Chapitre n°11 - Coup de feu / Partie n°1

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Vue de Ayden

Lorsque je l'ai revu, mon cœur n'a pas cessé de battre à trois milles kilomètres. Après toutes ces années à penser qu'elle n'était plus de ce monde, depuis que j'ai revu ces mêmes cheveux noirs de jais semblable au miens, à ses yeux verts tellement beau qui brillaient comme des pierres précieuses, c'est là que je me suis dis, qu'il y avait toujours de l'espoir, même dans une lueur.

J'ai été ravis et surtout très heureux de savoir que je suis tonton, mais j'ai quand même un peu de remord envers ma sœur qui m'avais caché qu'elle était encore en vie, je lui en veut tellement, mais tant elle m'avait manqué, son absence n'était qu'un détail. Alors que nous avions finis nos étreintes et tout le reste, c'est la que j'avais pas compris le pourquoi du comment de la situation, lorsque je l'ai vu arrivé.

Sa magnifique mâchoire, et surtout son odeur qui m'avais tellement manqué, mais en le voyant c'est mon cœur qui ne l'avais pas manqué. Il a tellement été brisé à cause de lui, mais mon cerveau lui pense d'une façon contraire à mon cœur. Lorsque je le vois, la première chose que mon corps à fais est d'arrêter de bouger, chaque parcelle, chaque mouvement, chaque souffle, tout, il me faisait perdre le contrôle, et surtout, son aura m'immobilisait.

Je ne pouvais pas y croire, mais surtout, je ne voulais pas y croire, certes il m'avait manqué comme un fou, mais le revoir comme ça si soudainement sans aucune prévenance ou autre m'a donné un coup de poignard dans le cœur, Liliane n'a donc pas tenue sa langue, je lui avais pourtant dis de ne rien dire, je ne voulais pas que Alexandre me vois dans cet état surtout dans cet endroit, déjà que la situation est déjà très dur pour lui que pour moi, l'huile a bien brûlé sur le feu.

Je suis actuellement allongé dans mon lit à contempler le plafond blanc de ma chambre à repenser à cette journée, je n'y croyais toujours pas, je n'en revenais pas, j'avais revu Alexandre aujourd'hui. Plongé dans mes pensées la porte de ma chambre frappe, je hurle l'autorisation, puis je vois cette touffe de cheveux brune arriver et s'asseoir au pied de mon lit :

- Tu en as de la chance. Me dis Isaac.

- Pourquoi tu dis ça ? Dis-je assez froidement.

- J'ai vu toute les personnes qui sont venus te voir, tu as de la chance d'être entouré comme ça. Ça ce vois qu'ils t'aiment tous, surtout le brun. Dit-il en souriant.

Le 'brun', ce dernier mot sortis de sa bouche, je ne peux m'empêcher de lâcher toute les larmes qui étaient bloqués dans mes paupières, j'évacue tout ce stress et pleure lâchement dans les bras de Isaac, lui a de plus gros problème que moi, c'est moi qui suis censé l'aider, c'est moi qui suis censé le consoler, c'est moi qui suis censé le conseiller. Je me retrouve minable de faire ça face à Isaac :

- Je les aimes tellement Isaac tu peux pas savoir à quel point. Je pourrais tuer pour eux, et puis moi je fais quoi pour les remercier de les aimer ? Je me fais du mal au point de rester dans cet endroit de merde, condamné à devenir fou et à mourir sans avoir le sourire au lèvre. Tout ce que j'ai envie maintenant c'est qu'on arrête de prétendre de s'en préoccuper et de me laisser mourir. Finissais-je les larmes aux yeux.

Soudain sans que je m'y attende, Isaac s'approche de moi, entoure ma taille de ses bras, et me prend dans ses bras, sentant son cœur battre sur mon dos, son souffle frappé mon cou :

- Tu es quelqu'un d'important pour moi Ayden, et sache que si je t'aurai pas rencontré j'aurai été le mec le plus malheureux dans cet endroit si tu n'avais pas été la. Me chuchote t-il.

C'est à la suite de cette dernière phrase sortie de sa douche que je parviens à fermer les yeux et à me laisser bercer dans les bras de mon ami, dans un silence morbide et glacial. En me réveillant, je sentis un souffle chaud caresser mon cou, son odeur de cannelle pénètre dans mes narines et me rassure petit à petit. C'est lorsque j'ouvris enfin les yeux et aperçu que c'était Isaac, je me décolla légèrement à lui, m'écartant pour offrir un espace de sécurité entre nous deux :

- Déjà réveillé ? Demande la voix fatigué de mon ami.

- Oui et toi ? Demandais-je du tac au tac.

- Si je te parle oui. Finit-il en rigolant.

Aujourd'hui nous avons tous rendez vous avec le psychologue, mon nom de famille commençant par un B, mon tour est à dix heures. Je me lève de mon lit et m'étire, Isaac lui, est toujours allongé et semble me regarder :

- Il y a un soucis ? Demandais-je d'une voix rassurante.

- Juste que... Comment je vais faire, si tu pars avant moi de cet endroit ? Je vais rester avec qui ? Demande t-il inquiet.

- Hé t'en fais pas. Dis-je en m'approchant de lui. Dis toi juste que lorsque tu iras mieux tu vivras avec ton cousin, et tu iras beaucoup mieux à son coté.

- Tu parles... Mon cousin est insomniaque et est bipolaire, comment tu veux qu'on se soutiennent comme ça sérieusement... Dit-il dépité.

- Hum... Allez, allons à la cantine. Dis-je en lui tendant ma main.

Comme deux enfants, nous nous tenons la main en direction de la cantine, mon ventre gargouille dû à la faim excessif. Nous nous installons à la table et commençons à déjeuner, aujourd'hui nous avons des céréales et une pomme, nous commençons à manger avec appétit notre petit déjeuner. Une fois ce léger repas fini, nous attendons tous dans la salle commune, pour notre tour avec le psychologue de l'établissement.

Peut être qu'en rejouant la carte de l'audace je vais pouvoir de nouveau sortir d'ici ? L'heure tourne, et c'est lorsque l'aiguille pointe dix heures que c'est la que je dois essayer de faire tout mon possible pour essayer de créer une faille pour pouvoir sortir encore plus vite de cet endroit me rendant limite claustrophobe.

Je fais des pas légers et hésitant en arrivant dans le couloir où est situé la salle du psy, Isaac a tenu à m'accompagner, il ne voulait pas me laisser allez tout seul et lui ne voulait pas rester tout seul, cela nous arrangeais tous les deux. Une attente de trois minutes se fais, et la porte s'ouvre sur le psychologue, c'est un homme assez grand, légèrement dégarnis sur le dessus du crâne, un regard vert étincellent, malgré son âge, il garde une sorte de charme que quiconque ne pouvait ignorer :

- Ayden, installe toi je t'en pris. Me dit-il en m'offrant un grand sourire.

Avec toujours cette même appréhension à chaque rendez vous avec lui, je m'assois confortablement sur le canapé en cuir, je pense que c'est la seule chose de luxueux dans cet hôpital. Les mains croisés sur mon ventre, j'attends les questions que va me poser le psy. Comme d'habitude, ce sont les mêmes questions, et toujours les mêmes réponses sortant de ma bouche, j'en avais marre, j'étais comme un disque rayé qui tournait en rond et qui répétait toujours les mêmes mélodies.

Tandis qu'il me pose des questions, nous entendons des coups de feu venant du couloir, pris d'un élan de panique, je sursaute et me 'cache' derrière le bureau, le psychologue lui, d'un professionnalisme impressionnant, cours en direction de la porte du bureau et la ferme à double tour, et pousse d'une force Herculéenne la bibliothèque devant la porte pour bloquer l'accès :

- Je sens que la séance va durer plus longtemps que prévu. Dit-il serein mais avec une touche de peur dans sa voix.

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Salut salut, j'adore couper les chapitres comme ça et je sais que vous adorez ça aussi (ou pas). Vous pensez que ça va bien ce passer après cet événement ? J'espère bien (Enfin je sais moi, pas vous mouahahaha) ! Je vous aimes merci encore pour votre soutiens.

Hais moi / Torture moi / Aime moi: Parfaite Illusion [TOME 2] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant