Chapitre 11

281 13 3
                                    

Je n'arrêtais pas de penserà se visage, il m'obsédait mais pas pour les raisons que vouspensez. J'avais peur, j'étais effrayé par se que cela éveille enmoi, des pulsions meutriére. J'avais l'impression de revivre cetteterrible nuit encore et encore. Rien ne pouvait l'empêcher de mehanter. Le manque de sommeille me priver de toute mes facultés.J'avais l'impression de vivre à travers un nuage.

Quand ma garde fut terminé,j'étais soulagé. Il ne me fallut pas longtemps pour rentrer chezmoi, me mettre en pyjamas et tomber de fatigue sur le lit.

C'est alors un souvenirrevînt me hanter :

« La lune étaithaute dans le ciel noir. L'hôpital était presque vide, le personnelsoignant était très fatigué, nous venions de subir une batailleplutôt compliqué et de nombreux blessée avait afflué àl'hôpital. Ils étaient donc pour la plupart rentré dormir quelquesheures avant le retour du soleil. Le patient que ma maman m'avaitdemandé de surveillé était plutôt mignon. Il semblait si détenducomme si il rêvait à quelques choses d'agréables. J'avais crucomprendre que ce type était un héros, il avait sauvé des hommesde son régiment qui c'était mis dans une sacrée panade. Sanspensée aux conséquences il avait foncée. Pourtant, il ne devaitpas être très âgé ce qui le rend encore plus admirable. Un bruitretînt mon attention et me coupa dans ma rêverie. C'était un bruitsourd comme un petit couinement étouffé.

La peur s'empara de moi, iln'était pas rare de rencontrer des pilleurs dans les hôpitaux. Lebruit persista et je ne savais plus trop quoi pensée. Pris d'un élande courage, je me redressa et me dirigea vers le bruit qui rompait lecalme de l'hôpital. Je remarqua une porte entrouverte d'oùs'échapper quelques rayons de lumière.

Tout en me rapprochantj'entendis quelques paroles incompréhensible et lorsque je fusdevant l'ouverture, je fus choqué par se qui se passer devant mesyeux. Un jeune homme se tenait à côté du lit. Il tenait un cousinqu'il pressait avec force sur le visage de sa victime. Il avait surle visage un immense sourire qui refléter sa folie. Je resta clouésur place, je ne pouvais pas bouger comme si je n'étais plus mettrede moi même. J'avais connu l'horreur de la guerre à travers lesblessées que soigné ma maman mais aujourd'hui j'étais confronté àla cruauté de l'homme. Sans le vouloir j'émis un petit crisstrient. L'homme releva la tête surprise et me regarda droit dansles yeux. J'y lus la stupéfaction puis la colère. Il se jetalittéralement sur moi. J'essaya de lui échappée en courant vers lasalle de repos du personnel médical dans lequel je pourraiscertainement trouver de l'aide. Mais il était plus fort que moi,plus grand aussi. Il me rattrapa e, quelques foulés. Il me soulevade terre comme si je n'étais rien de plus qu'un vulgaire sac defarine. Il me rejeta par terre et je me cogna violemment la têtecontre celui ci. Sonnée, j'essaya de rampé mais il ne me laissa pasfaire, il s'apprêta à m'étrangler lorsque j'entendis au loin desvoix entre coupé. Il prit peur et me relâcha mais il me dit tout demême avant de partir :

« Si j'apprends quetu as dit à quelqu'un se que tu as vu ce soir je reviendrais et jete resserve le même sort que le type que tu viens de voir »

Puis sans demandé sontreste il partie. Effrayé, je resta à terre comme si un poids lourdme comprimait la poitrine. C'est Lisa, une des employés de l'hôpitalqui me trouva mais j'avais bien trop peur pour parler. Elle meraccompagna à la chambre du soldat dont je devais surveiller lemoindre changement dans ses constantes. Je repris ma vie comme si derien était. Pourtant, je ressens encore cette culpabilité qui mevrille le cœur, surtout quand je regarde se garçon qui a risquer savie pour sauver celle de parfaite inconnu, qui sans hésiter un seulinstant c'est porté à leur secoure alors que je préfère garder lesilence. Je suis la pire des lâche.

Mon cauchemars s'évaporadoucement pour me ramener violemment à la réalité. Un homme étaitsur moi. Il essayait de me clouer contre le matelas. J'avais beauessayer de le repousser de me débattre rien n'y faisait il étaittrop fort. J'avais l'impression de revivre se souvenir. Alors je melaissa faire, au final peut-être que c'était le destin. Je devaismourir pour ma lâchetés. Je ne pouvais m'empêcher de sangloterlégérement en pensant à se qui allait m'arriver mais au lieu dem'étrangler comme je l'aurais pensée, les mains de mon agresseursm'enveloppèrent formant un une couverture chaude et agréable autourde moi. Je me calma instantanément en reconnaissant la présenced'Ambroise. Il me tenait tout contre lui en me murmurant des parolesrassurante. Avec lui à mes côtés, je me sentais tellement protégésdu monde extérieur. Quand j'ouvris les yeux, il me fixait siintensément que j'en eu presque les larmes aux yeux. Il semblaitinquiet mais ne prononça aucune parole. Il se contentait deregardait en espérant que je n'ai rien.

Ne comprenons pas lasituation, je lui demanda d'une voix enroué :

« Qu'est-ce qui c'estpassée ? »

Il continuait de me fixémais il répondit :

« Quand je suis rentrétu criés, tu te débattais tout seule dans ton lit. J'ai souvent vuse genre de chose à la guerre alors j'ai pensée que te réveillerserais la meilleurs des solutions. Cependant quand je me suisapproché de toi tu as tenté de me tué en m'agrippant les avantbras. J'espère que je ne t'ai pas fait de mal ? »

Il s'entreprit à meregarder sur toute les couture mais je l'en empêcha gentiment :

« Non c'est bon, net'en fait pas je n'ai rien. Et toi ça va ? Je ne t'ai pascausée trop de problème ? »

Il me fit non de la têtepuis me dit :

« ça avait l'aird'être un sacrée cauchemars, si tu veux en parler je suis là tusais. Tu peux tout me dire, même tes peurs les plus secrète. Jesuis ton mari et je ne te jugerais pas, je t'en fait la promesse »

Je le regarda comme si pourla première fois depuis longtemps je pouvais conté sur quelqu'unmais j'avais besoin de certitude avant de me confié alors je luidemanda :

« J'aimerais pouvoirte croire mais j'ai besoin de preuve. Je te raconterais mon histoiresi tu me racontes se qui c'est passée avec ta famille. »

Une fois avoir formulé àvoix haute ma proposition, je me sens nul d'exiger de luil'impossible. Je ne suis pas sur d'avoir la forece de lui racontermon histoire mais si il décide de me raconter la sienne je n'auraisplus le choix :

« Très bien, je vaistout te racontais.

Ma famille est issus d'unelignée d'aristocrate qui as toujours su se faire discrète. Mon pèreétait banquier et ma mère était responsable en ressource humaine.J'avais une magnifique petite sœur qui aurait ton âge aujourd'hui.Nous formions la parfaite petite famille. La guerre a changébeaucoup de chose. Mon petite village de mon enfance est devenucomplètement fou, la population s'entre tuer pour des broutilles.Mon père était partie à la guerre et nous étions seule à lamaison. Un soir, un gamin est entré par effraction chez nous. Ildevait être légèrement plus âgé que moi mais de pas beaucoup. Ila volé notre nourriture. A cette époque la nourriture était rareet vitale pour survivre en ses temps de troubles. Ma mère estintervenu mais le garçon avait une arme, il lui a tirée unepremière balle dans le genou, une autre dans l'abdomen puis une foiequ'il la bien vu souffrir il lui a tiré une balle dans la tête. Ily avait du sang partout j'ai pris ma sœur et nous nous sommes enfui.Le jeune homme ne compté pas s'arrêter là. Il nous a poursuivitdans la forêt. M sœur est tombé et c'est casé le tibia, elleavait du mal à avancé. Nous étions ralentis par la blessure de masœur, il ne lui fallut pas longtemps pour qu'il nous rattrape. Iltira une balle dans la tête de ma sœur comme si ce n'était rien deplus qu'une chasse en période estivale. Il m'a regarder droit dansles yeux puis ma tirée une balle dans l'abdomen les seules chosesque je me souviennent sont son rire cruelle, diabolique ainsi que lesdernières paroles qu'il a prononcé avant de m 'abandonnée àmoitié mort dans les bois : « j'ai enfin pu obtenirvengeance. »

Tu comprends maintenantpourquoi je ne voulais pas en parler ? »

Sans m'en rendre comptequelques larmes coulèrent le long de mes joues et j'ochais la têtepour confirmer ses dires. J'étais triste que ça famille soit morteaussi sauvagement mais surtout le fait d'être le seule survivantdevait être plus pénibles encore.

Il resserra ses bras autoursde moi et me consola doucement.  

Il était une HistoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant