Les Fabuleux Frères Weasley (et leurs clique)

Le Miroir du Rised

Une semaine s'était écoulée depuis la bataille. Une semaine de repos, que tous avaient passés à fêter la fin de la guerre, et la défaite de Voldemort. Mais à présent, il fallait remettre Poudlard en ordre, pour qu'a la fin des traditionnels deux mois de vacances, l'école soit prête à accueillir les élèves. 

Ainsi donc, toute la famille Weasley avait été réquisitionnée. Même George, que Molly avait traînée avec eux, argumentant que cela lui changerai les idées.

Ont avait attribué à George une aile du château assez isolée, pour ne pas qu'il reste dans la Grande Salle, lieu de mort de son frère favoris. 

C'était le regard vide qu'il maniait sa baguette, remettant les murs en places, se remémorant des souvenirs à chaque pas de ses années de bonheur dans l'école, quand lui, Fred et Lee faisaient les milles coups. 

Fred... Cela faisant longtemps qu'il n'avait pas prononcé son nom. Il revoyait tout le temps son visage rieur, ses blagues, ses taquineries. Mais jamais, jamais depuis sa mort, il n'avait dit son nom. Même dans ses pensées. Jamais. 

Les jumeaux avaient tout fait ensemble : ils étaient nés ensembles, avaient fait leurs blagues ensembles, vivaient ensembles, travaillaient ensembles, tout. Alors jamais George n'avait imaginé devoir vivre sans Fred. Et c'était pour cette raison qu'il ne pensait pas avoir le droit de prononcer son nom : car il était resté alors que lui, non. 

Mais il sortit de sa torpeur, son regard ayant accroché un éclat argenté. Curieux, il déblaya les tonnes de roches qui ensevelissaient l'origine de l'éclat. Sous ses yeux stupéfaits, une salle se mit à l'entourer. Elle était grande, mais presque vide. Le seul objet présent était un immense miroir dans un cadre d'or, planté au centre de la salle.

De plus en plus surpris, il s'en approcha, et en fit le tour, pour essayer de le voir sous toute ses coutures. Quelques phrases latines étaient rédigés sur le cadre, au-dessus du miroir, mais n'ayant jamais retenus plus de deux mot de ses cours de cette langue, George ne put les déchiffrer. 

Enfin, il le trouva sans intérêt particulier, et se dit avec un sourire amer qu'il devrait le détruire. Il jeta quelques sortilèges dessus, mais aucun n'eurent d'effet. Alors il se dit qu'il devait être vraiment important, si quelqu'un avait prit la peine de lui jeter des enchantements de protections aussi puissants. 

Il s'avança devant, et observa le reflet, espérant que quelque chose de sensationnel arrive, espérant même que son cher jumeaux revienne. Mais rien ne se passa. Son reflet restait éternellement présent. Dépité, il fit demi-tour pour retourner à la Grande Salle, ayant finit son travail ici. Il avait à peine fait quelques pas qu'il vit Harry, ainsi que Ron, Bill et son père courir dans sa direction, paniqués.

Harry s'arrêta le premier, essoufflé :

« George, enfin... Dis-moi, a-tu trouvé quelque chose de... De peu commun ici ?

- Non, rien mis à part ce miroir totalement banal, mais incassable. On dirait qu'il est particulier, mais en fait, non. Il n'a fait que me renvoyer mon reflet. Pourquoi ? »

Troublé, Harry vacilla quelques instants, avant d'avoir une illumination, et de comprendre ce que le miroir du Rised avait montré à George.

« Pour rien, George, pour rien. J'avais peur qu'un Mangemort ait laissé un objet maléfique par ici, c'est tout. »

Il offrit un sourire crispé à George, qui devina que le jeune héros n'avait pas dit toute la vérité. Harry recommença à marcher dans la direction d'où venait son interlocuteur.

« Où tu va ? le questionna Geroge.

- Voir ce fameux miroir. Il m'intrigue.

- Attend, je vais te le montrer.

- NON, SURTOUT PAS ! Enfin, je veux dire... Euh... C'est gentil, George, mais je vais me débrouiller. Tu viens avec moi, Bill ? A plus tard ! »

Et le jeune brun disparut en courant, accompagné du grand Weasley. George s'apprêtait à le suivre, mais une main ferme se posa sur son épaule. 

« Tu devrai le laisser faire. Il n'a pas besoin d'aide, ne t'en fais pas. On a fini pour aujourd'hui, tu rentre avec nous ?

- D'accord. » soupira George.

Et ils transplanèrent tout les trois jusqu'au Terrier. 

George n'avait pas remarqué que ce miroir lui avait renvoyé son reflet n'était pas exactement identique. 

Il n'avait pas remarqué que ce reflet avait une oreille en plus. Il n'avait pas remarqué que ce reflet avait un sourire joyeux peint sur le visage.

Il n'avait pas remarqué que ce reflet était en réalité celui de Fred.