Echotale - Thought So (G! SansxFrisk) | Traduction Française

Questions

(Je me suis pas relue désolée s'il y a des fautes de frappes ou d'inattention)

*PDV de Frisk*

Croyez-le ou non, mais il ne me fit rien.

Il ne me jeta pas contre le mur, il ne me frappa pas jusqu'à ce que mes membres ne répondent plus, il ne me fit aucun mal.

Non, il ne fit que me regarder.

Et je le regardai en retour.

Mon cœur battait si vite que j'eu l'impression que la pièce toute entière était prise de secousses.

Je m'attendais à l'éventualité qu'il puisse me sauter dessus à chaque nouvelles secondes qui passaient.

Mais au final, il ne fit rien.

Il partit seulement se coucher sur le lit, la mâchoire serrée.

Même s'il dormait, je restai immobile comme si un seul petit mouvement aurait pu le réveiller, l'énerver, me blesser.

J'étais effrayée, terrorisée à l'idée de ce qu'il aurait pu me faire. Je ne pu m'empêcher de me remémorer la sensation de ses mains squelettiques se resserrant autour de mon cou pour m'étrangler.

Et le Prince.

En y repensant, c'était lui qui avait déclenché la folie meurtrière qui s'était emparée de G plus tôt, lui qui lui avait donné cet aspect terrifiant et cette voix glaçante qui aurait pu effrayer même le plus dur des détenus de cette prison.

La terreur ne voulait plus me lâcher alors que je fixais ce dernier.

Mais pourtant, je voulais savoir, je devais savoir.

Que s'etait-il passé avec ce Prince ?

Le désir fut tellement puissant que je faillit même le réveiller pour lui poser la question.

Mais bien évidement, je ne fis rien et me torturai l'esprit toute la nuit, me questionnant mille fois sur mille choses et craignant que G ne puisse faire quelque chose pendant que je dormirai.

Bordel, combien j'aurais voulu l'oublier totalement. L'effacer de ma vie et de mes pensées.

Je voulais dormir, oublier G, les problèmes et les questionnements qu'il m'apportait.

Les images des dernières heures, le masques de fer, G balancé dans la cellule comme un animal sauvage dans une cage, la fureur dans ses yeux, cette envie insatiable de liberté, de fuite. Elles hantaient mon esprit.

Ce regard qu'il avait... j'aurais préféré qu'il réussisse son évasion.

Je pouvais sentir Ô combien il mourrait d'envie de s'enfuir, combien il avait besoin de cette liberté, comme s'il ne méritait pas d'être là où il été.

En prison.

Et en pensant à tout cela, seule dans cette cellule en face d'un assassin endormi, la colère laissant son corps tout entier tendu, je vins à me demander ce qu'il se passerait si cet idiot été laissé en liberté.

Resterait-il tel qu'il était?

Ou changerait-il complètement?

Je n'eu pas à y réfléchir deux fois : il continuerait ses excès de colère, ses sourires malsains, fumerait toujours plus, continuerait à faire son emmerdeur avec ses surnoms débiles et chercherait forcément à buter ce putain de Prince.

La pensée du Prince raviva ma curiosité de plus belle et comme par magie, le soleil commença à passé à travers les minuscules trous qui étaient percés dans le mur. Ils étaient placés si hauts, ils étaient si étroits, si inaccessibles...