Une liaison impossible - TOME II (jelsa)

Chapitre 39

Chapitre non corrigé !!!

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Je pousse en dernier gémissement et ferme les yeux. Je laisse mon dos rencontrer l'étagère et je reprends petit à petit une respiration normale. La fille se redresse sur ses jambes et essuie sa bouche en me regardant bizarrement.

- Moi c'est Anaïs, pas Elsa.

- Jt'ai rien dit quand tu m'as appelé Eric alors ta gueule. Laisse-moi avoir mon délire. Tiens, j'me casse.

Je lui tends un billet, comme convenu et je sors du placard à balai du lycée sans un regard pour la fille qui vient de me donner du plaisir pendant une demi-heure.

Deux semaines se sont écouler depuis ma crise de larmes dans mon lit avant l'arriver réconfortante d'Harold et ma conversation avec Mérida. Durant deux semaines, j'ai essayé tant bien que mal de remonter la pente. Durant deux semaines, je me suis forcé à ne plus porter d'importance à Elsa. Durant deux semaines, je me suis amuser à écarter tous les mecs qui l'approcher. J'en ai viré plus d'une dizaine et ils m'ont tous assuré qu'ils n'inviteraient pas Elsa au bal. J'ai prévenu le plus de monde possible que si je les voyais trop proche d'Elsa, je n'hésiterais pas à leur gâcher la vie. Ça a fait flipper tout le monde, bien entendu. De mon côté, j'ai reçu plusieurs demandes de filles super canon mais j'ai refusé. Je voulais inviter Elsa, la seule fille qui compte pour moi et comme je ne peux pas, je me refuse toute invitation. Bien sur, ça n'a pas plus à certaine que je les rejette comme ça mais j'en ai rien à faire. Je ne suis pas un jouet qu'elles pourront exposer au bal et me rejeter après. C'est hors de question que je serve à nouveau de passe-temps. J'ai assez donné avec Elsa.

Mais quand je sors du placard à balai, je suis surpris de voir Elsa planté devant moi. Elle a les bras croisés sur sa poitrine et elle tape du pied contre le sol. Je relève les yeux, prenant le temps de la mater avant que mes yeux rencontrent les siens. Des yeux bleus océan tout brillant. Je fronce les sourcils en sa direction et au moment où je veux lui demander ce qu'elle attend, la porte derrière moi s'ouvre. La meuf qui m'a fait plaisir, Anaïs, nous jette un regard et elle part presque en courant, les joues rouges. Elsa la fusille du regard avant de reposer ses yeux presque en larmes sur moi.

- Ça y est, t'es content ?

De quoi elle parle encore ? Ça veut dire quoi ça ? Je lui lance un regard interrogateur parce-que franchement, je ne comprends rien.

- Tu te fais plaisir avec toutes les filles du lycée sans prendre la peine de leur dire qu'elles ne doivent rien dire ?

- Je le faisais avant et ça ne t'as jamais posé problème, à ce que je sache.

- Ça me pose problème parce-que tu t'amuses à faire peur à tout ceux qui viennent me parler alors que toi, tu te gênes pas pour te faire prendre dans le placard à balai !

- Wow calme-toi la tigresse. Je vais te dire une chose, White... je m'approche d'elle et colle mes lèvres contre son oreille. C'est toi qui as voulu cette situation, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même.

Je fais exprès de laisser mon souffle courir le long de son cou avant de me reculer. Je lui adresse mon plus beau sourire et je quitte le couloir. Dans cinq minutes, les cours finissent alors pourquoi attendre avec elle dans les couloirs ? Je me balade dans la cours en créant de petits flocons de neige au dessus de ma tête. Ça me fait du bien, ça me remet les idées en place.