Chapitre 11 - Darell

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Lorsque j'arrive devant la maison, un sourire se dessine sur mes lèvres. Je n'ai pas énormément sourit ces dernier jours, du à la pression que j'avais sur les épaules. J'ai joué sur plusieurs tableaux à la fois, et j'en suis épuisé. Je n'aurais pas pu tenir encore longtemps sur ce double jeu avec Sidney. Mais désormais comment lui dire ? ce que j'ai fait durant presque une semaine en lui mentant, chaque jours, pour qu'elle ne se rende compte de rien ?

Elle va surement comprendre rapidement que je n'étais pas à la fac aujourd'hui puisqu'un beau cocard se dessine sur mon œil gauche. Que les phalanges de mes mains sont éclatés dû aux coups que j'ai porté au visage de ce connard ! Quoi que, je suis un ange en ce qui concerne les coups rendu à la fac avec Armand. Et elle le sait.

Bref, je n'ai pas pu le tuer, mais l'envie était bien présente. Surtout quand il m'a demandé si Sidney "allez bien" ... Mais j'ai du appeler la police une fois l'avoir mis K.O pour éviter tout ennuie. C'est la première fois que j'agis pour ma famille, celle que je construis. Car sans mon enfant et sans Sid, je pense que je ne me serai pas arrêter. Je pense ... Je suis même sûr, que ce couillon n'attendais que ça ! Que je le butte. Pour qu'ensuite je sois éloigné de ma femme. Mais non mon con, j'ai agis comme un père ! Et quand je lui ai dit qu'il n'aurait jamais dû toucher à ma femme, j'ai vu la colère se nicher dans ses yeux, mais rien ne valait la jouissance que m'a procuré cette haine quand j'ai parlé de mon enfant. NOTRE enfant. Je dois être aussi fou que lui.

Et après coup, j'ai cru qu'il allait soit faire une syncope, soit me tuer avec son regard assassin. Évoquer le bébé, lui à mis un sacré coup dans la gueule sans que je ne le touche au sens propre.

Imaginer ses mains sur elle, ou ses lèvres proche de sa peau à suffit pour faire monter la fureur, qui s'est ensuite emparé de mon corps. J'ai voulu être un minimum calme, mais impossible.

J'arrivais déjà à ne pas me contenir pour un mot de travers la concernant quand il s'agissait de Armand, mais comment garder son calme quand celui qui à fait le plus de mal, à la femme que vous aimez se trouve face à vous ? Vous foncez, frappez, et démontez TOUT !

Lorsque les flics on passer les menottes aux poignets de Nathan, un bien être intérieur s'est emparé de moi. Je dois une fière chandelle au père de Cami, pour m'avoir mis sur la trace de ce con. Je ne comprends pas comment un détective privé à réussi à le retrouver, alors que les flics le cherchait  depuis des semaines sans la moindre piste ou si peu qu'ils n'ont jamais évoquer à Sid ou à moi le fait qu'ils aient des renseignement sur le lieu où il se trouvait. Je dois aussi beaucoup à Melvin qui m'a aidé pour me cacher durant quelques heures, attendant que Nathan sorte de sa planque.

Je rentre à la maison fier de moi, fier d'avoir voulu agir, fier d'avoir eu l'idée d'appeler Cami pour que son père m'aide. Bon évidemment je n'ai pas dit à Cami au début pour quelle raison j'avais besoin de son aide et celle de son père, et quand il est arrivé avec des photos de Nathan pour me dire ou était sa planque, elle l'accompagnait, ce qui m'a fait grimacer,  mais je ne pouvais rien dire. Je ne l'a pensais pas dans le coins, donc j'étais persuadé qu'elle ne se pointerai pas.

L'aide précieuse de son père valait bien que je fasse semblant d'apprécier Cami quelques minutes. Elle a vite compris que j'agissais pour aider Sidney, qu'il avait dû se passer un truc pour que je sois aussi énervé contre ce petit con de Nathan. Et bizarrement elle l'a bien pris, m'apprenant qu'elle avait rencontrer quelqu'un lors de son stage.

En ouvrant la porte d'entrée je vois Sidney assise à table face à Senny. Lorsque je l'ai appelé pour lui faire savoir que je n'allais pas tarder à rentrer, mais que je ne serais pas avec Senny comme prévu, je ne voulais pas qu'elle s'inquiète. Mais la batterie de mon téléphone m'a lâché avant que je puisse lui dire quoi que ce soit. J'étais assis dans l'entrepôt où se cachait Nathan. Celui ci était couché au sol complètement sonné dû au coup que je lui avait administré. Et je n'avais qu'une hâte, appeler celle que j'aime pour lui dire que j'arrivais et que je lui expliquerai tout une fois à la maison.

Sid & Sowl - TOME 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant