Chapitre 16

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POV Avril


Ambroise me sourit et se poids sur mes épaules s'envola. Je n'oubliais pas ma tristesse mais je n'avais pas le temps de m'apitoyait sur mon sort. La douleur de la balle était toujours là mais je ne pouvais pas rester éternellement dans ce lit. Je voulais également remercier les personnes qui avait permis à Ambroise de me sauver. Mais surtout je voulais comprendre toute cette histoire. Léopold ne serait donc que la partie émergente de l'iceberg ?

Une fois debout j'eus du mal à marcher sans m'effondre sur Ambroise qui par chance se tenait à mes côtés. La traversée de la tente me parut interminable mais enfin je senti la chaleur du soleil sur mon visage. En ce moment ce fut le bonheur ultime que j'en eus presque les larmes aux yeux. Après la semaine que je venais de vivre je méritais d'un peu de réconfort même si il était aussi insignifiant que ça.

Une fois mes yeux habitué à la lumière du soleil, j'ouvris les yeux sur un nouveau monde. C'est devant une multitude de tente entassé sur un terrain vague que je me trouvais. Mais ce qui me surprit le plus c'est que toute ces personnes s'approchait de nous pour nous saluer comme si nous étions le messie en personne. Je ne pensais pas lire un jour une telle gratitude dans les yeux d'une personne. C'est état de fait me bouleversa au plus au point. Je venais de perdre un bébé mais je venais de gagner une famille.


Je retrouva un peu plus loin sur maroute vers la « cantine », la jeune femme qui m'avait veiller pendant ma convalescence. Maintenant que je la revoit, je me rend bien compte qu'elle fait plus âgé que je ne l'aurais cru au premier abord. Alors que je m'apprête à avancer dans sa direction Ambroise me retient par l'épaule et me chuchote à l'oreille :

« Tu peux lui parler mais je ne suis pas sur qu'elle te réponde. Elle est sourde. »

Surprise de prime abord, je lui demanda ensuite :

« Comment fait-elle pour communiquer alors ? »

Alors que Ambroise continua de marcher tout en me tenant, il me dit :

« Sa grand-mère et elle ont appris la langue des signes avant que la guerre n'arrive, c'est ainsi qu'elle communique. Il n'y a que très peu de personne qui le parle ici alors, elle c'est quelques peu renfermer sur elle même.»


Je trouvais cette histoire tellement triste. Cette jeune femme solitaire ne pouvait parler à personne car personne ne la comprenait.

Une fois arrivée au réfectoire, je fus accueillit par un brouhaha assourdissant. Il régnait dans la pièce une ambiance bonne enfant avec des chant paillard et autre. La bonne humeur dont faisait preuve ces personnes me fit chaud au cœur.Je m'assis à côté de la guérisseuse qui se trouvait être également la grand-mère de Suzanne, la jeune fille que j'ai croisée plutôt. Les conversations s'enchaînent sans grand intérêt pour moi. J'étais comme perdu dans mes pensée. J'étais préoccupé parle fait que Léopold se trouvé si proche de moi et qu'a tous instant il pouvait s'échapper et me faire du mal me terrifiait.

Je profita que personne ne me prêtait attention pour partir à la recherche de mon geôlier. Je ne voulais plus vivre dans la peur, je voulais l'affronter. C'était aujourd'hui ou jamais. J'eus du mal à m'éclipser aussi discrètement que je l'aurais voulu mais mes jambes semblait ne plus vouloir me porter.C'est alors qu'une personne vint me soutenir. Pensant qu'ils'agissait de Ambroise et qu'il avait la ferme intention de me ramener à la table je ne pris pas la peine de regarder. Je me dégagea mais la personne s'entêta à me soutenir. Quand finalement je me tourna pour en premier lieu rouspéter, je fus surprise de constater qu'il s'agissait de Suzanne.

Avec son aide, je parti en quête de latente-prison. Elle ne fut pas si difficile à trouvé contrairement à se que je pensais. Je repéra un peu plus loin, une tente mise à l'écart et dont 2 personnes garder l'entrée. C'est en silence que je fis le trajet mais contre toute attente, la présence de Suzanne me rassurait. Son soutient insidieux me réconfortée dans sûrement se qui serait la plus dure épreuve de ma vie. Être confronter à son kidnappeur.

Lorsque je me retrouva face au garde,je perdu l'usage de la parole comme si je ne savait plus pourquoi j'étais là ou se que je voulait au départ. Je n'était peut-être pas encore prête pour cette confrontation en face à face. Mais lorsque je me retourna vers Suzanne pour trouver les réponses à mes questions, je fus stupéfaite. Suzanne n'avait pas besoin de parler pour me faire comprendre se qu'elle ressentais. Elle me soutenait peu importe ma décision. Sa confiance en moi me laissa sans voix. Elle croyait en moi et c'est se qui me donna la force de dire au garde :

« Je suis la femme de Ambroise et je demande à voir le prisonnier. »

Je fut surprise par la force et l'exigence de ma voix mais après un regard entendu entre les gardes,ils me laissèrent passer sans autre explication.


Je rentra sous la tente à petit pas et Suzanne me laissa entré seule, comme si nous étions sur la même longueur d'onde. C'est donc seule que je fis face à Léopold,enchaîné à une chaise, ce qui me rassura quelques peu. Il leva les yeux vers moi et me sourie de façon cruelle comme il en avait l'habitude et me dit :

« Ils ont finalement réussi a te sauver quel dommage, j'aurai adoré assisté à tes funérailles. »

Ces paroles me blessèrent au plus profond de mon être mais je choisis d'être forte et d'ignoré sa remarques déplacé et purement méchante. Je finis donc par dire :

« Je sais que tu n'as pas agis de ton propre chef. Alors dit moi qui sont les commanditaires. Tu pourrais revoir ta femme et ton enfant si tu coopères.Nous sommes disposé à être clément quand à ton jugement. »

Cela ne paru pas le faire réagir comme si le fait de parler de sa famille lui faisait ni chaud ni froid et il me répondit :

« Je n'ai que faire de cette chose que tu appelles mon enfant et encore plus de cette femme qui le porte. Si c'est ainsi que tu espères m'amadouer alors tu t'y prends très mal. Au moins Ambroise m'avait bien cernée. »

« Alors que veux tu en échanges de ta parole ? »

Il parut hésiter comme si il avait encore la main mise sur moi et qu'il était en position de supériorité. Puis il finit par dire :

« En échange des informations que j'ai au sujet de potentiel commanditaires, je demande l'immunité complète et ma libération immédiate. »

Je resta sans voix. Cet homme ne manquait pas de culot sans me démonter je rétorqua :

« Je pense que tu n'as pas bien comprit dans quelle position tu te situes. C'est toi qui est enchaîné comme un moins que rien. Je pense plutôt te soutirer ses informations de gré ou de force. »

Il parut choqué mais se remis vite et me fit :

« Tu ne peux pas me torturer, ça irait contre tous tes principes. Tu n' as pas suffisamment de cran pour cela. »


Je fus comme poussée en avant. Ma peur avait disparut. Alors avec tout le courage que je pouvais trouvé en moi je lui dit :

« La perte d'un être cher m'avait revoir mes priorités. Ceci est le réveil de ma force. »


Sur ceux je me dirigea vers le bureau ou se trouvé tous les effets personnelles de Léopold et prit l'arme avec laquelle il m'avait tiré dessus et la pointa dans sa direction.

Il était une HistoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant