Second camarade de cellule

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(J'ai la flemme de le relire donc mes potes les fautes de frappe et d'orthographe passeront surement vous faire un petit bonjour. Bonne lecture !)

*Pdv de Frisk*

Le regret me frappait, encore et encore.
Je pu le sentir s'abattre sur mon corps tout entier, pesant plus d'une tonne, tandis que je regardais le corps de Bella se faire transporter dans un sac mortuaire, son sang gouttant d'un coin de ce dernier.

Elle est morte.

Et ce n'était qu'à cause de G.

Non...non, je ne pouvais pas faire ça.

Je savais que je ne pouvais pas.

Je ne pouvais pas l'accuser alors que j'étais celle qui n'avais rien fais.

Ce n'étais qu'à cause de moi.

Je ne pouvais m'arrêter de sangloter, je ne pouvais m'arrêter de pleurer, allonger sur le lit où quelque jour auparavant je parlais encore avec Bella.

Que serait-il arrivé si j'avais pris sa place ?

Aurais-je été celle qu'on avait transporté dans ce sac ? Bella aurait-elle été celle qui était en train de pleurer ?

Elle ne méritait pas ça.

J'étais la seule responsable du fait que G l'ait prit pour cible.

Il voulait que ça me provoquer, que ça me fasse riposter.

Il voulait un show.

En y réfléchissant, je me rendis compte que Bella serait encore en vie si j'avais fais ce qu'il voulait de moi.

Bella aurait été avec moi en ce moment même et nous serions toute les deux, l'une à côté de l'autre, en train de parler sur ce lit.

Je l'aurais pardonné, j'aurais oublié son passé et lui aurais probablement parlé du miens.

En pensant à tout ce que j'aurais pu faire, à tout ce que j'aurais faire, je me mis à pleurer encore plus.

Mes sanglots étaient le seul son qui pouvait être entendu dans l'immensité du hall de la prison.

Du regret.

Tellement de regret.

J'aurais dû être à sa place.

Je le méritais.

Je le méritais.

Comment mon cœur avait-il pu être si froid, si égoïste ?

Comment avais-je pu la regarder se faire frapper jusqu'à-ce-que mort s'en suive et ne simplement m'en-aller en la laissant là ?

Mes pleurs étaient tellement forts que certains des détenus grognaient et soupiraient comme pour me prier d'arrêter.

Mais je ne pouvais pas.

Je ne pouvais pas m'arrêter.

Je pleurais à toutes les heures de la journée.

Et tout le monde m'observait.

Je pleurais tant qu'il me restait des larmes à verser.

'Arrêtes' me répétais-je sans cesse, 'Arrêtes, arrêtes, arrêtes, arrêtes'.

Mais rien de ce que je pouvais faire ne réussi à me sortir Bella de la tête. Rien ne pu m'empêcher de pleurer, encore et encore.

G avait eût raison à mon sujet, il avait eût raison de marmonner l'adjectif « faible ».

Echotale - Thought So (G! SansxFrisk) | Traduction FrançaiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant