Il était une Histoire

Chapitre 13

POV Ambroise

Il était 19h et je n'avaistoujours pas réussis à finir mes dossiers à croire qu'ils semultipliaient lorsque j'avais le dos tourné. Je n'avais qu'une envieretrouver Avril chez nous. Les derniers mois qui c'étaient écoulésm'avait laissée espérer que notre relation s'approchait de plus enplus du couple que de l'amitié.

Quand je finis par mettre lenez dehors la nuit était tombé. Avril devait déjà être partietravaillée, elle était de garde cette nuit. Je ne fut donc passurpris lorsque je ne vis personne à la maison.

La fatigue m'assommait etje ne fus pas long avant de m'endormir. Je sentais encore son odeursur les draps. Je fus bercer par les effluves de son parfums.

Au petit matin, del'agitation dans le couloirs de l'immeuble me réveilla. Quandj'allai découvrir se qui se passait, le conseille au grand completc'était rassembler devant mon entrée. Il avait tous des visagesinquiet se qui ne laissait présager rien de bon.

Une fois réunit dans monsalon ainsi que des salutations de rigueur, le grand sage pritla parole :

« Ambroise, c'étaitquand la dernière fois que tu as vu Avril ? »

Je réfléchis un courtinstant puis répondit :

« C'était hier matin,avant de partir au travail. On a pris le petit-déjeuner ensemble. Ilme semble qu'elle avait 2/3 rendez-vous avant de commencer sa garde.Pourquoi ? Dois-je m'inquiétais ? »

Le visage du grand sage seferma complètement. C'est à cet instant que je sus que quelqueschoses se tramait, j'en étais persuadé se qu'allait m'annoncer legrand sage allait bouleverser mon quotidien.

Il reprit la parole est ditde façon posée et calme :

« Je suis désolé dete l'apprendre mais personne n'a revue Avril depuis hier après-midi.Il manque également un cheval dans les écuries. Tous laisse àpenser qu'elle c'est enfui. »

Je fut sous le choc. Ildevait mentir. Ce n'était pas possible. Pourquoi serait -elle partiesans moi ? Je pensais que tous allait si bien entre nous.J'avais enfin parlé avec Léopold, elle n'avait plus rien àcraindre de sa part. C'est alors que comme une évidence, je me levad'un bond. Je courus pour sortir de cet appartement et tambourina àcelle d'en face. J'étais tellement en colère. Si il avait osétouché à un seul de ses cheveux je le réduirais en cendre. La potes'ouvrit sur Louisa déboussolé, je la bouscula et rentra chez elle.Je lui hurlait « Ou est-il ? » tous en retournantsa maison comme l'aurait fait un cambrioleur.

Je fouilla sa chambre, etcelle avoisinante, la salle de bain, la cuisine, partout mais ilétait introuvable. Louisa criait comme si elle était possédée. Leconseil nous avait rejoins dans son appartement et me regarder commesi j'avais perdu un boulon. Je voulais m'expliquer mais aucun mot nesortie de ma bouche. Il n'y eu que les larmesqui emplissaient mes yeux mais je me refusais à aller à une tellemélancolie. Je me repris en main et la colère repris ledessus sur la tristesse. J'agrippai Louisa par les épaules et luidemanda : « Ou est Léopold ? ». Elle parutterrifiait et me dit d'une petite voix :

« Je ne sais pas, ilaurait du rentrer hier soir mais je ne l'ai pas entendu car jedormais déjà ». Je relâcha quelques peu mon emprise et medirigea vers le conseil qui regarder la scène sans dire un mot. Jeleur dit :

« Avril ne c'est pasenfui, elle a été enlevé par Léopold, car elle l'a vu commettreun meurtre pendant la guerre. Il espère peut être tuer le seultémoin de la scène et vu qu'il n'y a pas d'autre preuve il serasûrement acquitter. Il faut les retrouver au plus vite avant qu'ilne lui face du mal. »

Alors que je rentrais chez moi pourpréparer mon sac un membre du conseil me retient par le bras etm'incita à écouter ce qu'il avait à me dire :

« Je comprends ta colère, qui leserait pas si sa femme avait fui avec un autre homme, surtout sicelui-ci est son meilleur ami. Mais accuser sans preuve un homme demeurtre est un acte très grave et on ne peut pas te laisser dire tetelle horreur. Cela remettrais en cause l'ordre et le calme de cettecitée. Si tu veux rester parmi nous tu dois arrêter ses pitreriessans attendre et repartir travailler comme si de rien était. Nousvoulions juste t'informer de sa fuite. Je te demande entant quemembre du conseil, de ne pas essayer de la ramener vous ne seriezplus les bien venues parmi notre communauté. »

Sous le choc je resta silencieux.Comment pouvaient-ils penser qu'elle m'avait quitter de son pleingrès alors que nous avions une vie presque parfaite. On parlait mêmed'avoir des enfants. Je ne suis pas sur qu'une femme qui contes'enfuir avec son amant décide de faire des enfants avec son mari.Mais je fis comme si de rien était. Je repris mon masqued'impassibilité et leur dit :

« Vous avez raison je suisdésolé de m'être autant emballé. Je ne viendrais pas travailleraujourd'hui, vous comprenez, la matinée a été riche en émotionet je voudrais une journée pour me remettre de mes émotions. »

Le conseillé, me relâcha et me dit :

« Bien entendu si vous levoulez, prenais deux jours voir trois si cela vous permet de nousrevenir en pleine forme et prêt à reprendre la dure tâche qui vousest incombé. »

Je repris le chemin vers mesappartements et m'y enferma. Une seule pensée me taraudé, je devaistrouver un moyen de les rattraper Je pris mon sac et prépara monexpédition. Je ne pris que le strict minimum. Quand j'ouvris notrearmoire, je constata que tous les vêtements d'Avril était encore àleur place. Si elle s'était vraiment enfui, pourquoi n'aurait-ellepas pris ses affaires avant de partir ? Ceci me conforta dansmon idée qu'elle n'était pas partie de son plein grès. Je priségalement quelques uns de ses vêtements au cas où.

C'est alors que je remarqua une feuillecacher entre ses pulls. Je la pris sans vraiment vouloir empiétersur sa vie privée. Et se fut pour moi le deuxième choc de lajournée. C'est le genre de choc qui transforme un homme.

Léopold avait enlevée ma femme maisaussi l'enfant qu'elle portait en elle. Il n'était pas question quej'abandonne mes recherches.