Sid & Sowl - TOME 2

Chapitre 8 - Sidney

— Enfin !

Je me laisse tomber sur le canapé heureuse d'être enfin rentré chez NOUS.

Maintenant qu'il n'y a plus de secrets entre Darell et moi, je me sens beaucoup mieux... plus détendue en ce qui concerne le bébé, même si j'ai encore du mal à réaliser. Je n'arrive pas à me dire, que j'ai un être qui grandit en moi, et puisque nous sommes les deux seule à savoir pour ma grossesse, difficile d'en parler sans que quelqu'un nous entendent comme quand nous étions à l'hôpital.

Chaque jour, un membre de ma famille était présent, mais aussi Senny et Jules. Les seuls moments que nous avions en tête à tête, étaient le matin.. et encore, nous étions souvent en compagnie des infirmières qui venaient vérifier mes constantes..

Et maintenant que nous sommes à la maison, nous devons faire attention, aux oreilles qui trainent. Surtout celles de Senny. Qui traîne beaucoup trop au goût de Darell.

Nous avons décidé de ne pas en parler pour le moment. Nous voulons attendre que j'ai passé le 3éme mois de grossesse. Donc, encore deux semaines à tenir avant de pouvoir le crier sur les toits.

— Comme tu dis : enfin !

Darell s'affale à mes côtés en posant sa tête sur mes cuisses et m'embrasse le ventre. Je souris à ce geste qui me fait fondre à chaques fois qu'il le fait, depuis 3 jours.

— Je n'en pouvais plus de te voir dans cette chambre d'hôpital, tu seras beaucoup mieux ici. Je vais prendre soin de toi, de vous...

— Et je suis sur que tu seras parfait.

Je passe ma main dans ses cheveux et lui caressent.

Notre moment de tranquillité est de courte durée. Trois coups frappé à la porte d'entrée, nous sorte de notre calme. Nous nous regardons, quelques secondes, en fronçant tous deux les sourcils. Darell se lève péniblement pour aller ouvrir.

— Bonjour Messieur.

— Bonjour Monsieur Sowl, Mlle McCall peut nous recevoir quelques minutes ?

— Oui, suivez moi, elle est dans le salon.

Quand quatre policiers entre dans le salon, je suis déjà debout pour les accueillir.

— Bonjour.

Ils me saluent tous les quatres quasi en même temps d'un signe de tête. L'un d'eux se démarque du lot. L'officier Dox, que j'ai rencontré à l'hôpital.

— Mlle McCall, j'ai quelques questions à vous posez....

— Oui bien sûr, allons nous installer à la table du salon.

Je m'assied à coté de Darell et j'attends que l'officier me pose ses questions.

— Alors voilà Mlle McCall, Nathan Buger, reste introuvable ! Nous avons donc fouiller votre chambre de fond en comble à la recherche d'un indice, et nous n'avons pas trouvé grand choses, jusqu'à ce que nous tombions sur un livre qui lui appartenait sûrement. Le livre s'appelle : Aimons nous.

Je hoche la tête me rappelant que Nathan me l'avait prêté, que je n'ai pas eu le temps d'ouvrir par faute de temps.

— Effectivement, il m'a conseiller de le lire, il m'a dit que ça allait beaucoup me plaire. Mais je n'ai pas eu le temps d'y jeter un coup d'oeil.

Les quatres policiers se regarde à tour de rôle. Je sens la main de Darell se poser sur ma cuisse. Puis sa voix grave résonne.

— Dite nous ce qui se passe.