Chapitre 12 : Chez Pharma industrie

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Pendant ce temps, Jack et Daniel arrivèrent devant un immense et imposant édifice. Le gratte-ciel était d'une grandeur exceptionnelle, de couleur grise avec un design moderne. Au sommet de l'entrée, surplombait le nom de l'entreprise. L'entré était composée d'une dizaine de porte translucide qui s'ouvrait automatiquement.

Ils entrèrent et Jack dit à l'accueil :

- Bonjour, colonel Jack O'Neill, j'ai rendez-vous avec le directeur Jim Hodgens.

- Un instant, je vais voir, s'il peut vous recevoir. Lui répondit la standardiste.

Quelques instants plus tard, ils prirent l'ascenseur pour se rendre au quinzième étage, où se trouvait le bureau du directeur. L'assistante de celui-ci, les accueillit et ouvrit la porte qui donnait sur le bureau de son patron, puis retourna à son travail.

- Colonel O'Neill, armée de l'air et voici le docteur Jackson. En serrant la main du directeur.

- Je suis le directeur Jim Hodgens, que puis-je faire pour vous, messieurs ? Demanda-t-il.

Jack observa attentivement son interlocuteur. Il avait à peu près une cinquantaine d'années, des cheveux grisonnants, les yeux marron, il était mince et devait mesurer environ un mètre quatre-vingt-cinq. Il portait un costume de luxe d'une couleur marron foncé et des chaussures noires italiennes d'une grande marque.

- Bonjour, je voudrai vous poser quelques questions à propos de deux de vos employés, Anita et Walter Collins. Répliqua le colonel O'Neill, d'un ton professionnel.

- Je pourrais en savoir la raison ? Demanda le directeur.

- Eh bien, M. et Mme Collins sont morts dans un accident de voiture, il y a deux jours. C'est juste une enquête de routine. Ne vous inquiétez pas, les informations que vous pourrez nous communiquer resteront confidentielles. Expliqua Jack.

- Ah oui, je suis au courant, la police m'a appelé, toutes mes condoléances à la famille. Ils m'ont déjà posé des questions. Je pourrai savoir pourquoi l'armée de l'air enquête sur cette affaire, ce n'est pas de votre ressort, il me semble. Demanda M. Hodgens, intrigué.

- Eh bien, leur fille a été retrouvée par un de nos officiers. Nous avons donc demandé l'autorisation à la police si nous pouvions enquêter de notre côté. Répondit Jack.

- Je vois, alors je ferais tout ce que je pourrai pour vous aider, colonel. Répliqua son interlocuteur.

- Merci pour votre collaboration. Je voudrais avoir une copie de leurs fiches personnelles. Exigea le militaire.

- Aucun problème, je vous le fais parvenir tout de suite. Nathalie, pouvez-vous m'apporter les fiches dans le dossier du personnel de Mr et Mme Collins ? Demanda-t-il par l'intermédiaire de l'interphone à sa secrétaire.

- Tout de suite, Monsieur le directeur. Lui répondit poliment la secrétaire.

- Que pouvez-vous me dire sur eux ? Demanda Jack, en attendant qu'on lui apporte ce qu'il avait demandé.

- Eh bien, pas grand-chose, je suis désolé. Vous savez, cette société comprend plus de cinq mille employés, cela va des chercheurs au personnel d'entretien, en passant par les informaticiens, le personnel administratif. Je ne les connais pas tous. Cela faisait dix ans qu'ils travaillaient pour ma société, ils faisaient du bon travail, c'est tout ce que je peux vous dire. Expliqua Jim Hodgens.

- Que faisaient-ils exactement comme travail ? Questionna Daniel, qui prit pour la première fois la parole, depuis le début de l'entrevue avec le directeur.

- Ils étaient tous deux, docteur en biochimie spécialisés dans l'expertise de produit pharmaceutique. Ils devaient analyser des produits, effectuer toute une série de tests, afin d'observer les éventuels effets de ces derniers. Tout cela dans le but que le produit soit validé et autorisé à être commercialisé sur le marché. Répondit le directeur.

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