Chapitre 2

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Quand je me réveille, j'ai un peu mal à la tête et j'ai l'impression que je suis lourde

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Quand je me réveille, j'ai un peu mal à la tête et j'ai l'impression que je suis lourde. Je sens quelqu'un mettre quelque chose de froid sur le front et ouvre faiblement les yeux pour découvrir un mec avec des cheveux bouclé.

- Hé, salut, sourit-il en voyant que je suis réveillée. Tu vas mieux ?

- Pourquoi je suis ... Je ne sais même pas où je me trouve, grimaçai-je en mettant mes mains sur ma tête et gémissant de douleur.

- Attend, je vais chercher de quoi soulager ton mal de tête, dit-il en se levant pour sortir de la pièce.

Je me redresse un peu et vois que je suis dans une chambre, bleu et blanche. La porte se rouvre et je me cache avec la couverture, ne voulant pas que quelqu'un m'attaque.

- Bah, pourquoi tu te caches ? rigole la personne. Je ne mords pas tu sais ?

Je passe mes yeux au-dessus de la couverture et vois le type aux cheveux bouclé avec un verre d'eau et un cachet dans les mains.

- Tu pourrais très bien le faire, lui dis-je en me redressant d'un coup, mais je me rallonge car un mal de tête me tombe dessus. Ho putain, fait chier.

- C'est ça de trop s'agiter après un coup dur à la tête en voulant sauver un bébé, ricane-t-il en revenant s'assoir sur le rebord du lit. Mais encore merci. Grace à toi, elle est toujours en vie et en pleine forme.

- Arrête de me remercier, ça devient chiant, lui dis-je en avalant le médicament. Tout ce qui compte, c'est qu'elle soit en vie. Bien que la poussette soit bonne pour la casse.

Il rigole et va dans un coin de la chambre pour revenir et me tendre mon skate, récoler avec du scotch gris. Je le frôle des doigts, un sourire triste sur les lèvres.

- Désoler, on a rien trouvé de mieux pour le réparé un minimum au moins, avec mes potes, grimace-t-il.

- Ce n'est rien, souris-je faiblement. Au moins, il restera dans ma chambre. Je le garderai toujours.

- Tu as l'air d'y tenir beaucoup, sourit-il.

- En fait, il me vient de mon grand-père qui est mort il y a quelques mois d'un cancer, expliquai-je. C'était le dernier cadeau qu'il m'avait offert, pour mon anniversaire, parce qu'il savait que j'adore skater librement et sentir la vitesse. C'est l'une des choses qui me rappelle mon grand-père, alors j'y tiens.

- Je suis désolé, je ne voulais pas te rendre triste, s'excuse-t-il.

- Ce n'est rien, souris-je en lui embrassant la joue. Merci d'avoir essayé de le réparer, c'est gentil.

Il sourit, les joues rosissant un peu. Je souris moqueusement et commence à me lever doucement.

- Faut que je rentre ou mes parents vont piquer une crise, lui dis-je.

- Heu... En fait, commence-t-il en passant sa main sur l'arrière de la nuque et je le regarde. Nous en veut pas, mais Louis a tellement eu peur que tu es quelque chose de grave qu'il a pris ton phone pour appeler tes parents. Du coup... Ils sont en bas avec mes parents et les parents d'Iris, qui est en fait le bébé de la sœur de ma mère.

- Outch, je sens que ça va barder, grimaçai-je.

Il soupire et on descend tous les deux. Je trouve les ados qui étaient avec la dame et ils me sourient quand ils me voient.

- Salut toi, comment tu vas ? me demande le blond qui a trop une tête d'ange.

- Mieux que tout à l'heure, répondis-je. Encore merci pour le skate.

- De rien, on voulait te remercier pour Iris, sourit le mec aux cheveux noir. Au fait, je suis Zayn, là Harry, Niall, Louis et Liam.

- Et bah moi Lana, souris-je. Pourri, mais c'est la vie.

- Mais nan, c'est joli, rétorque Liam. Ma petite sœur s'appelle pareil, alors.


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