b or blood

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J'avançai jusqu'au grillage. Enfin, ma cage roulait lentement jusqu'au grillage de fer où la rouille naissait lentement... Les mains et pieds liaient par des menottes me serrant bien plus qu'il ne le fallait.

Assise dans cet boîte de ferraille, j'observai le grand portail du grillage s'ouvrir dans un grand grincement horrible. La villa apparaissait déjà devant mes yeux, elle était exactement comme les rumeurs le racontaient. Elle faisait peur.

« Quel est ton vrai nom ?

- Jamais... Jamais je ne le dirai. »

L'herbe se faufilait entre les pavés de pierre qui tapissaient le long chemin guidant jusqu'à la prison. Une grande porte d'acier dominait la façade grise où la mousse s'était installé à certains endroits. De longues fenêtres la décorait, malheureusement, des barreaux de fer noir les recouvraient toutes.

« C'est con d'être aussi têtue après qu'on se soit fais bêtement attraper.

- Je suis plus intelligente que vous tous ici, évite de me parler de bêtise et connerie. »

Plus je m'en approchai, plus mon rythme cardiaque accélérait. J'aurai voulu reculer, mais mon dos était déjà collé barreau de cellule à roulette. Mes doigts étaient chanceux d'ailleurs, ils étaient les seuls à en sortir.

Il faisait froid et la pluie s'était arrêtée il y a quelques heures à peine, laissant derrière de grande flaque d'eau. Ma respiration faisant un petit nuage blanc qui disparaissait quelques secondes après sa création essayait de capturer mon attention, pensant le temps d'un instant ma sanction pour mes péchés que je ne regrettais pas.

« Pourquoi avoir fait ça ? Tu as tué beaucoup... Beaucoup d'innocent, tu les sais ?

- Bien sûr que je le sais, sinon je ne l'aurai pas fais. Ça me diverti. Ça me divertissait du moins. »

Un des homme m'escortant s'approcha de la porte, ouvrant ses 6 verrous grâce a 6 codes différents, j'imagine. Puis avança son visage vers un scanner, un néon bleu passa alors sur un des ses yeux, reconnaissance rétinienne... Il la poussa alors, usant de ses deux bras pour dégager le passage. Je passai alors à mon tour, ma tête se tourna d'un seul coup vers l'extérieur, je n'y retournerai pas. Plus jamais. De toute façon, rien ne me manquera. Absolument rien. Sauf... Sauf bien sûr... Les voir pleurer avant de mourir à cause de mes artifices. Entendre ses vies inoffensives se fanaient en une seule détonation.

« Tu es consciente que tout crime ne reste pas impuni n'est ce pas ?

- Tu me prends pour une idiote ?

- Demain, tu pars à la " Psycho House ".

- Je... Je ne peux pas aller en prison, comme n'importe qui ?!

- Tu n'es pas n'importes qui, tu es Xiko. Une folle qui aime faire sauter des gens par pur amusement. Tu est plus cinglée que n'importe qui, tu ne mérites pas ta place dans une prison. Tu ne dois que te mélanger avec les gens comme... Toi. »

Les murs crèmes de l'entrée étaient marquée de peinture rouge : " Meurt ", " On ne mérite pas de vivre ? " , " Satan nous comprend " ... Ce genre de phrases étaient écrites sur presque tous les murs que je pouvais voir. De grand piliers blancs soutenaient le plafond, le liant au carrelage damier. Une odeur de renfermée mélangé à un léger arôme de sang flottait dans l'air, provocant chez moi hybridation de dégoût et excitation.

- Où sont-ils ?! S'exclama le même homme qui nous avait ouvert.

- M-Monsieur, ils arrivent. J-Je ne sais pas pourquoi ils m-mettent autant de temps. On leur avait dit de descendre à 18h ta-tapante. Bégayait un des agent qui gardait la porte il y a quelques instants.

blood sweat and tears Où les histoires vivent. Découvrez maintenant