Echotale - Thought So (G! SansxFrisk) | Traduction Française

Horribles secrets

(Vous me connaissez, je suis une flemmarde donc je me suis pas relue, c'est la fête.)

*PDV de Frisk*

Des heures et des heures seule avec G.

Des heures et des heures de silences gênants et d'ambiances vides et tendues.

Les heures n'avaient jamais semblé si longues quand il n'y avait que Bella et moi.

Nous parlions de tout, des prisonniers, de la nourriture, des immondes couleurs qui tapissaient les murs, de G.

Mais jamais de nous-même.

Avec G, le monde semblait totalement s'arrêter de fonctionner.

Il passait le plus clair de son temps à dormir, ce qui me procurait des vagues de relaxation plutôt que des frissons de peur.

Quand il était réveillé, je pouvais le sentir me fixer de l'autre côté de la pièce tandis que je grattais la peinture du mur avec mes ongles, comme si je ne remarquais rien.

Tout ce que je ressentais en sa présence était de l'inconfort et de la méfiance.

De la colère à l'état pur.

De la haine.

C'était les seules émotions que je pouvais éprouver en le voyant, lui et son regard calme.

Il continuait d'afficher ses affreux sourires pervers, même en dehors de notre cellule, comme s'il voulait prouver quelque chose aux autres détenus.

J'avais bien raison à propos d'une chose, plus personne ne venait m'emmerder maintenant.

Probablement à cause du fait que j'étais continuellement froide et énervée, ce qui aurait pu laisser penser que j'avais réellement tué Bella.

Contrairement à G, quand je marchais à travers les pièces et les couloirs du pénitencier pour rejoindre les prisonniers, ils ne faisaient qu'ignorer ma présence.

Ce qui m'allais parfaitement pour être honnête.

Je ne voulais pas me mêler de leurs bagarres de toutes façons.

Le silence continuait de se rependre comme une trainée de poudre quand G faisait ses entrées.

Quand nous étions dehors, les gens ne l'approchait que s'il tabassait d'autres détenus.

De temps à autres, il m'attendait à la sortie de la cellule pour me faire trébucher, pour me pousser ou penser à d'autres moyens idiots et enfantins de m'énerver.

On ne s'adressait jamais réellement la parole, jusqu'à ce jour.

J'étais encore en train d'enlever la peinture qui s'écaillait du mur quand il vint se poser à mes côtés.

Sans même lui adresser un regard, je savais déjà qu'il souriait en coin et qu'il me fixait avec un regard moqueur.

"Pourquoi tu fais ça ma jolie?"

Je ne le regardai toujours pas et me contentai de dire d'un ton banal, "Rien de mieux à faire."

"Tu peux venir faire des galipettes avec moi si tu veux," Son sourire s'agrandissait.

Je levai les yeux au ciel en essayant de cacher ma peur. "Euh. Qui étant sain d'esprit voudrait un jour coucher avec...toi?"

"Heh, la question c'est plutôt qui n'le voudrait pas?"

Je grognai et secouai la tête en soufflant, "T'es dégoutant," Et je le pensais franchement.

Il gloussa légèrement puis rétorqua, "Ça va, je déconne jolie cœur... un lap dance sera suffisant..."