Nota before read : chapitre non corrigée.
Mes cris résonnèrent alors que je tombais dans le vide, je ne regardai ni en haut, ni en bas. Je gardai les yeux totalement clos. C'était amusant. J'avais l'impression de mourir. De me sentir écraser par la vide, que mes membres partaient tous, que mon coeur allait s'arrêter de battre tellement il était rapide. En plus de ça, je dégringolai de plus en plus vite, signe que j'allais bientôt finir écrabouiller sur le sol dur et froid de l'endroit sûrement inconnu où j'allais tomber. L'adrénaline. L'adrénaline...
Boum.
J'ai attéri... Mais... Pourquoi sens-je encore mon corps ? Et pourquoi le sol est-il si moelleux ?
J'ouvre petit à petit mon oeil droit, une pièce au mur rouge .. Mes doigts effleurent craintivement ce qui semblait être une couverture d'une extrême douceur. Une odeur fruitée planait dans l'air, changeant radicalement du mélange ragoûtant de renfermée et de moisissure. Après m'être légèrement rassurée, j'observai totalement l'endroit : une chambre. La peinture rouge agressait mes membres oculaires assez fatigués mais rendait les meubles blancs plus beau et attirant que la normale. Je me levais du grand lit aux couvertures de soin et au matelas aussi moelleux que soporifique. La moquette écarlate caressait mes pieds nus, mes chaussures m'avaient quitté pendant ma chute et devaient être quelque part par ici..
Comme c'est doux.. Comme c'est beau. J'étais émerveillé devant cette chambre. Elle appartient à quelqu'un ici ? Alors, pour vérifier, je me mis à tirer les tiroirs de la commode. Rien. Vide. Un soupire de soulagement se fit entendre. J'avais trouvé ma chambre, elle devait être mieux que tout ici, j'en suis sûre.. Mais il fallait la trouver. Tout en me redressant après avoir fermé le tiroir du bas. Je vis une clé doré posée sur la commode, cela devait être celle de cette endroit. Je la glissai dans la poche de ma veste avant de m'éloigner pour porter mon attention à la magnifique tapisserie baroque. Aux aires nobles et anciens, elle était captivante. Je laissai trainer mes doigts sur celle-ci, un sourire se collant à mes lèvres.
La seule chose bien qui m'était arrivée fut de tomber dans cette chambre.Mais je devais sortir, et aller chercher mes valises crasseuses que les militaires avaient jeté à l'entrée, pour les ramener ici sans qu'on me voit entrer. Personne ne devait découvrir cet cachette, sinon mon plan de passer les 3/4 de mon temps là allait tomber à l'eau. Alors, tout en cherchant un porte, j'en vis une minuscule dans le mur. Pour passer, il fallait que je me mette à quatre pattes, et bien sûr c'est ce que je fis. Je tournai la poignet ronde argenté et poussa le porte. J'en sortis et me relevai aussitôt. Je fus surprise de la voir se fermer automatiquement, aucune poignet de ce côté. Mais ce n'était pas le moment pour se poser des questions, je devais vite prendre mes affaires et retourner dans ma chambre.
J'étais dans un couloir, du premier étage, j'étais passée par là plus tôt dans la journée. Mais je n'avais rien remarqué dans le mur, c'est vrai que c'est très bien camouflé. Je m'étirai un peu avant de me mettre en marche vers le rez de chaussée, priant pour ne pas me tromper de chemin. En général, j'aime les labyrinthes, mais la Psycho House ne compte absolument pas.
Un air sérieux collé au visage, j'avançai sans faire de bruit le long des murs, guettant chaque personne possible d'être présente pas loin de moi. Je n'étais pas sereine, enfermée entre ses murs étroits. Ses couloirs semblant faire 35 kilomètres chacun et j'avais l'impression de rattraper le sport que je n'avais jamais fait ( mes fuites ne comptent pas, enfin, en général, j'avais autre chose que mes jambes pour courir, ou autrement dit : le dos de Ak ). Et puis, ces gars. Ces gars... Leurs noms, toute la planète sait ce qu'ils signifient.
Les viols, les vols, les crises, les bêtises, les folies, les escapades, les lois, les barreaux, l'acide, les cries, les brûlures, les défaillances, les membres, l'odeur du cramé, la moisissure, gelé, brisé, l'huile, le feu, les allumettes, couteaux, alarmes, banques, les erreurs, les chants, les vêtements arrachés, le sexe, bave, les pensées, paradis, enfer, la peur... Le sang, la sueur et les larmes.
On se ressemble. Mais, maintenant, moi aussi je fais parti d'eux, et je déteste ça.Je rejoignis enfin l'escalier que j'avais gravi quand j'étais arrivée. Alors que je les descendai des voix me firent lever la tête, pas loin de la porte, 3 hommes fouillaient dans mes valises.
— Hey, criais-je à plein de poumons en me mettant à courir vers eux, touchez pas !
— Ohoho ! Qui voilà, madame aux jolies sous-vêtements, ria l'un d'entre eux tout en faisant tourner autour de son doigt une de mes culotte, enchanté.
Kim NamJoon, on s'était déjà rencontré mais à croire que nous n'avions pas vraiment échanger de vraies paroles plus tôt.
— Oh, NamJoonie, je croyais que tu voulais qu'on allait l'appeler comme ça qu'entre nous.. Je suis déçu. Reprit un autre avant de soupirer, un sourire étirant ses lèvres d'une manière charismatique.
Oh, alors ça. Ce fut une surprise, Kim TaeHyung, j'avais complètement oublié qu'il avait été enfermé ici. Très connu.
— C'est pas marrant si elle sait pas Tae', ça sert à rien. Fit le dernier en continuant de mettre son nez dans mes affaires.
Kim SeokJin, alors lui. Lui, personne peut le louper. Son entrée ici était magique. Avec des feux d'artifices, ça aurait rendu tout ça encore plus palpitant.
Violeur, voleur, tueur à gage : les Kim rassemblés.
— Putain, qui vous a dit que vous aviez le droit de fouiller ?
— Personne, mais on fait ce qu'on veux. Souffla le voleur avant de lever puis tendit ses mains au deux plus vieux.
— Jolie sous-vêtements, tu es venu récupérer tes affaires j'imagine ? Les voilà.
La moitié de mes valises était éparpillée sur le carrelage froid. Je soupirai avant de les pousser, venant poser les genoux à terre et ramasser tous mes vêtements.
— Ça fait quoi d'être ridicule ? Me demanda Jin, une pointe d'ironie dans la voix.
— Nique ta mère.
— C'est mignon.. Marmonna NamJoon avant de s'approchant, venant tapoter mon crâne.
— Dit ? Tu as cru que j'étais un clébard ? Touche à autre chose.
Je le pressai de ranger, me redressant rapidement. Je pris mes deux valises et partis aussitôt.
— Tu t'en vas déjà ? Me questionna TaeHyung, me suivant accompagné des deux autres.
— Va te pendre.
— Sympa. Mais dit, t'aurai pas perdu ça ?
Je me stoppai avant de me retourner, voyant dans ses mains ma clé. Le... Je fermai les yeux un instant avant de les ouvrir et de m'approcher dangereusement de lui.
— Pas le temps de jouer avec des gars comme toi. Lançai-je simplement avant de lui administrer un cou de poing dans la mâchoire.
Il lâcha la clé alors qu'il reculait de quelques pas, je courue la ramasser et l'enfonça dansma poche, faisant attention cette fois à ce qu'elle n'en dépasse pas. Je soupirai d'agacement avant de lui lancer un regard qui en disait long.
— Tu fais mal toi. Marmonna-t-il avant de rigoler, venant caresser de sa main la partie frappé avant de frémir. Ça m'excite...
Voleur masochiste, mon dieu, mais c'est parfait dîtes-moi ? De quoi puis-je rêver de plus beau ? Ça m'avait légèrement déstabilisé mais je tournai le dos avant de courir, faisant rouler mes bagages derrière moi. Le bruit des roulettes grinçantes résonnaient dans les couloirs.
« Xiko, beaucoup de familles de vos victimes sont ici présentes.
— Et alors ? Ça m'apporte quelque chose ? Je m'en fous et leur crache tous dessus.
Les gens se déchainent, pluies d'insultes. Certains veulent me frapper mais la sécurité les freines. Avocat du diable, défendeur de l'indéfendable. »
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blood sweat and tears
Fiksi PenggemarLes personnes les plus folles de Corée du Sud sont enfermés dans une grande villa, ou plutôt cage. 7 hommes déclarés déviants psychologiquement et criminels vivent depuis 2 ans dans une villa perdu dans la campagne. Alors qu'ils sont obligés de...