𝘏𝘪𝘴𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦

725 102 3
                                    

Bismilah,

Salem le monde 🌸
.
.
.
Bonne lecture !
___________________

La Mort frappa à la porte 👀
_______________


Il était 4 h du matin lorsque la mort frappa à la porte.

HOMME : Qui est-ce ? S'écria l'homme hébété.

ANGE : Je suis Azraël. Laisse-moi donc entrer!
Alors l'homme se mit à trembler, Comme pris d'une fièvre
subite.

HOMME : Il cria à sa femme endormie : Ne le laisse pas me
prendre la vie !

S'il vous plaît, O Ange de la mort ! Laissez-moi, je ne suis pas encore prêt. Ma famille vit à mes dépens, De grâce, ton acte suspend. Déjà l'ange de la mort se tenait au seuil de sa porte.

ANGE : Ô mon ami, l'ordre d'Allah ne peut être différé, Prépare-toi,
pour la tombe, C'est pour maintenant.

HOMME : Je te couvrirait d'or, Mais épargne-moi la tombe sombre.

ANGE : Pourquoi as-tu peur, ô homme, de mourir selon le vœu d'Allah ?
Viens, souris-moi et ne t'attriste point Soit heureux de revenir vers Lui.

HOMME : Ô ange j'ai honte de moi, je n'avais pas le temps de penser à Allah, Du matin au soir, je faisais ma richesse sans
pensée pour ce moment. Tout comme jamais, cinq fois par jour, je n'ai prié. Les "Ramadhan" venaient, les "Ramadhan" passaient, Mais toujours sans mon repentir. Le Hajj fut déjà Faraz sur moi, Mais de mon
argent, je ne voulus point me départir. La charité, j'ignorais Mais
l'usure et l'intérêt, je m'en accaparait. Mes engagements, j'oubliais.
L'administration, je craignais, de ma foi, j'avais honte. Le blâme des mécréants m'effrayait. La détresse de mes frères m'ennuyait. Les artifices de ce monde m'attiraient. Les mécréants, j'imitais, Le champagne et le vin, j'appréciais. Les femmes m'attiraient Malheur sur moi! Ô ange, accorde-moi donc un sursis.

ANGE : J'ai peur, dit l'ange, que ce moment soit le dernier de ta vie.
Ne sais-tu pas, qu'à la mort, goûtera chaque âme ?

Tu as vécu dans ce monde et tes parents tu as négligé, Tandis que le mendiant, affamé, tu repoussait. Tes filles chantent et dansent dans les boîtes de nuits. Tes fils se sont perdus avec des femmes sans vertu ni foi. Au lieu de procréer des musulmans, Tu as fait de tes enfants des mécréants. Riches, mais si pauvres ! L'appel du muezzin, tu ignorait, Tout comme le Coran t'est étranger. Tes promesses ne furent jamais tenues, Et ton arme favorite était la calomnie. Tes employés, tu sous-payais, Et le fruit de leur travail, tu récoltait, Jamais partagé avec le pauvre ou l'orphelin. Les malades tu fuyait la compagnie.

HOMME : Ô ange de la mort, Je sais, j'ai honte Que n'ai-je reçu de ta part, Des signes, quelques avertissements, De cette mort si imminente !

ANGE : Âme misérable, le Créateur y a pourvu. Point donc ne L'insulte, Il est parfait. Mais à Ses signes tu restais sourd et aveugle. Tes cheveux blancs t'annonçaient le >retour... Ta vue faiblissant t'annonçait le retour... Ta force qui s'étiole t'annonçait le retour. Ton échine recourbée t'annonçait le retour...

Voilà des avertissements suffisants, Pour des gens qui réfléchissent ! Mais ta préoccupation se confinait à ce monde.

Puisque le Coran tu as ignoré, Sache au moins alors, qu'il y
était écrit. Que ce monde n'est qu'un éclair devant l'éternité.
Mais les avertissements du Coran, tu as dédaigné! Cesse de pleurnicher, O humain!

Vers ton Créateur sera ton retour, Car ton âme je la prends Maintenant.
Le Répit m'est interdit.

Un cri de l'homme et sur le sol il s'affaissa. Son corps immobile, son
visage éteint. Il semblait se reposer, du sommeil éternel.
Son corps ne pouvait simplement plus exprimer La douleur alors toujours
intense de l'âme qu'on arrache. La vie, des fois, peut réserver des
surprises, mais jamais la mort.

Car enfin, chacun sait bien, qu'il est né... pour
un jour,
mourir


@Sadio 🐃

𝐑𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥𝐬 𝐄𝐭 𝐇𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐈𝐬𝐥𝐚𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬[-CORRECTION] [PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant