Chapitre 15, Sceau et Élixir

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Aphrodite était décidément très belle. Je ne vais pas dire le contraire, elle incarnait la beauté et la séduction. Et cette tenue était très bien faite pour attirer le genre masculin.

Par contre, elle n'était pas obligée de rouler du cul sous mes yeux alors qu'on parlait d'un sujet SUPER IMPORTANT.

Non, je n'étais pas du tout énervée.

-Tu comprends, j'espère ?

-Quoi ? Que Cupidon ait pas les tripes de venir me dire en face qu'il veut plus me voir ? Bien sûr que je comprends. En revanche ce que je ne comprends pas c'est pourquoi vous voulez absolument que je reste sur l'Olympe. Vous n'avez plus besoin de moi ici, non ?

-C'est exact, nous avons trouvé la solution pour régler le problème de « l'amour disparu sur Terre ».

-Alors pourquoi je peux pas partir ?!

-Mais pourquoi es-tu si énervée ?

-J'ai posé une question !

-Moi aussi.

J'allais l'étrangler.....

-Parce que vous tournez autour du pot depuis tout à l'heure dès que je vous parle de rentrer chez moi.

-À vrai dire, Eros (Cupidon) t'as laissée un petit cadeau avant ton retour, mais je ne sais pas si je dois te le donner.....

-Donnez le moi, qu'on en finisse.

-Et bien....

Elle claqua des doigts et une coupe de cristal sculptée de fleurs apparut sous mon nez. Elle contenait un liquide rose douteux qui semblait par moment traversé d'éclairs. Je jetai un regard suspicieux à cette potion.

-Qu'est-ce que c'est ?

-Une potion "Délices" parfumée à la rose. C'est Eros qui l'a fait, mais connaissant ses piètres talents de cuisinier, j'ai craint que ce ne soit pas bon.

-Donc, si je bois ça, je peux retourner chez moi.

-Oui.

Prenant mon courage à deux mains (et espérant ne pas m'empoisonner), j'avalai cul-sec la boisson. Un délicieux goût de printemps traversa ma bouche.

-C'est super bon, fis-je, impressionnée.

Le regard d'Aphrodite s'illumina.

-C'est vrai ? Je suis rassurée !

-Je peux retourner chez moi, maintenant ?

-Absolument, laisse-moi juste le temps de préparer ton retour, ça ne durera que quelques minutes. Tu n'as rester là en attendant.

Sur ce, Aphrodite sortit de la pièce, me laissant seule.

Depuis la terrasse élégante de Cupidon, j'observais le ballet des pégases dans le ciel. Les arbres du parc en contrebas chantait une douce mélodie (oui, parfaitement, des arbres qui chantent, normal) et les satyres dansaient dans les clairières.

J'avais hâte de rentrer chez moi, de retrouver mes parents aimants. Aphrodite n'avait pas voulu me parler de la solution que les dieux avaient mis en place pour faire face à la crise qui frappait la planète, mais ça n'était pas étonnant puisque je n'étais qu'une simple humaine. Quant à Cupidon, je comprenais qu'il ne veuille plus me voir après ce que je lui avais fait, même si cela m'attristait.

Alors que je me penchai pour observer un oiseau au plumage flamboyant, une violente douleur me traversa l'abdomen, suffocante, je m'effondrai sur le sol.

Cupidon est chiant quand il est amoureux...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant