Partie 53

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  Non figures-toi que c'est Aymen le père de mon enfant. [...]

Cette phrase tournait en boucle dans ma tête, et là je sens plus le poids de mes jambes, je tombe par terre. Je sens qu'on me met des gifles, plus ou moins grosses. Après de nombreuses gifles, j'ouvre les yeux, je vois une silhouette d'homme.

Une voix d'homme : Aaliyah, ouvres les yeux.

Le mec : çà va mieux, bouges pas on a appeler les secours.

Moi – en essayant de me relever – Je vais bien , pas la peine d'appeler les secours.

Lui: T'es enceinte non?

Moi: Oui

Lui: Bh bouges pas, penses à ton enfant.

J'ai repris mes esprits quelques minutes après et j'ai reconnu le mec de la dernière fois qui m'avait menacé devant chez moi.

Moi: Qu'est-ce que tu fais ici toi? Et me touches pas.

Lui: Je passais dans le coin.

Moi: Pas la peine de mentir je sais que tu me suis depuis talheur.

Lui: Tu sais très bien ce que je veux.

Moi: Sauf que je suis pas Aymen moi ok, et elle est passait où l'autre ?

Lui: Julie?

Moi: Tu l'a connait?

Lui: Ouais, grâce à Aymen.

Les secours sont arrivés, ils m'ont transporté jusqu'à l'hôpital, j'ai dû passé des examens, au final le bébé n'avait rien, moi non plus d'ailleurs. Le « pote » d' Aymen est aussitôt parti dès que les secours sont arrivés. J'ai demandé à une infirmière d'appeler Aymen, je voulais à tout prix une explication concernant l'histoire de Julie. Si c'est vraiment son enfant je lui pardonnerais jamais. Mais j'y croyais pas une seconde, j'avais confiance en lui et elle elle m'en a toujours voulu, elle essayait juste de se venger.

Le médecin m'a quand même gardé en observation. L'heure des visites est passé mais l'infirmière à tout de même laissait passé Aymen.

Aymen: çà va? - en venant s'assoir à mes côtés et m'embrassant le front -

Moi: Me touche pas, tu vas m'expliquer pourquoi maintenant dès que je pointe un pied dehors, je suis suivie et observée?

Aymen: Suivie par qui?

Moi: Un pote à toi d'après ce que le mec m'a dit, rend lui son argent et vite, parce qu'il s'en prends au bébé ou même qu'il me touche wallah je te pardonnerais jamais.

Aymen: T'es sah là? Je sais même pas de qui tu me parles.

Moi: Men tape, règle cette histoire c'est tout. Et t'es au courant que Julie est enceinte?

Aymen: Ouais je l'ai vu y'a 2 jours, msk elle sait pas qui c'est le père.

Moi : Toi.

Aymen: Quoi moi?

Moi: T'as pas compris?

Aymen: Nan, de quoi moi?

Moi: C'est toi le père d'après elle.

Aymen: - rire nerveux- Impossible, elle est enceinte de même pas 3 mois, wallah c'est pas moi, c'est cette p*** qui raconte çà?

Moi: Je sais que c'est pas toi, mais qu'elle aille pas répandre ses rumeurs partout parce que je vais lui rentré dedans.

Aymen: Tu vas rien faire, laisse-la parler, je vais régler çà.

Moi: Ok.

Il m'a embrassé le front et s'est couché à côté de moi. Il est resté encore quelques instants puis il a dû partir vu que l'heure des visites était passé.

Le lendemain je suis sortie de l'hôpital, j'avais rien juste j'ai pas supporté la « fausse nouvelle » de l'autre p***, si elle veut vraiment savoir qui c'est le père de son gosse, qu'elle aille demander à tout les gars avec qui elle a couché durant ses derniers mois, qu'elle ne vient pas foutre la merde dans mon mariage sachant que je suis enceinte d'Aymen. J'osais même pas imaginer si c'était lui le père. Mais j'ai une totale confiance en lui. Aymen est venu me chercher devant l'hôpital, j'avais hyper faim donc il m'a ramené au kebab, j'ai englouti mon kebab puis la faim d'Aymen et il m'a emmené dans un super parc, bien grand. Je me sentais bien là-bas, loin de tout le monde, dans un coin perdu seulement avec ma petite famille qui n'était pas encore au complet mais bientôt. On s'est allongé au sol puis on a parlé toute la journée de tout et de rien, surtout de rien mdr.

Aymen: T'as réfléchi pour des prénoms de garçon?

Moi: Non pas encore et toi?

Aymen: J'aime bien Idriss, Ismäel.

Moi: J'aime bien aussi, surtout Ismäel.

Aymen: Et Kassim t'en pense quoi?

Moi: Va te faire fouutre, jamais mon enfant portera le prénom de Kassim, çà me fais trop penser à l'autre psycopathe là.

Aymen: -mort de rire- non sérieusement, j'aime bien aussi Hakim.

Moi: Comme mon frère, moi j'aime bien Aymen.

Aymen: Aymen Junior mdr.

Moi: Ouais voilà. Sauf que j'espère qu'il sera pas comme toi.

Lui: çà veut dire quoi çà? Il va avoir ma beaugossité.

Moi: Mdr c'est çà.

Chronique d'Aaliyah : « Je vais te faire payer mon humiliation » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant