New Reset ( CharaXSans )

Partie 12

( Attention, NDA que vous pouvez passer sans aucun respect si vous voulez !! )
Ces derniers jours je sortait beaucoup de chapitres plutôt rapidement, mais je vous avertit : ça va aller moins vite à partir de maintenant.
Pour trois raisons principales :
- Les cours. Ça prends du temps, c'est chiant et comme je suis moyennement bonne élève ( voire pas du tout ) faut que je me concentre.
- Des problèmes persos qui me bouffent un peu l'air en ce moment, et disons que c'est pas le meilleur moyen pour être inspirée.
- WattPad. Ça buuuug !!! Je sais pas pour vous mais chez moi, et surtout sur mon portable, c'est l'apocalypse. Problèmes de publication ( notamment avec ma petite fiction " This little girl " qui était censée sortir il y a des mois ), d'email, d'affichage, et des fois ça quitte tout seul alors que je suis tranquillement en train de lire ou d'écrire. D'ailleurs c'est pour ça que ce message est ici et pas sur mon mur, WattPad à refusé.
Tout ça pour dire que j'essaierai de vous sortir minimum un chapitre par semaine, plus si je peux, moins si je peux pas ( mais dans ce cas là je ferait de mon mieux pour me rattraper ). Comme ça, ça me permet de préparer des chapitres à l'avance et de les publier petit à petit, ça sera mieux pour tout le monde ( mais si le suspens est trop fort je les posterais plus vite ;-).
Sur ce, bonne lecture !

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《 - Contente ? 》Je demande à Frisk.
Elle hoche la tête, fascinée par ce qui tourne autour de sa main.
Notre entraînement à débuté il y a pas mal de temps déjà, et Frisk à toujours un peu de mal avec la magie matérialisée, comme les projectiles.
Elle a enfin réussi à réaliser une petite boule de feu écarlate, qui tournoie entre ses doigts.
Personnellement je ne trouve pas cet exercice particulièrement complexe...
Là où j'ai du mal, et où elle est super forte, c'est pour la magie à distance, comme par exemple lorsque Sans porte quelque chose avec sa magie.
Il s'est d'ailleurs proposé pour nous donner des cours.
Quand les parents nous ont annoncé ça, j'ai failli rire. Mais en fait il fait du bon boulot !
En ce moment, nous sommes simplement en train de nous entraîne dehors, avec Frisk.
《 - À toi maintenant ! 》 Dis t-elle. 《 Essaie de soulever... 》
Elle regarde autour d'elle.
《 - Ça ! 》
Elle pose une petite pierre ronde devant moi.
Je tend le bras devant moi et essaie de me concentrer.
Je sens une force magique autour de moi, mais ne sais pas comment la canaliser.
Je ferme les yeux, lorsque soudain une voix masculine intervient.
《 - Ne ferme pas les yeux. Et essaie de te détendre, tu es crispée. 》
Je sursaute si fort que je me demande si je n'ai pas frôlé une crise cardiaque.
Je me tourne vers Sans.
《 - Espèce de... Tu m'as fait peur, imbécile !!!
- Hey, salut " monsieur " Sans ! 》Dis Frisk.
Il sourit.
Je crois qu'il aime bien. Être notre prof.
《 - Allez, essaie de soulever la pierre. 》
Je soupire et me retourne.
Il se positionner derrière moi.
Frisk me lance un regard qui dis " Allez, on te regarde, vas-y ! "
Je lui réponds en levant les yeux au ciel.
Je recommence mon exercice là où je m'étais arrêtée.
《 - Normalement, là, tu sens une énergie autour de toi. Essaie de la rassembler dans la pierre.
- Comment ?
- Contente toi d'essayer. 》
Facile à dire !
Cependant, en me concentrant sur cette pierre, je parviens à la soulever de quelques centimètres.
《 - Voilà ! Tu l'as !
- Yes, bravo Chara !
- Merci, partenaire. Et à toi aussi, prof. 》
Il déteste que je l'appelle comme ça, et je le sais.
Il me regarde, découragée.
Je hausse les sourcils, avec un sourire.
Asriel vient nous aider ( enfin, je le soupçonne d'être venu surtout pour admirer nos galère ) dans l'après-midi.
Lui aussi essaie d'apprendre la magie, mais il n'arrivera probablement pas à appliquer la magie à distance. Pas assez expérimenté, pas assez puissant, enfin, du moment que ça ne le gène pas...
Mais du coup, pour ce qui est des projectiles, il excelle.
Et c'est ainsi qu'on s'est retrouvées, Frisk et moi, chacune avec son " prof particulier ".
Je vois Frisk, au loin, réussir à faire apparaître deux petites flammes. Elle est si heureuse qu'elle se jette dans les bras d'Asriel et lui plante un bisou sur la joue. Le pauvre devient complètement rouge. Je lance un regard condescendant et il me tire la langue.
A la fin de l'après midi, Frisk réussi à faire apparaître plusieurs projectiles en même temps, et moi à soulever Asriel de quelques centimètres ( je l'ai pris par surprise, sa tête était incroyablement drôle lorsqu'il s'est rendu compte qu'il n'avançait plus ).
Épuisés, nous rentrons à la maison, ou une bonne odeur de tarte nous attends.
Asriel respire profondément.
《 - Ça sent trop bon...
- Tiens, c'est une tarte aux pommes aujourd'hui... 》Remarqué-je.
《 - Comment tu sais ? 》 S'étonne Frisk.
《 - Bah tu sens pas ? 》
Elle hausse les épaules et se retourne vers Sans.
《 - Tu reste avec nous ce soir ?
- Heh, ce serait avec plaisir, mais Pap's m'attends sûrement, et puis Toriel et Asgore ne vont peut-être pas vouloir me recevoir...
- Alleeeeez !! 》
Je soupire. Je ne sais pas pourquoi, mais elle m'exaspère.
《 - T'en fais pas, je reviendrai ! Si vous voulez, vous pouvez venir chez moi un de ces quatre. Sur ce, bye ! 》
Il s'en va, donc. Nous dînons en racontant nos " exploits ". La tarte de maman est excellente, comme d'habitude.
La nuit, Asriel et moi dans nos lits respectifs et Frisk sur un matelas, nous discutons.
《 - Alors, ça vous fait quoi d'être revenu ? 》 Nous demande Frisk.
Asriel me devance.
《 - C'est génial ! Je suis enfin... Ben... Moi !!! 》
Elle rit.
《 - Je me sens vivante. C'est déjà mieux. 》Je réponds. 《 Et toi ? Vivre avec nous, c'est comment ?
- C'est super. Enfin j'ai une vraie fam... 》Elle tousse. 《 Oubliez. C'est vraiment super. 》
Mais ce qu'elle a essayé de dire nous interpelle. Je vois une petite goutte au coin de ses yeux.
《 - Frisk ? Tu peux nous en parler si tu veux, tu sais. 》 L'encourage Asriel.
《 - Parler de quoi ?
- Ben, de ta famille.
- C'est vous ma famille.
- Mais, avant ?
- Quand ça ? 》
Je vois bien ce qu'elle essaie de faire. Je faisais la même chose avec Asriel, avant. Il n'a jamais su tout ce qui m'étais arrivé, d'ailleurs. Essayer d'esquiver la question, ralentir l'interlocuteur en espérant qu'il n'insiste pas.
《 - À la surface. Tu avais bien une famille, non ? 》
Elle marmonne.
《 - Tu parle d'une famille... 》 Puis plus fort 《 Je vais dormir, OK ? 》
Mon frère et moi nous regardons. Auparavant, nous avons eu de nombreuses conversations silencieuses, et je crois bien qu'il veut en démarrer une autre.
Il pointe Frisk du menton, puis fronce les sourcils, interrogateur.
C'est si clair que je l'entends presque.
" Qu'est-ce qu'elle a, tu penses ? "
Je hausse les épaules et balaie l'air de ma main.
" Passe à autre chose. "
Il fait non de la tête et me fait un autre regard interrogateur.
" Non, pourquoi je devrais faire  ça ? "
Je pose une main sur mon torse, et lance un regard appuyé sur Frisk.
" J'ai connu ça. "
Il fronce les sourcils, l'air inquiet.
" C'est grave ? "
Je hausse les épaules et me retourne.
" Ça dépend. Fin de la conversation. "
Je l'entends soupirer, ce qui m'arrache un sourire avant de sombrer dans le sommeil.

《 *Tout est noir. Une voix retentit*
- Et bien Chara ? On m'a déjà oublié ?
*Mon regard croise celui de la personne qui me parle. Je suis pétrifiée.*
- Non, pas toi ! C'est pas possible...
- Bien sûr que si. Je serais toujours là. Tu ne te débarrassera jamais de moi, tu sais.
- Tu ne peux pas être en vie.
- Pourquoi ? Tu m'as tué ? Comme tu as tué froidement tes parents ?
- Tais-toi.
- Et tous tes amis, aussi.
- J'ai dis : tais toi.
- Pourquoi ne pas finir le travail ? Après tout, je suis de ta famille aussi.
- Ferme la !!
- Tu ne veux pas me tuer ? Alors pourquoi tu as un couteau à la main ?
*Je baisse les yeux. C'est vrai. En plus je le hais. Je me jette sur cette stupide fleur et m'apprête à la poignarder. Une joie intense explose dans ma poitrine.*
- Tu vois ? Nous sommes pareils. Ouvre les yeux !
Clac !
Un bruit retentit, un coup sec.
Je porte la main à ma joue.
《 - T'es réveillée ? Oh, mon dieu, je suis désolée, mais tu devenais complètement...
- Incontrôlable. 》
Frisk secoue sa main, et Asriel me dévisage, choqué.
Je suis par terre, dans une position de défense.
Et ce sentiment de joie...
《 - Mais qu'est-ce qui t'es arrivé ?
- Je... 》
Non, ils ne doivent pas savoir.
Ils ne doivent jamais savoir.
《 - Un cauchemar, rien de plus.
- Rien de plus ? Tu as failli nous frapper !
- Désolée, je dois être un peu somnambule ! Rendormez vous, c'est rien. 》
Ils me regardent, sceptiques, alors que je retourne me coucher.
Tout en sachant très bien que je n'y arriverai pas.
Je jette une regard sur le réveil : 1:37. Il reste beaucoup trop de temps avant le matin pour que je reste à ne rien faire...
J'attends 3/4 d'heures avant de me lever. J'ouvre la porte de la chambre, la referme.
Où aller ?
Une seule réponse me viens : loin d'eux. Je suis trop dangereuse pour eux.
C'est ainsi que, sans réfléchir, je pousse la porte d'entrée et sort dehors.
Je court, mes pieds nus résonnant étrangement sur le sol rugueux.
Je ne sais pas quoi faire.
Arrivée à Hotland, je marche, car je sais que même vêtue comme ça, avec cette chaleur je vais très vite m'essouffler.
Pourquoi je suis comme ça ?! Qu'est ce qui ne tourne pas rond chez moi ? Pourquoi suis-je aussi heureuse à l'idée de tuer des gens ?
En marchant au hasard, je me retrouve devant une barque, sur laquelle se tient une étrange étrange personne encapuchonnées.
《 - Tra la la ! Vous souhaitez aller quelque part ? Je peux vous emmener à Waterfall ou à Snowdin. Tra la la ! 》
Je n'ai pas le souvenir de lui. C'est étrange.
《 - Euh.... À... Waterfall, s'il vous plaît. 》
Je monte sur sa barque.
Elle se met à filer, plus vite que je n'aurais cru possible.
《 - Tra la la ! Je suis l'homme de la rivière. Ou peut-être suis-je la femme de la rivière ? Tra la la ! 》
Le voyage passe très vite, bizarrement.
Pourquoi je voulais aller ici, déjà...?
Aucune importance.
Je erre dans cette grotte , sans savoir vraiment ce que je dois faire.
Peut-être devrais-je fuir, pour les protéger... Mais je les aimes, et je sais qu'ils ne m'abandonneraient pas, eux.
Je vois un bâton trainer par terre.
Je le ramasse, et commence à frapper le mur pour me défouler.
Mes membres fatigués protestent, mais quoi que je fasse et dise, ça me manque.
J'aime me battre. Et je n'y peux rien.
Le bâton finit par se casser.
Je le jette au loin, et m'adosse au mur.
Pas moyen de savoir l'heure qu'il est.
Je contemple mon reflet dans l'eau.
J'ai l'air d'une gamine.
Plutôt petite, cheveux courts, l'air innocent... Comme quoi, ne jamais se fier aux apparences...