Echotale - Thought So (G! SansxFrisk) | Traduction Française

La cour

*PDV de Firsk*

Quand G s'arrêta enfin de me frapper, tous les détenus retournèrent dans leurs cellule, lui y comprit.

En fait, non pas tous les détenus.

Bella était restée.

Elle avait tout raconter au gardien le plus proche, ce dernier m'examina pendant quelques minutes avant de m'emmener à l'infirmerie.

Bella m'était venue en aide finalement.

Bien que j'aurais préféré qu'elle le fasse plus tôt...

Mais peut-être que G lui aurait fait du mal à elle aussi.

Je retournai dans ma cellule,  le nez bandé et meurtri.

Je n'avais pas besoin de voir mon visage pour savoir combien je devais être mal en point.

La tête que tirait Bella me suffisait.

"...Je sais, je sais..." murmurai-je d'une voix confidente comme si tout était normal.

Je sentais mes tripes se retourner avec l'embarras et le regret qui hantait mon esprit.

Depuis que j'étais arrivée dans cette prison, tout ce que j'avais pu ressentir était le regret.

J'allais regretter chaque geste, chaque action que j'allais entreprendre et je savais que je ne pourrais rien y faire.

"Non, non ! Tu es...euhh..." Je voyais bien que Bella s'emmêlait les pinceaux en essayant de trouver quoi dire tandis que sa bouche restait ouverte, laissant apparaître ses dents pointues.

"Tu n'as pas besoin d'essayer, je sais de quoi j'ai l'air..." marmonnai-je en m'asseyant près d'elle, le visage baissé vers le sol, priant pour qu'elle ne puisse pas voir pas à quel point je me sentais faible.

Mais à quoi pensais-je ?

Bien évidement qu'elle pouvait le voir.

Elle me regardait faiblir.

J'étais stupide.

Je suis stupide.

"...Ce n'est pas si affreux que ça, tu sais." Lança finalement Bella la tête penchée pour pouvoir me voir.

Je continuai de cacher mon visage comme je pouvais puis chuchotai, " Je suis une idiote Bella. J'aurais du la fermer..."

"Non ! Tu as été géniale ! Je ne penses pas que quelqu'un d'autre que toi lui ai un jour tenu tête comme tu l'as fais ! Ou lui ai même parlé comme tu l'as fais... C'était courageux." Dit-elle en me souriant faiblement, ses dents pointues cachées par ses lèvres fines.

J'appréciais le fait qu'elle essayait de me faire sourire, mais cela n'apaisa pas pour autant la douleur que je ressentais dans mon âme et dans mon cœur.

"...Ce n'était pas du courage, c'était de la colère." Expliquai-je en tournant lentement mon visage vers le siens comme si j'avais peur de recevoir de nouveaux coups.

"Ça reste tout de même du courage ! Et je suis même sûre qu'à partir de maintenant les gens te regarderons autrement.", Ses mots semblèrent honnête, ils sonnaient justes, mais comment pourrais-je accepter que quelque chose soit sincère lorsque tout n'est que mensonge en prison ?