Chapitre 20 : Devoir obéir

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Au même moment, Brady Miller arriva dans un entrepôt. Il arrêta la camionnette et un autre homme l'aida à ouvrir les portes arrière. Chacun d'eux souleva une des jeunes femmes. Après deux minutes de marche, ils arrivèrent dans une pièce vide. Ils les déposèrent sur une chaise et ils les attachèrent avec une corde.

Puis, ils leur mirent un bâillon afin qu'elles évitèrent de crier. Bien que de toute façon, personne ne pourrait les entendre. L'entrepôt était isolé et situé dans une zone industrielle désaffectée depuis plus de cinq ans.

Ensuite, ils allèrent dans le quartier général qui était une grande pièce située au premier étage du bâtiment. Toutes les opérations étaient dirigées de cette salle. Il y a plusieurs tables où des ordinateurs sophistiqués étaient posés. Quatre hommes s'occupaient des communications et de l'informatique. Leur chef supervisait leur travail.

- Les deux femmes sont en bas, attachées, bâillonnées et sans aucun moyen de s'échapper. Annonça Brady Miller.

- Bien c'est parfait. Passons à la suite du plan. Appelle Kevin et dis-lui de commencer. Pendant ce temps, je vais occuper nos amis. Répondit d'une voix claire et forte le chef.

Son subordonné s'exécuta sur le champ. En à peine quelques minutes, tout était réglé. D'ici trente minutes, tout le système d'approvisionnement d'eau d'une grande partie de Los Angeles serait contaminé avec une bactérie très agressive. Cette dernière s'attaquait aux organes digestifs et provoquait d'intense douleur d'estomac.

Puis, les personnes se mettraient à cracher du sang et en à peine quelques heures, elles seraient décédés. En effet, la bactérie s'attaquait aux parois de l'estomac et des intestins. Cela causait des trous dans les organes et ces derniers étaient complètement détruits. Grâce à des scientifiques qui travaillaient pour lui, la bactérie était mille fois plus agressive que la souche originale. Cela pourquoi elle causait la mort en à peine quelques heures.

A présent que la première partie de son plan était en œuvre, il poursuivit. Il prit son téléphone portable, intraçable, bien sûr et appela son correspondant.

- Bauer. Répondit-il.

- Monsieur Bauer, je vous suggère de vous isoler dans un endroit où nous pourrons parler, disons plus tranquillement. Annonça le chef des terroristes avec une voix humaine normale.

A la cellule, l'agent en question rechercha un lieu plus discret. Il ne savait pas qui l'avait appelé mais il savait que c'était un des terroristes, son instinct le lui soufflait et il ne le trompait jamais. Jack se rendit dans les toilettes pour homme. Il n'y avait pas de caméra dans cette pièce. Il vérifia qu'il n'y avait personne puis il bloqua la porte afin que personne ne le dérange. De son côté, Jack O'Neill avait compris qu'il y avait un problème. Son homologue n'avait rien dit mais il avait senti un changement dans l'ambiance de la pièce. Soudain, une tension était apparue. Il avait donc suivi l'agent de la CTU. Il ne se trompait pas puisqu'il s'était enfermé dans les toilettes. Il essaya d'écouter à travers la porte et il parvient à entendre la conversation.

- Bien, je vous écoute. Annonça Jack Bauer d'une voix claire et forte.

- J'ai réussi à capter votre attention, c'est déjà cela. Bien, vous allez m'écoutez attentivement, je serais bref. Vous allez relâcher un des hommes que vous avez arrêté. Je n'ai pas besoin de vous faire un dessin, je sais que vous savez de qui je parle. Vous vous débrouillez comme vous voulez, je m'en fiche mais je veux que cet homme soit libéré d'ici dix minutes. Sinon, vous n'aurez pas assez d'imagination pour deviner ce qui va se produire. Je vous rappellerai afin de vous dire où vous rendre. Affirma le chef d'une voix pleine d'assurance.

Une mission très spécialeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant