Bonus cinq : Jack

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Je suis assis au fond de mon jardin, en train de bricoler une petite cabane pour ma mère.

Elle m'a cassé les noix pour que j'aille au magasin de bonne heure lui chercher de quoi bricoler. J'y suis allée en râlant, pas de bonne humeur mais ça été pire quand je suis revenu et qu'elle m'a dit que j'aurais du boulot pour cet après-midi.

Alors me voilà en train de poser des clous contre les planches de bois et de frapper avec le marteau. Je le fais parce-que ma mère m'a promis de me donner mon argent de poche en avance, rien de plus simple. Comme ça, je pourrais acheter l'habit de princesse pour ma petite soeur. Pas pour moi, ne vous inquiétez pas.

D'ailleurs, celle-ci arrive en courant vers moi alors que je me redresse sur mes jambes.


- Jack ! On va promener avec maman, tu viens ?

- Désolée princesse mais je dois finir ça. Une autre fois, promis ?


Elle hoche vivement la tête, vient me faire un petit câlin et repart aussi vite qu'elle est venue. J'attends qu'elles soient toutes deux parti pour choper mon portable dans ma poche. Je rédige un message à Elsa pour lui demander si elle peut venir me rejoindre et qu'elle mette de vieux vêtements. Elle m'envoie qu'elle arrive dans une quinzaine de minutes. Yes !

Pendant ce temps, je place les dernières planches et la fixe. Je fais très attention à ne pas taper sur mes doigts parce-que ça m'est déjà arrivé et je peux vous assurer que ça fait mal.


- Plutôt sexy ta tenue.


Je me retourne brusquement et manque de lâcher le marteau sur mes pieds. Elsa est arrivée et elle porte une robe légère couleur violet/rose qui lui arrive au dessus des genoux. Elle me sourit tandis qu'elle s'avance vers moi. Elle m'embrasse sur le coin des lèvres et elle rougit.


- Je savais pas que tu étais un bricoleur.

- Héhé, c'est pas ce que j'aime le plus mais il le faut. Je pensais t'avoir dit de prendre des vieux vêtements ?

- Ils sont dans mon sac, tu permets que j'utilise l'une des pièces de la maison pour me changer ?


J'hoche la tête et elle me prévient que je n'ai pas le droit de la suivre. J'affiche des yeux de chien battus avec ma lèvre inférieure retroussé mais ça la fait rire. Je soupire et attends donc qu'elle sorte de là, habiller comme une clocharde pour que je puisse me moquer d'elle.

Sauf que je n'ai pas du tout envie de rire quand elle réapparait. Oh non. Elle porte un débardeur noir et un leggings serrant. Elle est sexy, il n'y a pas d'autre mot. Elle écarte ses bras et tourne sur elle-même tandis que je siffle. Elle se met à rire en rougissant et vient me rejoindre. Elle a aussi attaché ses beaux cheveux blonds en un chignon plus ou moins parfait.


- Alors, que dois-je faire ?

- On doit repeindre ce vieux truc et si tu es sage, t'aura un petit cadeau.


Elle hausse ses sourcils en ma direction et je souris. Elle secoue la tête, comme blasé, avant d'attraper un pinceau et de me le plaquer contre mon torse. Oui, je suis torse-nu, et alors ? Il fait trop chaud aujourd'hui et je suis bien comme ça. Pourquoi porter un t-shirt par cette chaleur, sachant que je ne vais pas bouger de chez moi ? Autant se mettre à l'aise.

D'ailleurs, je fais la remarque à Elsa que si elle veut, elle peut se mettre à l'aise mais elle réplique que je peux rêver. Je pouffe de rire avant de tremper mon pinceau dans le pot de peinture marron et de l'étaler contre la planche.

Je suis à l' opposer d'Elsa, si bien que je fais exprès de venir reprendre de la peinture pour la regarder travailler. Elle est si belle... Sauf qu'elle a comprit mon petit jeu.


- Tu sais, je ne vais pas disparaitre. Tu peux peindre ton côté sans aucune crainte.


Je lui tire la langue et j'attends qu'elle vienne chercher de la peinture pour lui en mettre sur la joue. Elle me regarde, choquée, la bouche grande ouverte et moi, je ris. Sauf qu'elle se reprend vite et m'en étale sur le bras.

S'ensuit d'une bataille de peinture.

J'ai recouvert la moitié de son visage et ses bras et moi, j'en ai un peu partout. Là, elle est en train de dessiner un petit bonhomme sur mes abdos et j'ose à peine respirer tellement elle est concentrer.

A la fin, je la félicite pour son talent et on se remet au travail.

Au bout d'une heure et demie, on observe la cabane, plutôt réussit. On a fait du bon boulot. Je tape dans la main d'Elsa avant de baisser les yeux sur mon corps.


- On devrait aller prendre une douche, la peinture me gêne vu qu'elle a sécher.


Elsa accepte et j'attrape sa main pour la conduire dans ma salle de bain. Elle me demande ce que je fabrique et quand je lui explique mes plans, elle rougit violemment. Je ferme la porte et la regarde se déshabiller lentement, dos à moi. Je ne rate rien du spectacle et je la laisse grimper dans la douche avant de retirer mes vêtements.

Je la rejoins, actionne l'eau, nous savonne et quand je remarque qu'on a plus de peinture, je plaque doucement Elsa contre la paroi, ses lèvres se posant sur les siennes et mes mains venant trouver leur place sur ses fesses.

Une liaison impossible - TOME II (jelsa)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant