L'intello au Bois Dormant

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Il était une fois, dans le royaume lointain de Poudlard, vivait une princesse dans un grand château. Elle était certes belle, mais elle était tout le temps plongée dans des livres, et aucun prince ne voulait d'elle. 

Elle avait tout de mêmes de très bons amis : Ronald, de la noble famille des Weasley, et Harry, seul descendant des Potter. Ses parents étaient tout le temps en voyage, et elle passait plus de temps avec la famille Weasley qu'avec sa propre famille, et considérait tout les membres comme ses frères et sœurs. En plus de Ronald, la famille était composée de  Billius, de Charles, de Percival, de Ginerva, de Mary et Arthur, les parents, et surtout de deux jumeaux : Frédéric et George.

L'un des deux jumeaux nourrissait des sentiments qu'il considérait comme interdit pour sa souveraine : il était amoureux de la belle Hermione. Son frère, George, le savait et essayer de convaincre Frédéric que ce n'était pas mauvais, qu'il fallait se déclarer, sinon un autre allait le faire à sa place et il la perdra à tout jamais. Mais Frédéric restait obstiné à cacher son amour.

Ainsi donc, la jeune Hermione continuait de grandir de jours en jours, devenant de plus en plus belle et de plus en plus attirante. Ses parents songèrent donc qu'il était temps de la marier, et qu'elle méritait le meilleur : un fils de Roi, un homme destiné à devenir monarque.

Quand Frédéric apprit la nouvelle, il ne le supporta pas, et s'enfuit du royaume et voyagea dans tout le monde pendant de longues années. Dix ans après, il décida qu'il était temps de rentrer chez lui, mais quand il arriva aux frontières de son pays, oh stupeur ! Il ne pouvait y entrer, la frontière et tout le pays étant recouvert de ronces. On pouvait apercevoir au loin le château, inaccessible.

Il essaya en vain de traverser les ronces. Épuisé et découragé, Frédéric s'allongea sur le sol, se mettant à se maudire pour avoir quitter son pays.

Soudain, un très vieux sorcier apparut devant lui. Il avait une longue barbe blanche, qui le rendait à la fois doux et mystérieux. Le vieil homme expliqua donc la situation au jeune noble :

«Très cher Frédéric, sache que, quelques temps après votre départ, un grand bal a été organisé en l'honneur de la princesse, pour qu'elle choisisse un prétendant. Mais depuis qu'elle avait appris ton absence, elle refusait de sortir de sa chambre, même Ronald et Harry ne pouvaient l'en déloger. Outré par son absence, le jeune prince du royaume de Mangemort força le passage dans la chambre et la demanda immédiatement en mariage. Elle refusa d'abord poliment, mais comme il était insistant, elle finit par faire un geste assez déplacé pour son rang : elle lui enfonça son poing dans sa tête. De colère, le prince blond cria : "Mon père en entendra parler !" Et quitta la pièce. Effectivement, quatre jours plus tard, son père, un puissant mage noir arriva et lança un terrible sort sur la totalité du royaume : ils devraient tous mourir dans les jours qui suivaient.

- Mais c'est horrible ! s'écria le jeune noble roux. Ma famille est donc... Morte ? Et la princesse aussi ?

- Non, ne vous en faites pas. J'ai réussi à atténuer le sort, et faire en sorte de les plonger dans un long sommeil, duquel il sortirons le jour où un prince embrassera la princesse pour la réveiller. Je ne pouvais pas faire plus. Et je sais que c'est vous qui devez les délivrer.

- Moi ? Mais... Je ne suis pas prince... soupira tristement Frédéric. Et comment franchir cette barrière de ronces ?

- Vous n'êtes pas un prince de sang, mais vous en possédez les qualités : le courage et la justice. Je m'occupe de vous frayez un passage dans ces ronces, tout ce que vous aurez à faire sera de continuer tout droit jusqu'au château et d'embrasser la princesse. Alors allez-y, mon garçon, et sauvez-les.

- Je vous remercie, mage. Mais quel est votre nom ?»

Le sorcier sourit mystérieusement puis disparut totalement, ainsi que sa longue barbe blanche.

Le prince se dit qu'il aurai peut-être la réponse plus tard, et se mit en route. Comme le magicien l'avait prédit, les ronces s'écartèrent d'elles mêmes du chemin du prince, et il put atteindre le château sans encombres. Tout le monde était endormis, même son cher jumeau, et il regretta de ne pas être rentré plus tôt.

Il pénétra dans la chambre de la princesse, et la vit, allongée sur son immense lit à baldaquin, une légère robe de soie blanc flottant au gré du courant d'air de la fenêtre ouverte. Ses cheveux étaient piquetés d'une couronne de fleurs blanches. On aurait dit qu'elle était prête à se marier.

Frédéric se figea au-dessus de ses lèvres, rougissant à la simple pensée de l'acte interdit qu'il allait braver. Finalement, il se lança, et posa légèrement ses lèvres sur celles douces et fruitées de la princesse. Et elle ouvrit les yeux. Et elle cria de stupeur. Et elle le frappa d'une force phénoménale.

L'obscurité pris possession de lui, l'empêchant de bouger. Un vague murmure, qui se faisait de plus en plus puissant et insistant, résonna dans sa tête. Finalement, Fred se rendit compte que la voix criait :

«Papa ! Papa ! Réveille-toi ! T'a pas finit mon histoire !»

En sursautant, Fred ouvrit les yeux : il était assis sur une chaise, son corps reposant sur le lit d'une petite fille, un livre de conte Moldu sur les genoux.

Il mit quelques secondes pour se souvenir qu'il était dans sa maison, et que la petite fille était SA fille, Rose Weasley.

Il grogna, puis dit avec amusement :

«Et le Prince mourut à cause d'une pierre qui lui était tombé sur la tête !»

Rose cria de stupeur, et la porte de sa chambre s'ouvrit derrière Fred.

Il ferma les yeux : si ses calculs étaient exacts, dans 3... 2... 1...

Clac !

Fred gémit de douleur après la petite claque qu'il reçut sur l'arrière de la tête.

«Maman ! Papa est méchant, il a encore tué le prince !»

La femme soupira :

«Frédéric Weasley, combien de fois vais-je devoir te le répéter ? Tu va finir par la traumatiser, elle n'a que 5 ans !

- Rien ne peut traumatiser un Weasley, rien !»

Il fit un bisous sur le front de sa fille, et attendit sa femme en dehors de la chambre.

Elle finit par en sortir, et, au moment où elle referma la porte, elle se fit happer par les lèvres chaudes et douces de son mari.

«Tu est incorrigible... murmura-t-elle entre deux baisers.

- Mais c'est pour ça que tu m'aime, 'Mione...»

Les Fabuleux Frères Weasley (et leurs clique)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant