Chapitre 2 : Un peu plus d'explications

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Une fois que chacun avait pris place autour de la table, le général Hammond demanda :

- Alors, de quoi veux-tu nous parler ?

- Certaines rumeurs circulent en ce moment parmi les grands maître et le conseil de la Tok'ra les prennent au sérieux. Selon plusieurs informateurs infiltrés auprès des grands maîtres, il y aurait un goa'uld sur Terre. Et toujours selon leurs données, ce goa'uld serait en train de préparer une attaque. Déclara Jacob.

- Et vous avez plus de détail ? Questionna Jack.

- Eh bien, malheureusement non. Je sais que c'est mince comme information mais c'est tout ce que nous avons. Le conseil Tok'ra recherche plus de détails et ils me les communiqueront dès qu'ils trouveront quelque chose. Expliqua le père de Sam.

- Que pouvons-nous faire de notre côté ? Demanda le général Hammond.

- A l'époque, nous avons réussi à retrouver Seth, je me dis que peut-être nous aurons autant de chance cette fois -ci. En faisant des recherches sur les sectes ou des mouvements terroristes, peut-être que nous trouverons quelque chose. Il faut bien commencer les recherches quelque part, c'est notre point de départ. Répondit Jacob.

- D'accord mais c'est mince comme piste, comme tu le dis il faut commencer par quelque chose. Enonça Sam.

- Donc, il faut commencer à chercher. Docteur Jackson et Teal'c, occupez-vous des sectes. Colonel O'Neill et major Carter, vous chercherez du côté des terroristes. On refait le point dans une heure. Ordonna gentiment le général Hammond.

Puis, il se leva, accompagné de Jacob et rejoignit son bureau. L'équipe SG 1 se sépara selon les ordres de leur supérieur. Jack et Sam se dirigèrent dans le laboratoire de la jeune femme tandis que Daniel et Teal'c prirent la direction du bureau de l'archéologue. Chacun d'entre eux savait que la menace était réelle même si pour le moment, leurs informations étaient minces.

Dans le même temps, une réunion avait lieu dans une salle de conférence au sein de la CTU à Los Angeles. Six personnes étaient assises autour de la table dont le directeur et Chloé O'Brian.

- Le but de cette réunion est de faire le point sur une potentielle menace terroriste. Chloé, que pouvez-vous nous dire ? Annonça Bill Buchanan, d'une voix claire et forte.

- Il y a moins d'une heure, un agent de la CIA, Freddy Denison, les a informé qu'un groupe terroriste serait en train de préparer un attentat. Il a déjà infiltré trois groupes terroristes différents. Il a gardé certains contacts et c'est un de ses contacts, un certain Jordan Colman, qui lui aurait transmis cette information. J'ai cherché à en avoir plus sur lui. Il a été arrêté trois fois pour braquage avec violence, une fois pour homicide involontaire et il a commis toute une série de délit qui va de la simple infraction routière à l'abus de confiance en passant par l'escroquerie. C'est également un pirate informatique et il vend les informations qu'il trouve. D'après les dernières informations, Jordan Colman a donné un rendez-vous à l'agent de la CIA afin qu'il lui dit ce qu'il sait en échangeant d'une forte somme d'argent. Cependant, Jordan Colman est très prudent et il a donné un point de rencontre mais c'est un leurre. Il va changer le lieu à la dernière minute et à sa place, je brouillerais les communications et j'ordonnerais à l'agent de jeter son portable. Pour le moment, seul l'agent Denison peut récupérer ses informations. Le rendez-vous va se faire dans l'heure. Expliqua Chloé.

- D'accord. Diane, qu'avez-vous trouvée d'autre ? Questionna le directeur de la CTU aux autres agents.

- Les informations qu'à donner Jordan Colman par le passé, étaient toutes exactes. Grâce à lui, plusieurs attentats ont déjà été déjoués. On peut donc supposer que ce qu'il sait est vrai et donc c'est une menace sérieuse. Répondit la jeune femme.

- Il échange des informations contre de l'argent, ce qu'il n'est pas très légal mais il n'a jamais dépassé les limites et n'est jamais passé du côté des terroristes. On peut le considérer comme fiable. Ajouta Henry, un autre analyste.

- Bien. Chloé, je veux que je vous preniez contact avec la CIA afin d'en savoir plus sur ce rendez-vous. Je veux savoir quand, où et quels sont les protocoles de sécurité mis en place. Diane et Henry, vous vous chargerez d'étudier tous ce qui a un rapport de près ou de loin avec ce Jordan Colman, fouillez son passé, ses contacts, sa famille. Je veux en savoir plus sur lui. On se revoit dans une heure. Au travail. Décida Bill.

Toutes les personnes se levèrent et chacun se dirigea vers son poste de travail.

Dans le laboratoire du major Carter, les deux militaires étaient en train d'effectuer des recherches. Sam était en train de pianoter sur le clavier de son ordinateur tandis que le colonel O'Neill était juste à côté elle, assit sur une chaise. Cela faisait une bonne vingtaine de minute qu'ils étaient là et Jack commençait à s'impatienter. Le militaire n'était pas connu pour être patient. Il jouait à faire tourner sa chaise.

- Mon colonel, pourriez-vous cesser de jouer ? Demanda la jeune femme, ses yeux avaient été attiré par le mouvement.

- Je m'ennuie, Carter. Répondit Jack.

- Je comprends que la partie recherche n'est pas amusante et que vous préférez l'action mais pour l'instant, nous n'avons pas d'autre choix. Et, je ne peux pas me concentrer si vous vous agitez sur votre chaise. Répliqua Sam, en grondant gentiment son supérieur.

- Vous me connaissez Carter, la patience n'a jamais été mon fort. Par contre, mon humour, lui est légendaire. Affirma-t-il en faisant son plus beau sourire.

Sam ne put s'empêcher de fondre face à ce sourire. Elle savait que c'était son point faible et qu'elle était amoureuse de lui, son supérieur. Malgré la loi, elle ne pouvait pas ignorer ses sentiments même si elle ne devait pas en parler. Ces moments, comme celui-ci, étaient une bouffée d'air pur. Elle les appréciait énormément.

- Mon colonel, une fois les recherches finies, on pourra passer à l'action. Donc, aidez-moi pour celles-ci et après, vous pourrez-vous défouler sur le terrain. Annonça Sam.

- Bon bon, d'accord, mais c'est parce que c'est vous et que vous me le demandez gentiment. Répondit Jack, en faisant un clin d'œil.

La jeune femme ne put s'empêcher de rougir sous ce compliment. Pour elle, Jack lui en avait fait un déguisé et chacun d'eux le savait. Elle détourna rapidement la tête vers l'écran afin de se concentrer et pour éviter que Jack ne le remarque. Cependant, celui- ci l'avait quand même vu et il adorait cela. Ils savaient qu'il y avait un lien particulier entre eux.

Quelques instants plus tard, les deux militaires s'étaient repris et ils se concentraient sur leur tâche que leur avait confiée le général. Sam ne trouvait rien de probant mais elle eut une idée. Jack vit que le visage de son second avait changé.

- Qu'est ce qui se passe ? Lui demanda-t-il.

- Eh bien, je n'arrive à rien. Il y a tellement d'information de la part de toutes les agences gouvernementales que je ne sais pas par où commencer. Mais, une de mes meilleures amies, Audrey Heller, peut nous aider. Rassurez-vous, elle sait être discrète. C'est la fille du ministère de la défense et je ne lui dirais rien de compromettant. Expliqua Sam.

- Oh, je vois que vous avez des amis bien placés. Répliqua Jack, en souriant.

- Vous savez, Audrey et moi sommes amies depuis le jardin d'enfant. Elle a été d'un grand soutien après la mort de la mère. Je la connaissais bien avant que son père soit ministère. Dit Sam, sur la défensive.

Elle n'aimait pas entendre ce genre de remarque de la part de Jack.

- Ne vous en faites pas, Carter. C'était une mauvaise plaisanterie, je suis désolé si cela vous a vexé. Je vous connais depuis cinq ans à présent et je sais que vous n'êtes pas ce genre de personne. Vous êtes la bonté et la gentillesse incarnée et vous ne faites rien par intérêt. Lâcha Jack, un peu honteux que Sam ait cru cela de lui.

Sam sourit en l'entendant s'excuser, il était si mignon. Comment puis-je lui en vouloir ? Se demanda-t-elle. Son visage se radoucit, Jack comprit que la jeune femme ne lui en voulait pas. Il était rassuré car il ne voulait en aucun cas se fâcher avec elle. Il ne pouvait pas se passer d'elle, de la voir, de discuter avec elle, de l'effleurer dès que l'occasion lui permettait. Un poids sur son cœur s'envola. 

Une mission très spécialeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant