The New Footballer || larry

Chapitre 42

-Si tu ne veux pas en parler, je comprendrai, Zayn.

-Mais j'en ai besoin, Li. Zayn soupira et Liam rabattit sa mèche de cheveux derrière son oreille. Le jeune homme lui sourit tendrement. Je suis parti faire une course à côté de chez toi, j'avais envie de te faire plaisir et je n'avais pas ce qu'il me fallait. J'ai traversé la rue, et dans la petite ruelle d'en face, quelqu'un m'a passé un sac sur la tête. Il m'a étouffé, en quelque sorte. Puis il m'a jeté à l'arrière de son pickup et est parti en trombe. J'avais l'impression de distinguer Andrew au volant, de dos, une fois que je n'ai plus eu de sac sur la tête. J'ai cru cauchemarder quand il m'a jeté dans son hangar à la con, en périphérie, coupé du monde. Il s'est assis et m'a expliqué le délire, qu'on l'avait abandonné, qu'il voulait nous faire payer et que pour te faire souffrir, je devais être une victime collatérale. Chaque jour il me racontait une nouvelle étape de son plan machiavélique, et j'avais peur qu'il s'en prenne à toi.

Liam le serra dans ses bras amoureusement et lui murmura des mots réconfortants à l'oreille pour le rassurer. Il voulait juste le garder contre lui le plus longtemps possible. Zayn avait des bleus un peu partout, et une petite cicatrice sur le genou qu'il avait reçue après sa chute au sol.

-Zayn, je sais que ce qu'on a vécu n'a pas toujours été du plus simple pour toi, mais maintenant je veux te promettre qu'on ne se quittera plus.

Zayn se blottit un peu mieux dans les bras de Liam, qui embrassait ses cheveux avec tendresse. Il lui sourit et entremêla leurs doigts, puis s'avança pour embrasser son cou délicatement.

-Est-ce que tu veux sortir ce soir?, proposa-t-il gentiment.

-Home sweet home, ronronna Zayn. Je vais préparer à manger et on va passer la soirée en amoureux, ici, qu'est-ce que tu en dis?

-J'en dis que c'est une merveilleuse idée et que mon petit ami est formidable.

Zayn lui sourit à son tour et se leva, le laissant seul dans le sofa.

-Appelle-moi si quelqu'un te kidnappe.

_________________________

Lorsqu'Hugo ouvrit les yeux, il se trouva seul dans son lit king-size. Il se leva en traînant les pieds, et trouva sa femme à la cuisine, en peignoir, en train de prendre son petit-déjeuner, souriant devant son téléphone.

-Salut, lança Hugo sans entrain particulier.

-Anna-Rose dort encore, et j'ai rendez-vous chez le gynécologue à dix heures, si tu peux la déposer à la crèche, répondit elle sans lever les yeux de son écran.

-Ouais, bien sûr. Rien de grave pour le gynéco?

-Assieds-toi, demanda-t-elle en posant son téléphone sur la table d'un air exaspéré. Bon. Je suis enceinte de deux mois et demi.

Les yeux d'Hugo s'agrandirent et il faillit laisser tomber la tranche de pain grillé qu'il tenait entre ses doigts.

-Je ne sais pas s'il est de toi, ou de lui, avoua-t-elle. Comme tu te doutes, l'ayant choisi lui pour continuer ma vie, je préfèrerais qu'il soit de lui. S'il est de toi, tu as le choix de l'élever ou de me laisser me débrouiller.

-Alors on en est là, constata Hugo amèrement. Jamais je n'aurais pensé en arriver à ce stade. Tu ne m'as jamais dit depuis combien de temps ça durait.

-Depuis que tes amis ont pris une place capitale qui empiète sur notre vie de couple et ton rôle de père.

-Mes amis sont mes amis, ma femme est ma femme et ma fille restera toujours l'être le plus précieux au monde, à mes yeux. Je ne vois pas pourquoi tu as pris cette décision, sans me consulter.