Chapitre 33

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-C'est la voiture d'Andrew. 》

Harry était rentré chez Louis, le suivant en silence. Il était totalement bouleversé. Qui pouvait bien avoir garé cette foutue voiture devant chez lui? Il faisait les cent pas dans le salon, n'osant pas sortir de chez lui pour inspecter l'état de la voiture de peur de découvrir autre chose de plus effrayant.

-Bon. Il faut que je me sorte cette histoire de la tête. J'en parlerai demain aux gars, ouais. C'est bien ça, non?, demanda-t-il à Harry qui acquiesça, car il ne se voyait pas lui dire "non" pour quoique ce soit.

-Donc... tu voulais qu'on discute.

Louis hocha la tête vivement, comme si Harry venait de lui rappeler le sujet de leur entrevue.

-Tout-à-fait, approuva Louis. Tu veux boire quelque chose?, demanda-t-il.

-J'aimerais juste que tu t'asseoies, et que tu respires un peu, souffla Harry.

Louis eut un petit soupir et s'assit sur le fauteuil en face d'Harry. Il secoua la tête et replia ses mains sous son menton.

-Donc, tu peux me certifier que Nick n'aura rien dit?, insista Louis.

-Nick ne ferait jamais ça, assura Harry. Il prit une grande respiration et se lança. Tu ne crois pas que.. cette histoire de balance et la réapparition de la voiture d'Andrew aient un rapport?

-Quel rapport vois-tu entre les deux?, s'étonna Louis. Non, je ne vois pas...

-Comme tu veux..., laissa en suspens Harry.

Il tordit ses doigts et étira ses jambes sous la table basse.

-Pourquoi c'est tendu?, s'enquit Louis.

-Le temps qu'on résolve nos problèmes, non?

-Ouais..., ouais sûrement.

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Liam venait à peine de s'endormir quand le téléphone de Zayn avait émis sa douce musique orientale et vibré contre sa cuisse.

-Zee?, appela-t-il d'une petite voix encore enrouée.

Peut-être qu'il était dans son bain ou à l'autre bout de la maison, mais le châtain ne reçut aucune réponse. Quand il en eut assez de l'insistance de l'appelant, il soupira d'un air résigné et répondit même avant de voir son identité affichée sur l'écran.

-Ouais?, râla-t-il.

-Liam?, s'étonna Jerinho. Zayn n'est pas là?

-Je ne sais pas où il est, c'est urgent?

Jerinho souffla de l'autre côté du fil. Il marchait sur des oeufs, ne sachant pas si le compagnon de son milieu savait qu'il était sur le départ.

-Non, je le rappelerai..., murmura le coach sans conviction.

Il se promit de le prendre à part dans la soirée d'après-match, sans personne, pour être sûr de ne commettre aucun impair.

-Ouais, d'accord. Je lui transmettrai le message dès que je l'aurai retrouvé.

-Entendu. À ce soir, en forme, n'est-ce pas?, demanda-t-il.

-Toujours, grogna Liam dans un baillement étouffé. La ligne s'interrompit, la conversation aussi.

Maintenant qu'il était réveillé, Liam avait juste une envie : mettre la main sur son pakistanais de petit copain et lui tirer les vers du nez. Bien que toujours soucieux du bien-être de son effectif, Jerinho n'était pas de ceux à les appeler dans la journée sans raison importante.

The New Footballer || larryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant