Chapitre 18

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PDV Jérôme

Cela fait maintenant plus de deux mois que Camille est "morte". Elle ne l'ait pas scientifiquement, mais en réalité, il est difficile de l'imaginer à nouveau entrain courir ou sourire. Elle est branchée à, au moins, cinq machines différentes. Certaines l'aident à respirer tandis que je d'autres lui transmettent des médicaments ou de quoi se nourrir. Pendant ces deux mois sans Camille, il s'est passé beaucoup de choses:

Tout d'abord, mon frère"Lucas" dont le vrai nom est Justin, est décédé suite à ses blessures. Sincèrement, malgré tout ce qu'il à fait, il me manque. Après tout, ça reste mon frère !

Deuxièmement, j'ai démissionné du FBI après avoir été chaleureusement félicité. J'ai décidé d'ouvrir ma propre boulangerie pour pouvoir vivre pleinement ma passion.

La dernière "grosse" nouvelle; la plus triste, est que les médecins ont décidé de débrancher Camille. Ma Camille. La Camille que je détestais il y a encore quelques mois mais que j'aime plus que tout aujourd'hui. C'est pourquoi je suis venu lui faire un dernier au revoir...

Je m'approchai du lit et fixai le visage pâle de Camille. Je retenai mes larmes aussi bien que je le pouvais puis je commençai :

Salut Camille, je sais que tu ne m'entends pas, mais bon je suis quand même là. Tout d'abord, je voulais m'excuser. Je suis désolé de t'avoir entraînée dans tout ça, c'est entièrement ma faute. Tu dois te demander comment "Lucas" ou plutôt Justin a su pour ton cœur, ta specificité? Eh bien, là encore, c'est ma faute. Quand tu es entrée dans ma vie ce soir là, j'ai vu deux choses chez toi. La première, c'est le petit tatouage de cœur que tu as dans la nuque, tu ne le sais surement pas, mais bon, je l'ai vu et comme un idiot je l'ai fait remarquer à mon frère.
La deuxième chose que j'ai remarqué chez toi, c'est ta simplicité : tu n'as pas besoin d'être en plastique ni d'être vêtue vulgairement pour plaire, tu es belle naturellement, tu es gentille naturellement... En bref, tu es naturellement parfaite.
Voilà, il me reste une dernière chose à te dire et après je partirai.
Donc Camille, je t'aime.

Cette fois les larmes coulaient à torrent. Je les essuyai avec ma manche puis, alors que j'allais partir, j'entendis quelque chose... Je tendis l'oreille : rien. Mon dieu, je deviens fou! J'avais la main sur la poignée de porte quand j'entendis a nouveau mon prénom...

-Jé... Jérôme...

Compte à rebours (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant