Chapitre 13, L'art de faire la coure

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L'Olympe. J'étais sur l'Olympe. Je vous jure.

J'ÉTAIS SUR L'OLYMPE.

In. Croy. Able.

Quoi ? Vous voulez une description un peu plus précise. Pfff. J'ai la flemme.

Mais bon, puisque vous insistez.

L'Olympe était comme une cité grec de l'Antiquité, à la différence près que ses habitants n'étaient pas ordinaires. La plupart des maisons étaient de somptueux palais, il y avait des fontaine sculptées où les statues vous saluaient à tout les rondpoints, des arbre qui repoussaient d'une pichenette les importuns, des mosaïque qui affichaient des messages variés. Et les gens. Enfin, je ne sais pas si on pouvait appeler ça des gens. Imaginez-vous à ma place, je n'avais jamais rencontré ni dryades, ni satyre, et encore moins des cyclopes ou des tritons. Quand j'étais descendu dans les rues bondées, j'avais vu trois immenses bonshommes en train de jouer au cartes (c'était des tablettes gravées en fait, mais on va dire qu'ils jouaient au cartes). Un groupe de dryades, de satyre et d'autres trucs que je ne saurais pas nommer donnaient un spectacle de danse, accompagnés par la musique des muses et admirés par des cyclopes et des sirènes (ailées). Plus loin, je vis des tritons et des sirène (à queues) jouer à la balle (même si la balle ressemblais fort à une tête) dans un petit canal. Bref, vous imaginez le choc.

Je crus faire une crise cardiaque, notez que ça m'arrive souvent en ce moment.

Et je ne vous parle pas des femmes-serpents, des centaures, des machins-choses, des trucs-bidules et des machins-bidules-trucs très bizarres que j'avais croisé en allant dans le palais de Cupidon (bah oui, parce que Môsieur avait un palais).

Ah oui, faut que je vous parle du palais de Miguel...enfin Cupidon... En un mot : Immense.

Et rose (je sais ça fait deux).

Enfin, « saumon clair » comme il l'avait souligné. Avec aussi beaucoup d'or plaqué et de marbre blanc (même s'il avait précisé que c'était de légères dorures -on y croit- et que le marbre était bon marché -on y croit aussi). Il y avait aussi plein d'angelots dans des poses variées, des coeurs, des flèches, des angelots tenant des flèches, des angelots dans des coeurs......là dessus, il m'avait seulement dit que c'était Aphrodite qui les avaient choisi. Ben voyons.

Je sais je sais, vous voulez savoir ce qui s'est passé. Patience ! Je récapitule.

J'avais été invitée (moi j'appelle ça kidnappée, mais tout est une question de point de vue) sur l'Olympe par Aphrodite et Cupidon. Ils m'avaient conduite à un portail caché qui menait au Cieux (un placard à balais dans un bar, il y beaucoup de placards à balais dans cette histoire) ensuite nous avions pris une correspondance pour l'Olympe. Le plus étonnant c'est qu'on avait payé, enfin pas moi, les dieux. En fait, il y a des billets à acheter quand on veut se rendre d'un monde à l'autre, sauf dans le cas des âmes des morts. Ironie du sort, ramener un humain vivant sur l'Olympe coûtait la peau des fesses, apparemment. Heureusement de que les dieux ont des tarifs réduits. Nous étions arrivé par téléportation ou un truc du genre (ça m'avait fait un effet fou, vous pouvez pas imaginez) dans le Téléport du centre de l'Olympe (c'est comme un aéroport mais avec des téléportations) et on étaient allé en char jusqu'au palais de Cupidon. Aphrodite me confia en ricanant que son fils l'avait glorieusement appelé le Palais de l'Amour. LOL.

On m'avait fait une visite, lavée, habillée, coiffée et on m'avait donné un bracelet orné de pierres précieuses qui était censé empêcher que mon âme parte et que mon corps soit détruit puisque je me trouvais dans un monde qui n'était pas le mien. Je n'étais pas prête de l'enlever.

Et on en était là.

Et je savais ce qui allait se passer : Cupidon allait essayer de me faire la coure afin que je tombe amoureuse de lui et que tous les amoureux de la planète se réconcilient.

Cupidon est chiant quand il est amoureux...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant