Chapitre 20

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Puis, il murmura presque sur ses lèvres charnues:

-Chambre.

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Harry déglutit péniblement lorsqu'il réalisa ce qui était en train de se produire. Louis était toujours en boxer, tenant sa main pour l'emmener vers le lit géant, et c'était à cette idée qu'il avait pensé qu'il lui restait une chance infime de s'échapper. Même s'il n'avait qu'une envie, et c'était ce même mot lancinant qui revenait dans sa tête dès lors qu'il pensait à fuir: Louis. Il le suivit alors, toujours nu et excité, puis Louis le poussa sur le dos, sur le lit, son corps rencontrant le matelas avec fracas. Etonnamment, Louis avait encore de la force.

-Tu es putain de désirable, lui avoua Louis avec un regard féroce, qui sembla au bouclé plein de désir.

Louis était toujours debout, sa main toujours liée à celle d'Harry, qui, n'en pouvant plus, attira le jeune homme à lui en tirant sur ses doigts fins. Le plus petit se retrouva complètement allongé sur Harry, éclatant de rire, tandis que ce dernier s'émerveillait de ses réactions.

-Tu es tellement beau, lui chuchota-t-il en rabattant une mèche folle derrière son oreille, embrassant son front à l'occasion.

Louis caressa encore ses boucles et se redressa pour pouvoir mieux l'observer. Ses yeux se posèrent sur ses lèvres -encore une fois- et il laissa son bras gauche tendu pour ne pas écraser Harry, sa main droite caressant désormais sa peau, traçant des lignes courbes en partant de la racine de ses cheveux, descendant le long de ses joues, sa nuque, ses épaules, puis son torse. Il déposa ses lèvres sur ses pectoraux, sa main découvrant toujours un peu plus son corps, se posant dans le creux de ses reins. Il reposa sa tête sur le poitrail d'Harry, les battements effrénés de son coeur se propageant dans son oreille.

-J'ai vraiment envie de toi, Harry, finit-il par avouer.

Harry se mordit la lèvre, posant ses mains sur les joues de Louis, rapprochant leurs visages de telle sorte que leurs nez se touchaient. Ils retinrent tous les deux leur respiration, n'osant pas effacer le dernier infime espace entre leurs lèvres, bien que celles pulpeuses du cadet effleuraient presque celles de son aîné.

-Tu me rends complètement dingue, souffla Harry en remuant un peu sur le lit.

-Je veux me noyer dans tes yeux, susurra Louis.

Harry ne le voulait pas; non, il n'aurait même pas voulu penser aux larmes de crocodile qui passeraient la barrière qu'il croyait infranchissable, qu'étaient ses yeux. Il ne voulait juste pas entendre ça de la part d'un Louis saoul, il voulait qu'il lui dise un jour par envie, quand il serait sobre. Il ne savait pas vraiment s'il voulait que Louis nourrisse de véritables sentiments à son égard, il n'estimait même pas les mériter, mais il ne voulait pas qu'il ait ce genre de réaction en étant saoul uniquement. Il se rendit compte qu'il avait mené sa réflexion sous le regard attentif de Louis, sans s'en décrocher.

-Tu vas te décider à m'embrasser bordel?, demanda Louis en riant. Harry ne réagit pas tout de suite et n'eut d'ailleurs pas le temps de le faire que Louis se pencha pour enfin accéder à sa bouche, posant simplement ses lèvres fines sur celles du plus jeune. Il se recula un peu, trouvant une expression choquée sur le visage d'Harry. Eh, t'es plutôt long à la détente toi, s'amusa-t-il. Maintenant que j'ai fait le plus gros, tu m'embrasses vraiment?

Harry laissa un petit rire s'échapper de sa gorge, se rapprochant de nouveau de Louis, joignant leurs lèvres. Il remarqua que contrairement aux quelques personnes qu'il avait embrassées auparavant, aucune comparaison n'était possible. Louis y mettait à la fois la haine de leur première rencontre, de la passion, de l'envie. Le baiser qu'il lui donnait était délicieusement sujet à toutes les émotions qui le traversaient et l'avaient traversé. Harry lécha sa lèvre inférieure sans le réaliser, lui arrachant un gémissement, et inséra doucement sa langue dans sa bouche, cherchant celle de son partenaire. Louis répondit presque immédiatement au baiser, s'allongeant cette fois-ci de tout son long sur Harry, ses mains perdues à nouveau dans ses boucles tandis que celles du plus grand étaient sagement posées sur ses hanches.

The New Footballer || larryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant