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Avant que je puisse vraiment regarder les fleurs, Harry se met devant moi et me prend les mains pour enfin planter ses yeux verts dans les miens.
- Qu'est-ce que tu as ? m'inquiétai-je.
- Je dois t'avouer quelque chose, souffle-t-il avant de planter son regard dans le mien. Depuis la première fois que je t'ai vue, j'ai succomber à ton charme. Puis le temps à passer et j'ai appris à te connaître. J'adore ta joie, ton sourire, ton rire mélodieux... Tout ce que tu es. Dès que je te vois, j'ai le sourire aux lèvres même pas une seconde plus tard. J'ai eu peur jusqu'à présent de te le dire par peur de gâcher notre amitié, mais je ne peux pas nier que Cupidon à planter sa flèche sur moi. Je t'aime, Lana, plus que tout.
Je reste sans voix par ce qu'il vient de dire, mon cœur menaçant de sortir de mon corps tellement il bat vite.
Il pose une main sur ma joue, remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille au passage, et commence à approcher son visage en faisant des navettes entre mes yeux et mes lèvres. Son souffle chaud vient s'écraser sur mon visage et je sens la tension monter. Il n'est qu'à quelques centimètres de poser ses lèvres, mais il s'arrête.
Mon dieu, comment il fait pour me faire perdre tous mes moyens ?
- Moi aussi, Harry, lui dis-je. Mais j'avais aussi peur que toi de te le dire et gâcher ce que nous avions comme relation. Je t'aime.
Il sourit grandement et pose doucement ses lèvres contre les miennes. Il passe sa langue sur ma lèvre inférieure pour accéder à ma langue. Je lui donne l'accès et elles dansent ensemble tendrement.
Nous nous séparons, à bout de souffle, et il colle son front contre le mien.
- Tu viens de faire de moi le mec le plus heureux du monde, me dit-il.
- Et moi la fille la plus heureuse de ce monde, répondis-je en ricanant à sa phrase clichée.
Il rigole et prend la boite de pizza en souriant.
- On s'y attaque ? demande-t-il.
- Oh oui, monsieur Styles, souris-je.
On commence à manger et il met un film d'action qui dure deux heures. On rigole bien, moi dans ses bras et dans le salon illuminer par les bougies qui donnent un air romantique à la pièce. Quand le film est fini, il embrasse ma tempe et se lève pour aller dans la cuisine. Il revient s'assoir à côté de moi après quelques secondes et me tends un énorme paquet. J'ouvre de grands yeux, mais Harry me dit de l'ouvrir. Je tends ma main, mais le paquet se met d'un coup à bouger. Je sursaute, mais continue. Je retire vite le couvercle du paquet et recule, croyant qu'un truc aller me sauter dessus. J'entends un jappement et ouvre les yeux pour voir un chiot husky avec des yeux bleus extraordinaire.
- Il est trop mignon, m'exclamai-je en lui caressant la tête.
- En fait, c'est « elle », me corrige Harry. Elle était à adopter par une amie à moi et j'ai eu l'idée de la prendre pour te l'offrir.
- Mais, comment elle s'appelle ? demandai-je en la sortant de la boite.
- C'est à toi de lui en donner un, me sourit-t-il.
Je regarde le chiot tendrement et lui caresse la tête, alors qu'elle a l'air contente.
- Je vais t'appeler Scarlett, je trouve que ça te va bien, souris-je.
Elle abois et Harry rigole.
- Vous vous entendez déjà à merveille, dit-il. Mais, c'est aussi pour t'annoncer quelque chose d'autre.
Je le regarde, me demandant ce qu'il me cachait encore.
- Avec les gars, on forme un groupe de musique mondialement connu, dit-il et j'ouvre de grands yeux. J'ai vu que tu ne nous connaissais pas, alors j'ai rien dit pour pas t'inquiéter... Mais notre manager nous a appeler y a deux jours pour nous dire qu'on part en tourner... Demain matin.
- Mais, pourquoi ne pas me l'avoir dit ? soufflai-je.
- Je voulais que tu apprennes à nous connaître, mais j'ai eu peur que tu nous rejettes ensuite, avoue-t-il en baissant la tête. Je suis désolé, Lana. J'ai pensé que prendre Scarlett t'aiderai un peu pour supporter notre absence et pour que tu puisses te souvenir de moi en la regardant.
- Vous partez longtemps ? demandai-je.
- 6 mois, soupire-t-il. J'ai essayé de demander au manager de repousser, mais il n'a pas voulu. Tu es fâchée ?
Il pose son regard dans le mien et je souris en m'approchant de lui.
- Ce n'est pas de ta faute, lui murmurai-je avant de l'embrasser, un million de papillon dans le ventre.
Il sourit contre mes lèvres et approfondit le baiser. Plus les secondes passent, plus le baisé devient chaud et brulant. Plus intense.
Je me retrouve assise sur ses genoux, mes mains sur ses joues et les siennes sur ma taille.
- Tu ne peux pas savoir comment tu me fais de l'effet, murmure-t-il sur mes lèvres.
Effectivement, je sens une bosse sous son pantalon. Ça me gêne un peu, car je ne suis quand même qu'en robe sur lui.
On se sépare, à bout de souffle et il colle son front au mien.
- Harry, je l'ai jamais fait, lui dis-je en baissant le regard.
Il pose une main sur ma joue et je relève le regard pour le planter dans le sien.
- Je ne t'oblige pas à le faire, Bae, me sourit-il. J'attendrai toute la vie s'il le faut, parce que je ne veux pas que tu te sentes obliger de le faire si tu n'es pas prête.
Il embrasse chastement mes lèvres et sourit une nouvelle fois.
- Mais sache que tu m'appartiens maintenant et je veux que tout le monde le sache pour que personne ne te touche, me chuchote-t-il à l'oreille.
- Même Niall, Liam, Louis et Zayn ? interrogeai-je.
- Ils ont seulement le droit de te toucher et parler sans aller trop loin, murmure-t-il dans mon cou.
Il ramène mes cheveux en arrière d'une main et je comprends qu'il veut me faire une marque, pour marquer sa propriété.
- Je peux ? demande-t-il.
- T'en que c'est toi, oui, répondis-je en passant ma main dans ses boucles.
Il pose doucement ses lèvres sur ma peau et je frissonne. Il embrasse d'abord chaque parcelle de mon cou et mordille gentiment à un endroit qu'il a choisi pour placer la marque. Je gémis de douleur, n'ayant pas l'habitude et pose ma tête sur l'épaule d'Harry, toujours ma main dans ses cheveux. Quand il a fini, il me mord doucement le lobe de l'oreille avant de me chuchoter :
- C'est officiel, tu m'appartiens maintenant.
Je souris dans son cou. Je voudrai bien lui en faire un, mais il aura certainement des problèmes avec son manager s'il le voit et je ne veux pas qu'il se fasse disputer par ma faute.
- Fais-moi en un, Lana, dit-il soudain et je me redresse pour le regarder. Je veux que tu me marques aussi.
- Mais tu vas te faire disputer si quelqu'un le voit, lui dis-je.
- Je m'en fou, Lana, me sourit-il. Ils ont le droit de contrôler un peu notre musique, mais ils n'ont aucun droit sur ma vie privé. Je reste toujours le seul à décider et ça reste ainsi. Alors vas-y.
J'hésite un peu, mais commence à le faire après quelques secondes. Je décide de le faire près de ses cheveux pour ne pas qu'il soit trop voyant et mordille doucement, lui arrachant un soupire d'aise. Quand j'ai fini, je dépose un baisé dessus avant de me redresser.
- Je ne t'ai pas fait mal ? m'inquiétai-je.
- Nan, j'ai adorer, dit-il avant de m'embrasser pour un autre baisé brulant.
