Chapitre 4

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Le lendemain au réveil, ma nuitsublime me donna la force de lever pour rendre visite au conseil pourleur donner une réponse. C'est tout de même sans grande envie queje me dirigea vers ces derniers. Leur tente se situer en plein centredu camp se qui faisait que tout le monde savait quand vous avez donnévotre réponse. Cela me mettait mal à l'aise de savoir que toute sestêtes me regardait, moi.

Une fois rentrait à l'intérieur jefus marqué par l'ambiance plutôt chaleureuse des lieux. Un seulreprésentant du conseil était présent et m'invita à m'asseoir.Ce dernier me demanda de but en blanc :

« Alors mademoiselle, avez-vousun nom à me fournir ou dois-je sortir l'album photo ? »

Je resta bouche bée. Selon lui, ilétait inconcevable que je ne puisse choisir personne ?

Je repris :

« Je n'ai choisie personnes. »

Passée l'étonnement et la surprise,le membre du conseil me dévisagea et me dit :

« Après avoir auditionnéechaque jeunes de votre « promotion » si je puis direainsi, aucun d'entre eux n'a demandé personne. Vous êtes la seul àne pas avoir de nom. Etes vous sur de vous ? Nous pouvonsconsulter l'album et même si se dernier fait l'objet de plusieursdemande vous êtes peut-être celle qu'il a choisit ? »

Je resta muette de stupeur. C'étaitbien là le problème, je savais pertinemment que je n'avais étaitle choix de personne.

La mine triste je valida mon choix dedépart et partit me réfugier dans ma chambre qui ne laisser pas deplace à l'intimité.

J 'avais crus comprendre que sinous ne choisissions personne ou que notre choix n'avait pas étévalidé car déjà pris, une deuxième session s'ouvrira ou lesconseiller choisiraient à notre place nos futurs prétendants ouprétendante.

Ce fut la plus longue journée de mavie, le temps passée tellement lentement que je crus mourir d'ennui.Les résultats de la première « collecte » seraaffichait sur un tableau près de la tente.

Je passa la journée à me demandait sije ne ferait pas mieux d'abandonner ma place après tous on nepouvait pas me forcer. En plus, j'étais vraissemblablement la seuleà ne pas avoir pu fournir un nom. C'est alors que je pensa à cetAmbroise dont m'avait parler Louisa lors de la soirée. Même lui,aussi insensible qu'il semblait être, avait donnée un nom ?

Toute ces reflections me mena vers unseul point, les résultats. Une fois les délibérations terminées je me présipita vers le tableau sachant que je ne trouverait pas monnom mais l'espoir d'y être me fit tout de même chercher.

Lorsque j'arriva devant se dernier maisdéjà beaucoup de monde se bousculer pour y avoir acces. Maman medit qu'on pourrait penser être revenu lors des resultats du bac quicloturait la vie des jeunes pour les envoyer vers l'âge adulte.

Je repéra Louisa et Ana, le nez sur letableau. Je n'osa pas m'approcher de trop prêt pour eviter derecevoir un mauvais cout. Une fois la frénésie retombait jem'approcha doucement et commeça ma lecture. L'affiche présenter unebonne vingtaine de nom, le prénom du garçon à gauche et celui dela fille à droite. En sachant que lors de la soirée nous étionsplus d'une trentaine, « la récolte » était bien maigre,la deuxième session serait certainement moins évidente de ce fait.Je parcourus les noms avant de remarquer le mien. Avant que je n'aipu regarder le nom du garçon avec qui je venais de me fiancer Louisaet Ana me tombèrent dessus.

« Je n'en revient, je suis sur laliste et en plus avec le garçon que j'aimais bien je suis tropcontente et je suis super exité de commencer une vie à deux, sivous voyer se que je veux dire » Nous dit Louisa avec un clind'oeil entendu.

Ana plus abattu nous dit tous de même :

« Je ne suis pas avec Alex maisau moins je peux tenter ma chance avec Mat. »

Elles se tournèrent ensuite vers moiet avant que je n'ai eu le temps de repondre Louisa me dit :

« C'est pas grave si tu n'es passur la liste après tous on ne ta pas vu de la soirée et puis tun'es pas très engageante. Heureusement que la deuxième session sesont les conseillers qui choississent. »

me fit-elle avec un sourire contrit.

Avec un énorme sourire hypocrite jedit :

« Mais non enfin, tu n'as pasregarder la liste en entier. Mon nom s'y trouve mais si tu veux bienje n'ai pas encore regarder qui était mon prétendants. »

Sur ce, je tourna les talons et fièrede leur en avoir boucher un coin je repris ma contemplation de laliste. Mon cœur manqua un battement lorsque j'aperçus le nom de monfutur mari. Aussi bouleversant que cela puisse paraître, une joieintense m'envahit. Je me retourna et scruta la plaine dans l'espoirde le remarquer parmi cette foule. Je le repéra à quelques mètresde moi. Jugea certainement ma réaction. Son visage n'exprimer nicontentement, ni désarroi. Fidèle à sa réputation, Ambroise Levyétait aussi froid que de la glace.  

Il était une HistoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant