CONFUSED (Mika FanFiction)

Chapitre Un

Allongée sur mon canapé, je tournai la tête en entendant mon chien qui arrivait vers moi la laisse en bouche. Je ris en lui caressant la tête :

-Ça va, j'ai compris, on y va.

Je jetai un coup d'oeil à l'heure avant d'enfiler mon manteau : 1h35 du matin. Déjà ?

Les rues de Paris étaient froides en cette nuit de Février. Je refermai mon manteau d'une main tout en étant entrainée par mon chien vers le parc situé en face de mon appartement. Par chance, il était ouvert. Je soufflai dans mes mains pour me réchauffer :

-Bon allez, fais le nécessaire et on rentre, il fait froid !

Mais mon labrador ne l'entendit pas de cette oreille, et se mit à courir après s'être redressé brusquement, ce qui me fit perdre la laisse des mains.

-Apoyo ! criai-je, reviens ici !

Mais il continua sa course en prenant l'allée à droite, je me mis alors à courir à sa poursuite. Mais qu'est-ce qui lui prend ? Sur le moment, je ne le retrouvai pas, il s'était envolé. Je me mis alors à paniquer en appelant :

-Apoyo ? Où es-tu passé ?

Une voix derrière moi me fit sursauter :

-Vous cherchez votre chien ?

Je me retournai et fis face à un grand brun mince, qui tenait en laisse trois chiens, dont Apoyo. Je m'accroupis alors et pris la tête de mon chien entre mes mains comme pour le gronder :

-Bon dieu, ne refais jamais ça !

-Je pense qu'il a été attiré par mes chiennes.

Je me relevai et pris dans la main la laisse qu'il me tendait.

-Merci. Et désolée du dérangement...

Il sourit :

-Oh, je ne suis pas vraiment très occupé, il n'y a pas de mal.

Je souris et un silence s'installa, j'allais le saluer pour m'en aller mais il fut plus rapide que moi :

-Je peux vous demander ce que vous faites seule dehors à cette heure là ?

Sa voix était calme, il semblait intéressé. C'est seulement à ce moment que je pris le temps de le regarder à travers la pénombre de la nuit, il était brun aux cheveux bouclés, avait les yeux foncés et deux fossettes s'étaient creusées autour du sourire qu'il me lançait.

-Je, je n'arrivais pas à dormir et puis le chien a réclamé pour sortir. répondis-je doucement, et vous ?

-A peu prés pareil.

Un silence se créa, alors je repris :

-Il fait vraiment froid.

-C'est vrai. Je sais que c'est peut-être un peu brusque mais, ça vous dirait un chocolat chaud ?

Il paraissait hésitant et se grattait la nuque nerveusement. Je trouvais ça mignon. Qu'avais-je à perdre après tout ?

-Je ne suis pas vraiment fatiguée alors... pourquoi pas.

Je souris et il parut surpris de ma réponse positive. Je le suivis jusqu'à son appartement situé quelques rues plus loin, pas bien loin de chez moi, tout compte fait. Tous les cafés étaient fermés à cette heure là de toute façon.

Il enclencha les clés dans la porte et elle s'ouvrit sur un grand duplex très joli, à la fois sobre et coloré.

-Bienvenue, me lança-t-il en retirant son manteau, mettez-vous à l'aise.