Compte à rebours (Terminé)

Chapitre 10

PDV Jérôme:

Quand, je me réveille, j'ai l'impression que l'on m'a troué la tête avec un marteau piqueur, ce qui pourrait d'ailleur être vrai, mais bon. Je tourne la tête et la vois. Elle est assise, inconsciente sur sa chaise. Elle a pleuré, ça se voit, son mascara a coulé sur ces joues rouges. Elle a l'air fatiguée. Il faut dire que ces derniers jours ont été très agités. Je tente de me lever, mais je suis menoté à un chaise. Tiens, ça me rappelle un souvenir ! J'avance difficilement en poussant avec mes pieds jusqu'à Camille. Il faut que je la libère, qu'elle fuit. Si elle est ici c'est de ma faute. Si elle ne s'en sort pas, je ne me le pardonnerai jamais... Je suis à quelques centimètres d'elle. Je remets une de ses jolie mèche blonde derrière son oreille et elle ouvre les yeux.

PDV Camille :

J'ouvre les yeux et j'ai la surprise de découvrir Jérôme à quelques centimètres de moi. Il me regarde droit dans les yeux. Intimidée par ses grands yeux bruns, je baisse la tête. Il recule. Je relève la tête.

Je suis désolé, dit-il

Je ne réponds pas. Il pousse sa chaise avec ses pieds et s'arrête juste derrière moi. Je sens qu'il cherche quelque chose dans sa poche. Je me retourne et... Il sort un canif de sa poche! Qu'est-ce qu'il fait!? Il tient son petit couteau fermement dans sa main droite et le rapproche de mon dos. Là je commence a paniquer et je me tortille sur ma chaise. Il le remarque et de sa voix grave il me rassure :

Ne t'inquiète pas, je ne veux pas te faire du mal, je veux juste te détacher.

Ouf! Cette fois-ci j'ai vraiment eu peur. J'entends un petit Schlack!, mes liens se déserrent et tombent sur le sol. Je suis enfin libre ! Je récupère le canif et détache Jérôme. Tout content il se lève, me prend dans ses bras et m'embrasse. Alors là je ne m'y attendais attendais vraiment pas. Je suis tellement surprise que je recule. Il se passe la main sur la nuque en rougissant de honte et de gêne.

Excuse moi, je suis vraime..., commence-t-il

Il n'a pas le temps de finir sa phrase, que, a mon tour, je l'embrasse. Un sourire se dessine sur ses lèvres. Soudain, des bruits de pas résonnent dans le couloir. Jérôme me prend la main.

Il faut partir.

J'acquièce. Je regarde partout dans la cave afin de trouver une issue. Et... Bingo! En haut du mur se trouve une petite fenêtre assez grande pour que l'on passe. Jérôme me fait la courte échelle et je pousse sur mes bras pour arriver en haut. Jérôme prend une chaise et commence à grimper. Clang! La porte s'ouvre et les deux gorilles de ce matin entrent.

Je t'aime, me dit Jérôme

Moi auss...

Les deux gardes tirent des coups de feu. Jérôme a juste le temps de me hurler Cours ! avant de recevoir une balle dans la côte et de s'effondrer par terre.