Vue de March
L'amour au final c'est vraiment quelque chose de superficiel vous me direz. Mais tout le monde aime et déteste l'amour, tout le monde l'adore pour le bonheur que ça vous procure, l'amour est décliné dans tellement de façon différente, tu peux aimer un ami, tu peux chérir une personne ou même éprouver quelque chose à un objet de valeur.
Mais la chose que tout le monde sait, c'est que l'amour ne tue pas, il ne tue pas uniquement si les sentiments pour l'autre ne sont pas réciproques, ça peut tuer si tu t'y attaches trop, ça peut tuer si l'amour est beaucoup trop intense et s'il s'effondre. L'amour pour moi ? Ça n'a plus de sens, je suis un être ignoble incapable d'aimer.
J'aime Samuel de tout mon cœur, le garçon que j'ai rencontré dans ma nouvelle ville, je l'aime plus que tout, il a juste fallut que je rende visite à mon meilleur ami pour que tout bouscule, pour que tout ce détruise en une fraction de seconde. Pour que tout entre Samuel et moi sois détruit. Tristan et moi sommes allez boire un verre dans un bar, nous avions parlé de tout et n'importe quoi, je lui parlais de mes cours de musique et lui me parlait comment ce passais le graphisme de son coté.
A chaque fois qu'il sortait une phrase de sa bouche, j'étais concentré sur ses lèvres, ses lèvres pulpeuses ayant, je suis sûr, un goût sucré. Dieu sais que nous n'avons pas bu qu'un seul verre, et Dieu sais à quel point j'avais regretté ce baiser que je lui avais volé, ce baiser qui était le début de l'effet papillon de ma destruction. On aurait pu s'arrêter à se baiser futile, pouvant rendre la faute sur l'alcool, mais pourquoi avions nous couchés ensemble juste après ça ? Pourquoi ?
Moi qui aime Samuel de tout mon cœur, et je me retrouve à le trompé avec Tristan, un ami à moi. Je ne vais pas me voiler la face en disant que je n'avais pas passé un bon moment avec lui, mais ça serais mentir à moi même, c'est avec Samuel que je devais passez ce bon moment, et non avec Tristan, je me sens sale, et je n'imagine pas dans l'état que doit être Samuel après que je l'ai appelé et lui ai annoncé ça, la première chose qu'il a fait ?
Lâcher un sanglot et me raccrocher au nez, je comprend, comment veut t-il supporter d'entendre un sale type comme moi. Ne sachant plus où allez, je me dirige en titubant jusqu'à chez Ayden, le vent frais me frappant violemment le visage. En arrivant devant sa porte, j'hésite longuement à frapper, comment va t-il me regarder ? Mon frère de cœur, il ne pourrait jamais me tourner le dos, surtout pas Ayden. La porte ouverte, les larmes bloquées sortent et coulent sur mes joues :
- J'ai merdé Ayden. Dis-je en pleurant.
Le premier truc que je fis est d'avancer et de le serrer très fort dans mes bras, ignorant la présence d'Alexandre, sans vouloir être méchant, j'aurai espéré ne voir que Ayden ce soir, et non Alexandre, mais bon, je n'ai rien à dire, vu leurs 'tenues' j'ai dû interrompre un moment assez intime et je m'en veux tellement maintenant aussi, j'hésite à sortir et de lui dire que tout va mieux, mais ça serais mentir, Ayden n'est pas con. Il sait quand je ne vais pas bien, il sait lire dans les gens, Ayden est bien la dernière personne qui ne peut pas décrypter les sentiments des autres, je ne veux pas ruiner leur moment ensemble mais j'en ai tellement besoin :
- Désolé je vous déranges... Dis-je bas, limite honteux.
- Shhh... Jamais tu me dérangeras March... Me dit-il en me rassurant.
Ils retournent eux deux dans la chambre pour pouvoir enfiler quelque chose à se mettre sur le dos. Durant leurs micros absences, je m'installe au salon, et m'assied sur le canapé, en m'allumant une cigarette, chez Ayden, nous pouvons fumer à l'intérieur donc ça ne le dérange pas plus que ça. A peine ai-je allumé celle ci, Ayden reviens seul, habillé seulement d'un bas de survêtement d'un t-shirt :
VOUS LISEZ
Hais moi / Torture moi / Aime moi: Parfaite Illusion [TOME 2]
Romance[TOME 2] En un an et demi tout peut changer, ça peut virer dans le rose comme ça peut virer dans le noir. C'est le cas d'Alexandre et Ayden, le couple si fusionnel et complice à l'époque fût brisé lorsqu'un baiser futile à un inconnu arriva. Alexand...