi ? Ne comptez pas sur moi pour vous attendre comme une gentille plante en pot, hein !
- Eh bien... Si tu pouvais aller voir Asgore avec moi, ce serait génial. 》 Réponds Alphys.
《 - Mouais. C'est toujours mieux que de rester ici à rien faire. Je marche.
- Parfait, donc on y va ! 》
Je me lève de table et me tourne vers Sans.
Il se lève à son tour et nous nous dirigeons vers la sortie.
《 - À plus ! 》
Lorsque nous sommes sortis, il me tend la main.
《 - Attends, t'es sûr de pouvoir te téléporter sur une aussi grande distance ?
- J'y survivrai ! Tu me fais confiance ? 》
Je lui attrape la main.
Cette sensation dans l'estomac me reprend, et tout devient bleu.
Lorsque nous réapparaissons, devant la porte des Ruines, un froid mordant nous attaquent.
Sans semble épuisé.
《 - Ça va ?
- Mais oui, t'en fais pas pour moi. Allons-y. 》
Lorsque nous arrivons devant la porte, il toque deux petits coups.
A ma grande surprise, une voix féminine réponds :
《 - Qui est là ? 》
Et Sans de répliquer :
《 - Satan.
- Satan qui ?
- Satan-bêterai de nous laisser entrer ? 》
Un silence suit.
《 - Pourquoi tu veux entrer, aujourd'hui ?
- J'ai à te parler de quelque chose de très important. En plus, j'aimerais te présenter quelqu'un. 》
Nouveau silence. Elle réfléchis.
Je commence à croire qu'elle n'ouvrira jamais quand la porte s'entrouvre en grinçant.
《 - Venez. 》
Lorsqu'elle m'aperçois, elle recule d'un pas. Les larmes lui viennent aux yeux.
《 - Mon enfant, j'ai eu si peur pour toi ! Je pensais que tu t'étais fait tuer ! 》
Je souris.
《 - Je te l'ai dis, j'ai été très prudente. Et Sans m'as aidée ! 》
Celui-ci intervient.
《 - Toriel, peut-être devrions nous nous assoir quelque part. Ce qu'on voudrait te dire risque de prendre du temps, et de te faire un choc. 》
Mon ancienne mère semble méfiante, mais nous fait signe de la suivre.
Elle nous emmène dans son salon, et nous nous asseyons autour de la table.
Sans prends une inspiration, mais je le devance.
《 - Toriel... Tu te souviens, dans les Ruines, quand tu m'as dis que je te rappelais quelqu'un... C'est parce-que c'est moi. 》
Elle écarquille les yeux et murmure :
《 - Non, c'est impossible... 》
Je souris.
《 - Je t'assure que c'est moi. Toutes ces années j'étais réduite à l'état d'une sorte de fantôme... Mais cette humaine, Frisk, est tombée, et nous avons, comment dire, fusionnées. Elle m'as laissée le contrôle. Je t'assure que c'est moi... 》
Lui avouer ça, lui parler à nouveau m'enlève un poids sur le cœur. J'espère juste qu'elle va me croire...
Elle se lève, viens vers moi et me prends la tête entre ses mains. Je la regarde, inquiète. Et si elle ne me reconnaissais pas ?
Mais mes inquiétudes sont balayées quand ses yeux se remplissent de larmes.
《 - ...Chara ?
- Maman. 》 Lui répondis-je, en sentant des larmes me monter aux yeux.
Elle m'entoure de ses bras, presque brusquement. Je fait de même, sentant une larme rouler sur ma joue.
《 - Oh ma chérie, tu es là... C'est vraiment toi ?
- Je te le jure. Je suis désolée... Tout est de ma faute... Asriel... Votre chagrin... C'est de ma faute.
- Ne dis pas ça mon cœur. Tu as voulu bien faire... Allons, allons, dites moi donc ce dont vous vouliez me parler. 》
J'essuie mes yeux et lâche ma mère. Elle retourne s'assoir sur sa chaise.
Sans, attendri, à un sourire jusqu'aux oreilles.
Je m'éclaircis la gorge.
《 - Ce dont nous voulions te parler... Tu vois qui est Flowey ?
- Cette fleur dorée vivante ?
- Oui. Prépare toi, tu vas avoir un choc. 》
Elle incline la tête, m'invitant à continuer.
Je respire profondément.
《 - C'est Asriel. 》
Elle ferme les yeux et deviens lointaine.
Sans et moi nous regardons, alarmés.
Elle murmure :
《 - Est-ce seulement possible ? Est-ce que mes enfants sont vraiment toujours en vie ?
- Maman... Je ne te dirais jamais ça si je n'en étais pas sûre. Mais nous avons un problème. Flowey est vide. Il n'as pas d'âme. Et l'âme d'Asriel... Elle a fusionné avec la mienne. Complètement. L'âme de l'autre humaine est également reliée à la mienne. Mais pas autant que celle d'Asriel. Nous en avons parlé à Alphys, et elle pense pouvoir les séparer. Mais il me faudrait un réceptacle, un corps pour accueillir mon âme.
- Vous en avez trouvé un ?
- Euh, en fait... Tu n'avais pas jeté un sort sur mon corps ? Qui permettait de le garder comme il était, jusqu'à ce que tu annule ce sort ? 》
Ses yeux s'ouvrent brusquement, avec une expression déterminée.
《 - Suivez-moi. 》
Elle va chercher une pelle et nous emmène jusqu'à ce fameux endroit. Là où Frisk est tombée, où tous les enfants sont tombés, moi la première.
《 - Maman, c'est à moi de le faire. Passe moi la pelle. 》
Elle semble vouloir protester, mais finis par me la tendre.
Je plante la pelle dans la terre et fais levier avec, arrachant par la même occasion une bonne partie des fleurs dorées.
Et je recommence.
Encore, et encore.
Je creuse, même si ça me fait mal.
Je continue.
A un moment, lorsque j'ai fait un trou d'environ un mètre je suis tellement crevée que je me dis que je vais leur demander de prendre le relais.
Mais la pelle rencontre une surface dure.
Mon coeur bondit dans ma poitrine.
《 - J'y suis ! Venez, faut sortir le... La boîte. 》
Je n'arrive pas à me résoudre de parler de cercueil, en sachant que c'est le mien.
Avec beaucoup d'efforts, nous arrivons à le sortir du sol.
J'ai peur de ce que nous allons découvrir en l'ouvrant.
Cependant, quand Sans fait glisser le couvercle nous découvrons une fille qui semble dormir. Quelqu'un qui serait très pâle, mais pas mort.
Maman la soulève dans ses bras.
《 - Comment allons-nous l'amener jusqu'à Hotland ? C'est horriblement loin !
- Je peux accélérer le chemin. 》 Dis Sans.
Je le regarde en fonçant les sourcils.
《 - C'est trop loin, et nous sommes plus nombreux. Tu vas dépenser trop de magie. 》
Il sourit.
《 - J'y survivrai ! 》
Et avant que je puisse l'en empêcher, il me prends le bras, attrape celui de ma mère et un bleu électrique envahit l'espace.
Lorsque nous arrivons, en plein devant le labo d'Alphys, tout me paraît normal au premier abord.
Mais d'un coup Sans s'appuie sur moi, et semble sur le point de s'évanouir.
《 - Sans !
- Je vais bien. Je t'assure. Il faudrait juste que je m'assois une minute. 》
Je le soutiens donc en entrant dans le labo, puis lui tends une chaise.
Il s'effondre dessus.
《 - Que lui arrive t-il ? 》 me demande ma mère.
《 - Effort magique je pense. Il faut lui laisser le temps de se reposer. 》
Quelques secondes après la fin de ma phrase, Asgore, Alphys et Flowey entre dans le labo.
Asgore tient à la main un de ces bocal pour conserver les âmes. Une lumière verte brille à l'intérieur.
J'interroge Alphys :
《 - Il... Il sait ? 》
Elle hoche la tête.
Je me dirige devant lui.
Il semble ému.
Je le prends dans mes bras.
Mon père me caresse les cheveux, comme il le faisait avant.
Pas besoin de mots.
Puis nous nous séparons.
《 - Bon. Tout est OK ? Vous êtes prêts pour l'opération ? 》
Je hoche la tête. Flowey, qui semble bien calme, fait de même.
《 - Laissez moi le temps de tout préparer. Une heure ou deux. 》
Nous nous asseyons donc, moi par terre et mes parents sur une chaise.
Sans s'est endormi sur la sienne.
Une heure passe, sans que personne ne dis rien. Je m'occupe en jouant avec mes cheveux et en mimant le fait de dessiner, sur le sol.
Je reproduis mon meilleur dessin : les fleurs dorées.
Puis environ une autre demi-heure s'écoule avant qu'Alphys ne reparaisse.
《 - Tout est prêt. Vous pouvez venir ! 》
Je me dirige vers Sans et lui secoue doucement l'épaule.
《 - Eh, ça va ? Tu te sens assez en forme pour aider Alphys ? 》
Il ouvre les yeux.
《 - Oui, t'en fais pas. Je vais pas la laisser se débrouiller seule, non plus. 》
Je souris. Je suis heureuse qu'il vienne, car malgré tout ce que je peux dire, sa présence me rassure.
Nous descendons dans son vrai laboratoire. Un mélange d'appréhension et de hâte se répand en moi.
Alphys nous amène jusqu'à ce qui semble être une table d'opération, mais quatre personnes voire plus pourraient y tenir.
《 - Bon. Chara, allonge toi ici. Toriel, pose son corps à côté. Flowey, ici et enfin l'âme humaine là. 》
Mon corps est au bord de la table, et moi, dans celui de Frisk, je suis vers le milieu.
Alphys attache des petits liens de cuirs sur mes poignets et mes chevilles.
《 - C'est juste une précaution, d'accord ? 》
Un vertige me prend.
Elle fait de même avec mon corps.
Mes parents s'éloignent pour laisser de l'espace à Alphys, et Sans reste pour l'assister.
Il se met devant moi. Je lui lance un regard apeuré et il me prend la main.
《 - Tout va bien se passer, d'accord ? 》
Je hoche la tête, même si je suis à deux doigts de m'évanouir.
Alphys lance sa machine et une sensation étrange m'envahit, comme si du plomb se répandait dans mon corps.
" Mes " âmes apparaissent, et l'âme humaine à côté de Flowey brille plus fort.
Alphys passe une seringue à Sans, qui m'injecte son contenu dans l'épaule.
《 - C'est pour que tu ne sente rien, ou presque. 》
Je hoche la tête.
Alphys apparaît dans mon champ de vision, une étrange paire de ciseaux à la main.
Je ferme les yeux, effrayée.
Mais le produit fait bien effet, et je ne ressens qu'une vague sensation de coupure, sur un endroit que j'ai du mal à situer.
J'ouvre les yeux, et j'entraperçois Alphys découper les filaments qui reliaient mon âme à celle de Frisk, avant que Sans ne fasse un petit mouvement devant mes yeux pour les fermer à nouveau.
Quand Alphys coupe le dernier filament, en tout cas, je suppose que c'est à et instant, une horrible sensation me saisit. Tout tangue, je n'arrive plus à ouvrir les yeux. Lorsque je parvient enfin à les ouvrir, je ne suis plus au même endroit. Je regarde mon corps. Je suis plus pâle, et je porte un pull vert avec une bande jaune.
Ils... Ils ont réussis ?!
Je me craque la nuque, et j'aimerai en faire de même avec mes autres membres, mais je ne peux pas à cause des liens.
Sans et Alphys enlève Frisk de la table. Je la vois respirer, mais elle n'ouvre pas les yeux.

Et maintenant, il faut essayer de séparer mon âme de celle d'Asriel.
Mon âme réapparaît au dessus de ma poitrine.
Sans se met de mon côté, et me lance un regard rassurant.
Alphys apparaît de nouveau dans mon champ de vision, avec des instruments pointus qui me font peur.
Je ferme les yeux, le plus fort possible.
Je sens de nouveau des piqûres, plus forte cette fois.
Et soudain, j'ai l'impression que mon âme se déchire en deux. La douleur est horrible, j'ai l'impression de mourir.
Je crie.
J'ouvre les yeux, Sans et Alphys ont l'air paniqués.
Il y a un problème. Il devait forcément avoir un problème.
Je lance un regard désespéré à Sans et lui crie :
《 - Sauve le, lui !! 》
Puis une autre douleur me fait basculer dans l'inconscience.

New Reset ( CharaXSans )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant