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⛔️ Cette partie contient une scene explicite, ames sensibles, abstenez vous.

Un jour comme les autres, Karima m'a invité à une petite retrouvaille. Ca n'allais pas etre une fete dans le bon sens du terme, juste un peu de musique et pas beaucoup de gens. J'était partante parce que ca faisais longtemps que je n'était pas sortie, et aussi parce que ce n'était pas une fete dans le bon sens du terme.
Donc on s'est préparée chez moi, comme d'habitude. On avait mis des vetements assez simple. Ca devait etre chez l'un des gars de la soirée de Mehdi. Donc il allait y avoir Malick, et peut etre Mohamed..
Karima et moi sommes aller chez Sangaré, je penses que c'est comme ca qu'il s'appelait, vers 21h. Il habitait dans une maisonnette toute mignonne à Fenetre Mermoz. D'apres Karima, il était fils unique et ses parents n'était pas là donc il a décidé d'inviter.
C'est lui-meme qui nous a ouvert la porte. Il était super aimable, il nous a conduit à la salle de séjour là ou tout le monde était.
Il y avait déjà pas mal de gens dont Malik, qui m'a tout de suite fait un grand sourrire, RADIA, à ma grande surprise, et Thiaba et Mehdi. Il y avait presque toute la bande de gars qui était chez Mehdi, et d'autres personnes ca et là. Mouhssine était là aussi, le marocain méchant qui m'avait saoulé. Bref c'était assez animé, tout le monde parlait, rigolait, il y avait une bonne ambiance.
Par contre je comprenais pas ce que Radia faisait ici, du coup j'ai voulu lui poser la question, tout en sachant qu'elle allait etre désagréable comme jamais.

- Salut Radia.
- Ouais Salut, Malika.
- Il est où Fab?
- Je sais pas moi, c'est ton frére non?
- Non en fait euhh.. Non mais sérieux tu fais quoi ici?
- En quoi ca te concernes?
- Rien je veux juste savoir.
- Malika fiches moi la paix. Ton frére sais que je suis ici, dégages.

Je suis partie sans répondre. Une vraie pimbeche cette fois c'est pas croyable. Bref, je suis allée m'installer à côté de Malik.

- Alors la plus belle?
- Alors le lacheur?
- Arretes, à chaque fois qu'on se voit tu me sors la meme chose.
- Mais c'est vrai aussi, quand on se voit c'est le coup de foudre mais des qu'on se quittes j'existes plus pour toi.
- Mais non dit pas ca, t'es ma jumelle toi aussi. (en faisant référence à nos noms)
- Ouais ouais ca c'est seulement quand ca t'arranges.
- Mais non. Ca fais plaisir de te voir quand meme.
- Moi aussi tu m'avais manquer grosse tete. Quoi de beau?
- Pff absolument rien justement. Les cours me casse. les. couilles.
- Ah tu va en cours toi?
- Mdrr arretes de griller. J'suis obligé, mes darons ils badinent pas avec ca.
- Hmm, tu fais quoi?
- ingénieur en mécanique.
- Ouuuh, c'est pas des blague ca.
- Exactement du coup c'est chaud là.
- T'inquiétes tu va t'en sortir.
- J'ésperes.

On a continué à parler pendant longtemps. Karima avait disparu dans une autre piéce, du coup je suis juste resté à parler avec Malik, et Sangaré, qui s'avérait etre super cool. On a discuté presque toute la soirée.
Vers 2h du matin, les choses ont un peu viré. Pour le pire. Les gens se sont mis à boire, BEAUCOUP, et à fumer, du shit plus précisement. Apres meme pas une demi heure les gens étaient fonce-dé, j'était mal à l'aise parce que c'était justement le genre de scéne que je voulais éviter.
Je voulais rentrer, donc j'ai message Karima pour voir où elle était.

Karima : "Je suis allée voir Babacar là, attends moi?"
Moi : "Okay mais tu comptes revenir quand?"
Karima : "Donnes moi juste une heure ou 2 de plus."
Moi : "Pfff, okay."
Karima : "Je t'aime ma puce, t'es une vraie."

J'ai ignorée son message, en pensant à comment j'allais m'évader de cette situation si.. incomfortable. J'ai regardé vers ma gauche, là ou se trouvait Mohamed.. Il était arriver y'a pas longtemps, et bien sûr, j'ai pas pût m'empecher de le remarquer. C'était le seul à ne pas fumer ni tiser. Il était juste assis calmement, à manipuler son téléphone en silence. Je suis sûre qu'il ne m'avait meme pas remarquée.
J'ai donc décider de faire le tour de la maison, vu que je n'avais rien d'autre à faire. J'ai ouvert toute les portes mdr, je sais c'est pas correcte mais je ne pouvait pas rester au salon avec tout les saoûlards et les tiseurs. Je suis tombée sur une chambre, simplement décorée mais toute propre. Je me suis dite que c'était la chambre d'amis, donc je me suis allongée. Il faisait noir, aucune lumiére ne filtrait vu que j'était à l'étage et tout le monde était au rez de chaussée. Ca ne me dérangeait pas plus que ca. J'ai fermé les yeux, et je me suis détendue. Le lit était vraiment tres confortable, je me sentais comme chez moi. Vous me direz, "Malika, mais tu n'est pas chez toi!" Mais à ce moment là j'était trop détendue pour m'en foutre.
Je suis restée ainsi à peu pres 30 minutes avant qu'on ne vienne me déranger. J'ai entendue un bruit de l'autre côté de la porte, puis j'ai entendu la porte s'ouvrir. Je me suis retournée pour voir qui c'était mais je voyais rien, il faisait noir, tres noir.

Chronique de Malika • Le voyage interneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant