nota before reading ; chapitre non corrigée
De la salade... De la salade... De la salade... Et encore cette putain de salade ! Je veux de la viande ! Et pas celle du porridge, on dirait de l'aluminium, c'est dégoutant. Et puis... Je veux des gâteaux... Des biscuits... Des choses caloriques, je m'en fiche, tant que c'est bourré de glucides ou de gras...
Après ma bagarre avec l'autre maso, je m'étais réfugiée dans l'immense hall, et m'étais assise sur le carrelage froid. Ensuite, je me suis mise à réfléchir. Je n'arriverai jamais à vivre avec eux. S'adapter. Je ne voulais faire aucun effort. Après tout, on est pas ici pour rigoler. C'est une prison. On est puni pour toutes les choses horribles qu'on a fait...
Et si je faisais de la méditation ?
Je joins mes pouces et mes index, les faisant se toucher doucement. Je plaçai mes jambes en tailleurs et fermai les yeux.
— Auhm... Auhm...
Je répétais ceci plusieurs fois, on aurait dit l'infini alors que je venais de commencer. Ma respiration était bruyante, je faisais exprès. Qu'est ce qu'on fait pas quand on s'ennuie.. Je bougeai mes globes oculaires sous mes paupières, ça fait bizarre.
Mais malgré ma motivation à trouver mon calme grâce à cette pratique follement ridicule d'un point de vue externe et selon-moi, je n'arrivais pas à me concentrer. Une musique était venue se nicher dans un coin de ma tête et donc, détruisait toute chance de la vider. Une mélodie plus que énervante, datant de je ne sais quand. En tout cas, ce n'était pas récent. C'était beaucoup trop enfantin.
— Je peux te demander ce que tu fais ?
Cette voix douce accompagnée de petits rires me fit sursauter, je me retournais brusquement, fusillant du regard la personne qui venait de provoquer ce soubresaut.
— Jimin. Qu'est ce que tu veux ? Demandais-je d'un ton sec, même si j'étais désagréable, il n'en perdait pas son sourire.
— Te tenir compagnie ?
— Je médite là.
— Je peux méditer avec toi ?
Je le regardais droit dans les yeux un court instant, ceux-ci brillaient d'une lueur assez étrange, je craquais donc.
— Si tu le souhaites.
Il s'assit à côté de moi, dans l'exact même position. Il observa mes membres avant d'en copier les faits et gestes. Il ferma ensuite les yeux. La seule chose que l'on pouvait entendre à présent, c'était sa respiration. Et bizarrement, ça m'apaisait. Je me collais à ce rythme, fermant de nouveau mes paupières. J'aurai presque pu entendre nos battements de cœur.
Je méditais.
Mais, malgré cette pratique totalement zen, je ne l'étais pas du tout. J'étais presque paniquée, un lourd poid tombé sur mon crâne, venant s'écraser sur mes épaules. Comme si... Je venais de me rendre compte de la dure réalité des choses. Que, malgré mon immense sens de l'infiltration, mon intelligence, mon inépuisable connaissance, mon maniement de l'art de la fuite et de l'échappement... Je n'étais rien. Je ne pouvais rien y faire, mon future était déjà tout tracé. Et que, même si je priais dieu maintenant, j'en avais trop fais pour qu'il m'aide. Je devais assumer mes actes qui me retomber dessus si lourdement.
Je baissais doucement ma tête, continuant cette séance de " béatitude certaine", je laissais mes cheveux cacher mon visage.
J'allais mourir dans cette geôle, gâchant toute chance de vivre une vie. Non pas heureuse ou agréable, juste une : vie.
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blood sweat and tears
ФанфикLes personnes les plus folles de Corée du Sud sont enfermés dans une grande villa, ou plutôt cage. 7 hommes déclarés déviants psychologiquement et criminels vivent depuis 2 ans dans une villa perdu dans la campagne. Alors qu'ils sont obligés de...