nota before read : chapitre non corrigé ; ᕕ( ᐛ )ᕗ = mettez la musique, pour l'ambiance ( :'D )
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Même si la compagnie de quelqu'un semble appétissante, on en sera un jour repu. Mais moi, ça n'a jamais été le cas. Et puis, c'est pas plus mal. D'autre on besoin d'amis pour exister, moi j'avais besoin d'un nom. « Xiko » était née, renaissant des cendres d'une enfant faible, blessée, accablée et folle.
Je me retrouvais seule dans la chambre d'Elliot, observant un peu. La fenêtre était grande ouverte, laissant ainsi quelques bestioles entrer.
J'ai une question.
Pourquoi ne pas s'échapper ? Oui, il y'a des barreaux aux fenêtres mais je veux dire, c'est facile de faire un trou dans un mur non ?Je me demande aussi.
Est-ce qu'ils ont peur ? Je ne les connais pas bien ou pour certain pas du tout mais c'est une question qui me trotte dans l'esprit.
Est-ce que ces personnes ont eu peur une fois dans leur vie ? Est-ce que, le soir, un d'eux à peur du noir ? Est ce qu'ils tremblent ? Terrifiés ? Apeurés ? Dévastés ?Est-ce qu'ils redoutent la solitude ?
Je ne pense pas. Après tout, chacun d'entre eux à toujours était seul. Comme moi.
Avant de quitter la pièce, je jetais un coup au miroir accroché au mur. J'ai l'impression d'être ruiné, un peu lus que d'habitude. Mes cernes, mes ecchymoses, griffures. Ma coloration grise va commencer à se faire la mal aussi. Je sors de la poche de mon blouson, une pochette pleine de lunette. Ronde, ceci est important. Tellement de possibilité que cela me semble presque vaniteux. J'en prend une aux verres neutre et les pose doucement sur mon nez. Il y a sûrement des choses plus importantes comme retrouver la chambre de mes rêves, commencer à élaborer un plan de sorti mais vous savez... Je n'ai jamais eu le sens des priorités. Après tout, ce n'est pas comme ci mon temps était compté.
Puis, je passai simplement mon chemin. Tant de chose à découvrir ici que cela en est presque effrayant.C'est tellement lassant. Marcher toujours au même rythme depuis le début de la journée. Je ne sais même pas si il fait toujours jour dehors, quelle heure est-il ? J'ai déjà perdu la notion du temps ? En si peu de...
Le crépuscule emplie l'extérieur, je l'ai vu tout à l'heure.
Changement de point de vue, personne saine;
— S'il vous plaît... S'il vous plaît...
Soupires, cries, pleurs... Tout se mélangeait sous l'eau. Tout pouvait être étouffer, surtout quand on plongeait votre crâne dans un bac remplis d'eau, vous enfonçant jusqu'au fond de celui-ci, pour vous noyer. Quand on vous relevez, c'était horrible, presque pire que quand vous y étiez puis ça recommençait, encore, et encore.
Et ceci n'était pas le pire, du tout.
Celui qui me reste toujours en tête c'est « la goutte d'eau ». À vrai dire, je n'ai jamais su si cette torture s'appelait comme ça, ou non, peu importe. On vous attache sur une chaise, un fine goutte d'eau tombe à intervalle régulier sur une partie de votre corps, le front est préféré. Et petit à petit, plus le temps passera, plus la goutte se transformera en marteau vous ruinant l'esprit et le corps pour vous faire hurler de douleur...Juste à cause d'une minuscule gouttelette.
— Ho...Ho-Seok ? Tu... Ça a recommencé ?
Cette voix soufflante, que le creux de mon cou accueillait avec tant d'amour, était parfaite. Je pense que c'est la seule existante sur cette terre capable de me sortir de ce sommeil, de ces cauchemars à répétition qui emplissaient mon esprit.
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blood sweat and tears
Fiksi PenggemarLes personnes les plus folles de Corée du Sud sont enfermés dans une grande villa, ou plutôt cage. 7 hommes déclarés déviants psychologiquement et criminels vivent depuis 2 ans dans une villa perdu dans la campagne. Alors qu'ils sont obligés de...